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Process Etiquettes autoadhésives fonctionnelles pour les aliments et boissons Dans la grande distribution alimentaire, une étiquette autoadhésive peut apporter une solution multifonctionnelle, de nature à la fois à fluidifier l’écoulement des produits et en accélérer le débit, et à assurer un degré d’authentification d’une importance inestimable. A la lumière de la couverture médiatique de nombreux cas d’adultération ou de falsification de boissons, laits pour nourrissons et autres aliments liquides (y compris le vin) ou solides et médicaments en vente libre, la marque responsable peut choisir d’emprunter une voie vers le succès répondant à tous les critères fonctionnels requis : celle de l’étiquette autoadhésive. Les étiquettes autoadhésives se sont forgé une réputation inégalée de fiabilité et de polyvalence à tous points de vue, à travers tous les segments de marchés finaux : l’alimentaire, les boissons, les produits pharmaceutiques et la grande distribution. Elles constituent un choix privilégié eu égard à la nature extrêmement stable du « sandwich » autoadhésif – un complexe fait d’un frontal imprimable revêtu d’une couche adhésive et du dorsal qui le supporte dans la presse. Fournies en bobines longues ou courtes, toujours sur leur 42 FOOD MAGAZINE N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 doublure dorsale par commodité, les étiquettes sont prêtes pour une personnalisation précise et lisible par n’importe laquelle des technologies d’impression d’informations variables, constituant leur identifiant unique. Ces étiquettes fonctionnelles sont destinées à répondre à différents besoins dans les environnements les plus divers. Elles assument toute une série de rôles importants. Elles identifient des articles distincts dans le commerce de détail, pour les applications de vente au poids, particulièrement des aliments frais. Ici, leur fonction de double lisibilité (c’est-à-dire, identifier correctement le contenu pour le consommateur et permettre à la caissière de scanner le code-barres) est cruciale. Elles peuvent également jouer un rôle majeur au niveau de l’authentification et de la garantie d’inviolabilité des produits. Une adaptabilité à toute épreuve L’éventail des substrats sur lesquels elles peuvent s’apposer s’étend du bois à la carte brute, en passant par le plastique (films ou contenants), le verre ou le carton ciré. Ceux-ci peuvent être chauds, froids, humides ou sortir du congélateur. Un large choix d’adhésifs garantit une adhérence fiable en toutes circonstances. Certains sont certifiés pour un contact direct avec les aliments (conformé- ment aux normes FDA et BfR). Mais ce n’est pas toute l’histoire. Le frontal de l’étiquette – sa face imprimable – doit pouvoir s’adapter à l’emballage sur lequel celle-ci sera appliquée. Pour les surfaces planes, aucun problème. Mais la situation est très différente avec un contenant plastique incurvé ou des surfaces difficiles, comme les polymères apolaires, répulsifs pour les adhésifs standards, ou, par exemple, les cocardes directement collées sur les fruits en libre-service au supermarché. Les conditions de stockage – mouillé, humide, surgelé, en particulier – influent également sur le choix du frontal. En outre, la lisibilité est essentielle (que ce soit à l’œil nu ou par les scanners). Les méthodes d’impression utilisées pour ces étiquettes imposent dès lors leurs propres contraintes au frontal choisi. Avec les étiquettes autoadhésives, la capacité de sélectionner un frontal privilégié ou spécial et de lui associer l’adhésif ad hoc, avec un dorsal idéalement adapté à la méthode d’application de l’étiquette envisagée, constitue un avantage considérable. Une compatibilité avec tous les procédés d’impression Les étiquettes autoadhésives, préimprimées au non, conviennent pour tous les procédés d’impression d’informations variables actuellement disponibles : thermique directe, ther-
motransfert, jet d’encre (y compris à plat) et laser. Elles combinent souvent des indications alphanumériques (nom de produit ou codearticle), lisibles par l’œil humain, et des identifiants numériques, tels que des codes-barres. Le code-barres simple, monodimensionnel, est rejoint aujourd’hui par des codes en deux, voire trois dimensions, basés sur la technologie 2D. Les étiquettes autoadhésives peuvent accepter les technologies de codes-barres les plus avancées – même celles associées aux techniques actuelles d’authentification des produits. Désormais à maturité, l’impression thermique directe, qui crée les images en utilisant de la chaleur sur des substrats thermosensibles, est essentiellement utilisée dans le commerce de détail, en particulier pour l’étiquetage des aliments vendus au poids. Elle conjugue facilité et fiabilité pour les applications à courte durée de vie, et produit des codesbarres relativement bon marché à des vitesses raisonnables. Ces caractéristiques font de l’impression thermique directe un choix évident pour l’identification des produits en transit et la traçabilité, par exemple pour la distribution des colis ou le marquage des suremballages et des palettes. On notera à cet égard que le Bisphénol-A (BPA) a traditionnellement été utilisé jusqu’ici comme révélateur d’image standard des papiers thermiques. Le débat actuel quant à sa possible toxicité a toutefois incité les fabricants de supports d’étiquettes autoadhésives thermiques à proposer des alternatives sans BPA pour les applications sensibles. Le thermotransfert, qui utilise des rubans encreurs défilant sous une tête thermique, est l’une des technologies d’impression d’informations variables les plus polyvalentes. Une flexibilité due à la grande diversité de rubans et de substrats récepteurs imprimables disponibles (dont beaucoup sont homologués UL), et à sa capacité à imprimer en couleurs. Ce procédé est essentiellement utilisé dans les applications industrielles. Le jet d’encre commence à prendre pied sur le marché de l’étiquette fonctionnelle, avec des dates de péremption et d’autres identifiants souvent ajoutés pendant l’impression bobine-bobine des étiquettes primaires pour aliments emballés, sur des presses modulaires pouvant inclure une unité d’impression numérique. Selon l’application concernée, l’étiquette peut être apposée sur l’emballage soit à la main, soit à l’aide d’une étiqueteuse manuelle. L’un dans l’autre, l’étiquette autoadhésive offre une flexibilité et une polyvalence inégalées, aussi bien pour une banale impression au quotidien d’étiquettes de denrées à poids variable, que dans des domaines plus pointus comme la RFID « intelligente », la traçabilité ou l’inviolabilité. Les transformateurs d’étiquettes autoadhésives en Europe et leurs fournisseurs de supportsd’étiquettes constituent une excellente source d’informations sur les possibilités étendues dont disposent les marques et les autres entre- Focus Emballage A propos de la FINAT La FINAT, fondée en 1958 à Paris et qui a son siège à La Haye, aux Pays-Bas, est l’association mondiale des fabricants d’étiquettes autoadhésives et des produits et services connexes. Avec 600 membres dans plus de 50 pays, la FINAT a beaucoup à offrir aux transformateurs d’étiquettes et à tous les fournisseurs de l’industrie de l’étiquetage en termes d’échanges d’informations et de possibilités de réseautage à l’international. www.finat.com prises actives dans le transport des marchandises sur des distances de plus en plus longues. Pour des volumes grands ou petits d’étiquettes à informations variables simples ou complexes, et ce quel que soit le procédé d’impression envisagé, l’on sera bien inspiré de parler avec son fabricant d’étiquettes autoadhésives pour savoir comment n’importe quel défi spécifique en matière d’étiquetage peut aujourd’hui être relevé avec succès et à moindre coût. (Source : FINAT) FOOD MAGAZINE N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 43
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