Un terroir complexe chargé d'histoire - FOOD MAGAZINE
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’INTERVIEW<br />
L’Interview<br />
<strong>FOOD</strong> Magazine<br />
Pouvez-vous nous faire une présentation<br />
de l’OMPIC et de sa contribution<br />
à l’économie nationale ?<br />
Adil El Maliki<br />
L’Office Marocain de la Propriété<br />
Industrielle et Commerciale a été créé<br />
en 2000, mais il existait bien avant<br />
sous forme d’un établissement public<br />
depuis le dahir de 1916, première<br />
législation régissant la propriété industrielle.<br />
L’OMPIC est devenu un<br />
établissement public avec la personnalité<br />
morale et l’autonomie financière,<br />
avec un conseil d’administration qui<br />
est présidé par M. le Ministre <strong>chargé</strong><br />
de l’industrie. Il est à la fois jeune et<br />
ancien, vu ses missions qui datent<br />
du début du siècle dernier. D’ailleurs,<br />
nous fêterons le centenaire en 2016.<br />
Nous sommes donc centenaires de<br />
par nos missions et jeunes de par la<br />
nouvelle organisation.<br />
Quel est l’apport de l’OMPIC<br />
au programme Moubtakir ?<br />
Moubtakir est un programme annuel<br />
qui a été lancé par l’OMPIC et le Ministère<br />
de l’Industrie, du Commerce et<br />
des Nouvelles Technologies. L’objectif<br />
est d’avoir une masse d’idées et de<br />
montrer que l’on est capable d’avoir<br />
Adil El Maliki, Directeur Général de l’OMPIC<br />
En l’espace d’une<br />
semaine, nous avons déjà<br />
eu une centaine de projets<br />
pour Moubtakir<br />
Avec Morocco Awards, Moubtakir et bien d’autres<br />
projets, l’Office Marocain de la Propriété Industrielle<br />
et Commerciale souhaite dynamiser les activités<br />
de développement et d’innovation. A l’occasion<br />
du lancement de la 1ère édition de Moubtakir, le 6<br />
octobre 2011, Adil El Maliki, Directeur Général de<br />
l’OMPIC, nous dévoile les objectifs précurseurs de<br />
cet établissement public.<br />
des idées innovantes qui peuvent être<br />
des innovations majeures de demain.<br />
D’ailleurs, en l’espace d’une semaine,<br />
nous avons déjà eu une centaine de<br />
projets pour Moubtakir. Nous souhaiterions<br />
avoir plus de sponsors, pas uniquement<br />
pour l’argent mais aussi pour<br />
la philosophie de Moubtakir, car nous<br />
sommes convaincus que les bons<br />
projets sont des projets de partenariat<br />
public-privé. Bien évidemment, il y a<br />
tout le mécanisme qui se met en place<br />
dans le cadre de la stratégie nationale<br />
de l’innovation. Il existe d’autres outils,<br />
tels qu’Intilak et Tatwir qui sont gérés<br />
par le Centre Marocain d’Innovation,<br />
ainsi que des financements dans<br />
les Ministères de l’Industrie et de la<br />
Recherche.<br />
Comment se déroule ce programme ?<br />
La première étape de Moubtakir est<br />
la caravane, qui est, bien entendu,<br />
ouverte à tout le monde et pas seulement<br />
aux universités. Nous avons<br />
aussi un site web, www.moubtakir.ma,<br />
via lequel nous recevons les demandes.<br />
Nous sommes également<br />
présents sur Facebook et Youtube,<br />
mais il faut aussi marquer les esprits<br />
par une présence physique et un<br />
accompagnement. Pour cela, des experts<br />
de l’OMPIC font le tour, ainsi que<br />
des intervenants technologiques qui<br />
connaissent bien la région et d’anciens<br />
managers qui ont une grande expérience,<br />
etc. A la fin de la caravane,<br />
qui se terminera en novembre, nous<br />
ferons une recherche technique sur<br />
les projets recensés pour voir si les<br />
idées sont techniquement porteuses et<br />
s’il y a déjà eu des réflexions similaires<br />
à l’international, puis nous ferons un<br />
premier tri. Nous aiderons ensuite les<br />
porteurs de projets avec une sorte<br />
de proof of concept, qui est un avantprojet<br />
de business-plan et pour lequel<br />
nous avons des financements. Puis,<br />
nous offrirons des outils de financement<br />
public, via le CMI, et privé, et,<br />
pourquoi pas, par les partenariats à<br />
l’international. Au bout d’un an, nous<br />
pourrons avoir des prototypes, ou<br />
même des projets. Nous sommes<br />
capables d’innover et nous avons des<br />
résultats probants. Nous voulons créer<br />
la confiance en soi dans l’innovation.<br />
D’autre part, nos entreprises doivent<br />
avoir confiance dans les travaux de<br />
recherche de l’université. Notre objectif<br />
est de travailler sur des projets et d’essayer<br />
de bâtir des success stories.<br />
Suite pages 18-19<br />
<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 3