Un terroir complexe chargé d'histoire - FOOD MAGAZINE

INRA
Formation sur les prévisions
de rendement par télédétection
Innovation et R&D
Inventaire des mesures d’appui au financement
Maroc
L’Institut National de la Recherche Agronomique a organisé, du 12 au 14 octobre,
un atelier de formation sur les prévisions des rendements des cultures
grâce aux techniques de télédétection spatiale. Il s’agit du premier événement
du projet E-AGRI financé par la Commission Européenne. Ce projet a
pour objectif la diffusion et la promotion des technologies de prévision des
récoltes au Maroc, en Europe et en Asie. Des experts marocains, européens
et chinois ont d’ailleurs animé ces journées de formation, avec les zones
tests du Maroc et de la Chine comme cas d’études.
« Une des faiblesses
de la PME marocaine
opérant dans l’agroalimentaire
est le manque
d’innovation. Nos
produits agricoles sont
très peu valorisés »,
analyse Amine Berrada
Sounni, Président de la
FENAGRI (Fédération
Nationale de l’Agroalimentaire).
Partant de
ce constat, la FENA-
GRI a organisé, le
12 octobre dernier à
Casablanca, un atelier
Sardines
Une pénurie qui dérange
d’une demi-journée
sur le thème du financement
de la R&D et
de l’innovation. Une
trentaine d’entreprises
participantes ont
ainsi pu découvrir les
différentes subventions
et prestations
disponibles auprès
du CETIA, du GIAC
Agroalimentaire (diagnostic
stratégique),
de l’ANPME (Moussanada),
de l’OMPIC, du
Centre National pour
la Recherche Scientifique
et Technique, du
Centre Marocain de
l’Innovation (Intilak et
Tatwir), de R&D Maroc
(Innov’Act) et enfin de
la Direction de la Technologie
au Ministère de
l’Education Nationale
et de l’Enseignement
Supérieur.
Il est ressorti de cet
atelier qu’il existe donc
une multitude de subventions,
mais qu’elles
ne sont pas suffisamment
connues des entreprises,
faute d’une
centralisation de l’offre
et d’une cartographie
des compétences à
même d’accompagner
les opérateurs qui souhaitent
investir dans la
R&D. Nathalie Barbe,
Directrice Générale
du CETIA, propose
dans ce sens que des
réunions d’information
soient organisées en
région, afin de rassembler
entreprises,
instituts de recherche
et pouvoirs publics.
Pour les professionnels des produits de la mer, c’est la crise. L’approvisionnement
en sardines se raréfie en raison de conditions climatiques défavorables.
Participant à l’Anuga 2011, certaines entreprises s’expriment avec
regret : « nous avons beaucoup de demandes pour les sardines, mais nous
faisons face à un grand problème de ressources », affirme Amina Errami,
Responsable Commercial chez Silver Food. Faute de matière première,
certains opérateurs se sont penchés sur d’autres ressources afin de maintenir
la cadence de leurs unités de production. « En 2011, 30% seulement de notre
capacité de production a été exploitée. Entre temps, nous avons pensé à développer
de nouveaux produits, comme les conserves de petits maquereaux », confie Hicham
Bhaih, Responsable Marketing de Samara. Selon cette même source, les
prévisions de l’INRH quant à l’amélioration de la situation indiquent la fin
2012. A suivre !
FOOD MAGAZINE N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 9