Diagnostic de la performance d'endurance - Swiss Olympic
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Contrôle <strong>de</strong> qualité <strong>Swiss</strong> <strong>Olympic</strong><br />
SWISS OLYMPIC MEDICAL CENTERS<br />
Si un test est interrompu avant <strong>la</strong> fin d’un palier (3 minutes), on<br />
interpole <strong>la</strong> puissance produite à partir du temps écoulé au palier<br />
considéré.<br />
Par exemple, si l’athlète a terminé le palier à 14.4 km/h et qu’il a<br />
couru pendant 1 minute à 16.2 km/h, <strong>la</strong> puissance maximale<br />
produite sera <strong>de</strong> 15 km/h = 14.4km/h + 0.6 km/h (1/3 du palier<br />
<strong>de</strong> puissance <strong>de</strong> 1.8 km/h, puisque 1 minute correspond à un<br />
tiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée prévue <strong>de</strong> 3 minutes du <strong>de</strong>rnier palier).<br />
En plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance anaérobie (seuil anaérobie), <strong>la</strong> capacité<br />
aérobie (durée maximale pendant <strong>la</strong>quelle un sujet est capable<br />
<strong>de</strong> maintenir un effort physique à une intensité correspondant au<br />
seuil anaérobie) constitue également une qualité très importante<br />
pour les athlètes d’endurance engagés dans <strong>de</strong>s compétition<br />
dont <strong>la</strong> durée dépasse une heure 21,42 . La capacité d’endurance,<br />
qui dépend notamment <strong>de</strong> l’efficacité du métabolisme <strong>de</strong>s<br />
graisses et <strong>de</strong> l’économie <strong>de</strong> mouvement dans <strong>la</strong> course à pieds<br />
21 , ne peut pas être évaluée directement au moyen d’un test par<br />
paliers avec mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ctatémie à l’effort.<br />
Conseils d’entraînement<br />
Le choix d’une « bonne » intensité d’effort est essentiel pour<br />
l’optimisation <strong>de</strong> l’efficacité d’un entraînement d’endurance. Or,<br />
pour formuler <strong>de</strong>s conseils d’entraînement <strong>de</strong> manière judicieuse,<br />
il faut se baser sur une intensité définie par <strong>la</strong> réponse <strong>la</strong>ctique à<br />
l’effort <strong>de</strong> chaque individu. La détermination du seuil individuel du<br />
<strong>la</strong>ctate, permet d’une part d’intégrer le fait qu’un athlète au<br />
bénéfice d’une bonne endurance présente un maximal <strong>la</strong>ctate<br />
steady state à une concentration <strong>la</strong>ctique inférieure<br />
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