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pertinent d’introduire des techniques de préservation des ressources naturelles, afin de réduire<br />

la consommation de bois (de cuisson et de construction) notamment, et de favoriser le<br />

reboisement.<br />

<strong>Recommandation</strong>s<br />

Les nouveaux bâtiments qui doivent être construits pourraient utiliser des procédés de<br />

fabrication de brique évitant toute combustion de bois. Les briques de terres compressées,<br />

fabriquées à partir de terre et de ciment, et à l’aide d’une compresseuse, seraient bien adaptées.<br />

Certains projets ont déjà expérimenté cette technique avec brio au Tchad (ex : World Concern à<br />

l’Est du Tchad). De plus un fabriquant tchadien construit déjà des compresseuses dans la ville de<br />

Sahr. Cette technique est par ailleurs largement développée dans de nombreux autres pays 3 .<br />

Certes il y a aussi la possibilité d’utiliser la bouse de vache pour la cuisson des briques, mais un<br />

tel procédé constitue une importante perte de matière organique dans le sol. Or la matière<br />

organique permet de structurer le sol (l’eau peut être retenue, et la micro faune exister), et de le<br />

rendre fertile. C’est pourquoi pour maintenir les sols vivants, et donc lutter contre la<br />

désertification il est important de valoriser toute matière organique présente.<br />

Aussi, il pourrait être envisagé de mettre en place des toilettes écologiques. Elles ont la<br />

particularité de ne pas utiliser d’eau (ce qui est déjà le cas), mais surtout de valoriser les<br />

déjections humaines comme matière fertilisante pour les sols, et ainsi favoriser le reboisement.<br />

Plusieurs techniques existent dont la plus simple est la technique « Arborloo » qui consiste à<br />

avoir une structure de toilette mobile et à déplacer la structure une fois le trou remplit aux 2/3<br />

(le 1/3 supérieur étant uniquement constitué de terre pour éviter tout risque de contamination<br />

à la surface). Un arbuste est planté au dessus de cet espace, afin qu’il tire bénéfice des matières<br />

fécales. Une organisation tchadienne travaille déjà au développement de telles techniques dans<br />

le pays 4 . Par ailleurs plusieurs travaux ont été menés par le Groupe URD pour connaître la<br />

position des autorités religieuses tchadiennes sur ce sujet, et aucune objection n’a été émise.<br />

Une autre perspective serait d’avoir un ou plusieurs cuiseurs solaires au centre, afin que<br />

les visiteurs soient informés de l’existence de telles techniques et éventuellement de les<br />

vulgariser. Il faudrait pour cela travailler avec les organismes travaillant déjà sur cette<br />

problématique au Tchad (Tchad solaire, Bolivia Inti).<br />

Des documents techniques ont été remis à l’équipe ADRB pour chacune de ces techniques, ainsi<br />

que les contacts des organismes tchadiens travaillant dans ces différents domaines.<br />

L’implantation et la vulgarisation de telles techniques permettrait au centre de devenir une sorte<br />

de centre modèle en matière de préservation de l’environnement, en proposant des techniques<br />

simples, peu coûteuses, facilement duplicables et respectueuses de l’environnement. Cela<br />

pourrait à moindre coût être un attrait supplémentaire pour que d’autres organisations viennent<br />

organiser un évènement sur ce lieu, et ainsi améliorer le compte d’exploitation propre du centre.<br />

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………<br />

3 Voir documentation fournie sur le sujet en version électronique à l’équipe ADRB.<br />

4 Les contacts de toutes ces organisations référents ont été donnés au responsable programme par mail.<br />

33 | P a g e

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