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1.2. Analyse financière<br />
Le processus de budgétisation associé à la planification des activités, devrait être mieux<br />
coordonné au moment du virement, afin que l’ADRB affine précisément son besoin en amont.<br />
Au 31/01/2011 il devrait rester 11 mois à couvrir et par conséquent 45,8 % du budget à<br />
consommer. Le tableau d’analyse budgétaire en annexe 7 indique que trois postes sont<br />
actuellement surconsommés à savoir :<br />
- 116 Entretien bureau et matériel de Bureau + 262 %<br />
- 406 Matériel didactique + 40, 25 %<br />
- 606 Matériel et Outils TP + 87, 36 %<br />
Pour les autres postes, on note qu’il reste globalement 57 % du budget.<br />
1.2.1. Procédure comptable<br />
L’organisation entre les postes de gestionnaire et de comptable tel que définie actuellement n’est<br />
pas bien adaptée.<br />
Comme nous l’avons vu plus haut, un risque fort a été identifié puisqu’il est arrivé qu’une même<br />
personne définisse les besoins, effectue des achats, réceptionne les biens, les utilise et fasse<br />
valider la liste des biens achetés par un intérimaire du Coordonnateur des projets sans que le<br />
titulaire, la responsable administrative ni le gestionnaire ne valident ces achats. Cela entraine<br />
des avances financières élevées faites aux responsables des domaines pour payer leurs<br />
créanciers, sans même que le besoin ait pu être validé ni le contrat négocié par un tiers. Ce mode<br />
de gestion fait prendre des risques financiers considérables à l’organisation, et de plus ne<br />
respecte pas les instructions mentionnées dans le manuel des procédures. L’équipe d’évaluation<br />
déplore l’utilisation systématique des avances et cette pratique qui consiste à ne pas passer par<br />
les procédures des acquisitions telles que contenues dans le manuel des procédures. L’utilisation<br />
des avances ne doit pas être systématique. Et quand l’avance est inévitable, l’épuration ne doit<br />
pas non plus dispenser des procédures normales d’acquisition et de validation.<br />
Un autre risque a été identifié : il concerne les montants importants retirés à la banque à<br />
N’Djamena et amené à la caisse ADRB à Ati (ex : en date du 20 juin 2011, l’ADRB disposait de 62<br />
millions en caisse). Pour autant, puisqu’il n’y a pas de banque sur Ati, le retrait d’argent ne peut<br />
se faire qu’à N’Djamena ; et puisque les trajets en voiture ne sont pas 100% sécurisés, l’ADRB a<br />
fait le choix de ne retirer l’argent qu’occasionnellement mais de retirer des montants élevés. Il<br />
pourrait être envisagé que l’ADRB retire des montants un peu moins importants (5 000 000<br />
FCFA) sans tomber en rupture de stock. La ville d’Ati est régulièrement desservie par les avions<br />
du PAM une à deux fois par semaine. Ces vols pourraient être utilisés pour alimenter la caisse.<br />
Un autre constat concerne le logiciel comptable « Ciel Evolution », qui est à la fois mal maitrisé<br />
par les employés et dont les fonctions ne les satisfont pas. Ce point a déjà été soulevé à plusieurs<br />
occasions, et un appui a été proposé. Néanmoins le logiciel dans sa globalité ne semble pas être<br />
apprécié.<br />
Constats :<br />
• Il manque la description d’une procédure des dépenses, qui décrirait les mécanismes<br />
d’autorisation, d’engagement, de liquidation des dépenses et enfin de paiement.<br />
Les avances faites aux responsables de domaines sont bien trop importantes, et suivent un<br />
mode de gestion à risque financier élevé.<br />
• Le logiciel « Ciel Evolution » est mal maitrisé et ne répond pas aux besoins de l’équipe<br />
ADRB. En particulier il ne permet pas de tenir une comptabilité analytique par bailleur. En<br />
fait il est mieux adapté aux sociétés commerciales qu’aux ONG.<br />
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