Diagnostic de la performance d'endurance - Swiss Olympic
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Contrôle <strong>de</strong> qualité <strong>Swiss</strong> <strong>Olympic</strong><br />
SWISS OLYMPIC MEDICAL CENTERS<br />
Problèmes d’interprétation<br />
Interprétation d’une modification <strong>de</strong> l’endurance<br />
Niveau sous-maximal<br />
Niveau maximal<br />
Différence sous-maximal / maximal<br />
Les paramètres permettent d’interpréter les modifications<br />
d’endurance observées lors <strong>de</strong> tests <strong>de</strong> <strong>performance</strong> répétés.<br />
Il s’agit par ordre d’importance:<br />
(en combinaison)<br />
1. Courbe <strong>la</strong>ctate/puissance (y c. Puissance à 4mmol/l et seuil<br />
individuel du <strong>la</strong>ctate)<br />
2. Borg<br />
3. Fréquence cardiaque<br />
1. Puissance maximale<br />
2. (VO2max)<br />
3. (Fréquence cardiaque maximale)<br />
Si les valeurs sous-maximales et maximales n’évoluent pas dans<br />
le même sens (p.ex. taux <strong>de</strong> <strong>la</strong>ctate sous-maximal et fréquence<br />
cardiaque inférieurs, en présence d’une puissance maximale<br />
inchangée), on parle d’une amélioration/péjoration sélective <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> <strong>performance</strong> aérobie.<br />
Différences minimales impliquant une modification d’endurance significative<br />
L’un <strong>de</strong>s buts importants <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> <strong>performance</strong> est<br />
l’évaluation <strong>de</strong>s réponses à l’entraînement. Or, pour savoir dans<br />
quelle mesure une modification <strong>de</strong>s paramètres mesurés reflète<br />
réellement une modification <strong>de</strong> l’état d’entraînement, il faut se<br />
souvenir que les paramètres mesurés varient aussi sous<br />
l’influence <strong>de</strong> facteurs sans rapport avec l’entraînement<br />
proprement dit. Les fluctuations <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s tests sont aussi<br />
le fait d’une variabilité technique liée aux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mesure et<br />
d’une variabilité biologique. La variabilité technique est<br />
normalement très faible, tandis que <strong>la</strong> variabilité biologique peut<br />
être influencée par différents facteurs (prise d’hydrates <strong>de</strong><br />
carbone, consommation <strong>de</strong> caféine, efforts antérieurs, état<br />
d’hydratation, facteurs <strong>de</strong> l’environnement, accoutumance,<br />
matériel). Après standardisation <strong>de</strong> ces facteurs, on a trouvé<br />
chez <strong>de</strong>s sujets <strong>de</strong> sexe masculin bien entraînés une variabilité<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion vitesse/réponse <strong>la</strong>ctique (seuils à 2, 3, 4 mmol/l,<br />
1mmol/l au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> base, <strong>la</strong>ctate breakpoint) <strong>de</strong><br />
1.5-3% (ce qui correspond à 0.25-0.45 km/h à <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> 15<br />
km/h). Pour démontrer une modification physiologique <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
réponse <strong>la</strong>ctique, il faut par conséquent non seulement<br />
standardiser les facteurs d’influence, mais encore tenir compte<br />
d’une variabilité biologique <strong>de</strong> 1.5-3% 38/51/52 .<br />
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