HUILES CASTROL.pdf
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28<br />
Le cahier des charges de l'huile<br />
Température de l'huile<br />
Variation de viscosité des huiles moteur de <strong>CASTROL</strong><br />
en fonction de la température<br />
Bien que l'huile Castrol de FORMULA RS 5W 50 ait réussi à satisfaire les conditions requises pour les guides<br />
de soupapes des moteurs de course, on a développé une version 10 W 60 . Grâce à cette dernière<br />
combinaison, complètement de synthèse, la viscosité reste basse à faible température et est relativement<br />
très élevée à haute température.<br />
qui dissout bien tous les additifs . De telles<br />
huiles sont dénommées "semi-synthétiques", ce<br />
qui ne veut pas dire qu'elles sont constituées<br />
pour moitié d'huile de synthèse .<br />
Depuis quelques années, on a développé un<br />
nouveau type d'huiles minérales de base<br />
dénommées "huiles d'hydrocraquage" . Sous<br />
l'action de températures élevées et surtout de<br />
pressions élevées, on arrive à combiner de<br />
l'hydrogène à des huiles minérales de base, et<br />
les huiles nouvelles obtenues dans ces conditions<br />
sont dénommées huiles de "craquage", ou<br />
de cracking selon le terme anglais des pétroliers<br />
. Toutes ces huiles nouvelles présentent un<br />
indice de viscosité très élevé .<br />
Ces huiles de base se sont révélées moins onéreuses<br />
que les huiles de base synthétiques tout<br />
en présentant cependant de grands avantages<br />
par rapport aux huiles minérales courantes . Ces<br />
huiles d'hydrocraquage peuvent être combinées<br />
à la fois aux huiles minérales ordinaires et aux<br />
huiles de synthèse, selon les propriétés que l'on<br />
souhaite obtenir .<br />
4 .3 .8 . Les mélanges d'huile<br />
Il est prudent de ne pas mélanger des huiles de<br />
marques, de viscosités et de qualités différentes<br />
. Bien entendu, il vaut mieux procéder à<br />
un mélange que de rouler avec un niveau<br />
d'huile trop bas et de risquer la destruction du<br />
moteur. Afin de toujours permettre un "dépannage"<br />
par une huile quelconque, les huiles sont<br />
miscibles entre elles, mais il vaut toujours mieux<br />
utiliser une huile de première qualité de la<br />
même marque et il est conseillé pour cela<br />
d'emporter toujours dans sa voiture au moins<br />
un bidon de son huile "favorite" . On peut ainsi<br />
toujours faire face à une baisse intempestive du<br />
SAE J 300<br />
niveau d'huile qui se manifeste par l'allumage<br />
du témoin de pression d'huile à l'accélération ou<br />
au freinage . . . et compléter le niveau sans crainte<br />
lorsque l'on effectue un long trajet loin de<br />
chez soi.<br />
Prenez l'habitude de surveiller votre niveau<br />
d'huile vous-mêmes, lorsqu'il est bien fixé, par<br />
exemple le matin avant le premier démarrage .<br />
Vous verrez non seulement l'huile . . . et sa couleur<br />
de plus en plus "fatiguée", mais aussi<br />
d'autres anomalies du moteur. Si vous êtes obligé<br />
de procéder à un mélange d'huiles, suivez<br />
ce conseil : mélangez de préférence des huiles<br />
de même viscosité SAE W et de mêmes spécifications<br />
CCMC, par exemple une huile SAE<br />
10W 30 CCMC G5/PD2 de marque A avec une<br />
huile 10 W-40 CCMC G5/PD2 de marque B .<br />
Lorsqu'une huile de même viscosité n'est pas<br />
disponible mais que l'on peut disposer d'une<br />
huile de viscosité plus élevée, cette dernière va<br />
élever la viscosité du mélange . Cette dernière<br />
conséquence est sans danger dans les pays<br />
chauds mais si vous êtes aux sports d'hiver,<br />
vous devez repartir avec un moteur très froid et<br />
il vaut mieux compléter le plein avec un huile de<br />
plus faible viscosité W .<br />
S'il s'agit d'un moteur Diesel, veillez à ce que<br />
l'huile porte l'indication CCMC PD2 . Si une telle<br />
qualité d'huile n'est pas disponible, choisissez<br />
alors une huile avec une spécification API CD,<br />
par exemple API SG/CD . Pour les moteurs à<br />
allumage commandé (à essence), on choisira<br />
de préférence une spécification CCMC G4 ou<br />
G5, une qualité API pouvant encore être utilisée<br />
pour compléter le niveau .<br />
En cas de mélanges d'huiles, il peut également<br />
se poser des problèmes avec les joints d'étanchéité<br />
à l'huile . Voir le chapitre 4 .5 .1 .<br />
4.4 REFROIDIR<br />
La fonction réfrigération de l'huile de graissage<br />
est devenue toujours plus importante au cours<br />
du temps . Cela provient du fait que la température<br />
de fonctionnement du moteur a beaucoup<br />
augmenté . La puissance par litre de cylindrée<br />
est continuellement croissante et dépasse 75<br />
kw par litre . Les pistons sont maintenant principalement<br />
refroidis par les projections d'huile qui<br />
sont réalisées sur le dessous du piston . Ceci<br />
est particulièrement vrai pour les moteurs suralimentés<br />
car les températures de piston y sont<br />
maximales, l'échange de chaleur étant directement<br />
fonction de la densité des gaz qui est<br />
alors maximale . La température de l'huile<br />
dépend beaucoup également de la vitesse de<br />
rotation du moteur car l'huile est presque seule<br />
pour évacuer les pertes mécaniques qui sont<br />
alors maximales à régime élevé . Pour maintenir<br />
la viscosité de l'huile à une valeur suffisante, il<br />
faut en abaisser la température locale et pour<br />
cela, il faut faire circuler des débits d'huile<br />
importants qui ont surtout pour fonction de<br />
refroidir . Ceci explique pourquoi les moteurs<br />
modernes sont dotés de pompe à huile qui sont<br />
capables d'un tel débit (souvenez vous du chapitre<br />
3 .4.2 . : le nouveau moteur BMW vide son<br />
carter d'huile en 6 secondes, pas moins !) .<br />
Le maintien des parois de la chambre de combustion<br />
à une température élevée réduit les<br />
pertes thermiques des gaz brûlés en cours de<br />
détente et réduit en conséquence la consommation<br />
de carburant du moteur . Ce fait était<br />
bien connu autrefois ; les moteurs refroidis à<br />
l'air (comme le moteur de la 2CV Citroën)<br />
avaient un meilleur rendement global mais leur<br />
huile de graissage était si chaude (les ailettes<br />
de refroidissement de la culasse atteignaient<br />
300° C) qu'il fallait obligatoirement prévoir un<br />
radiateur d'huile relativement onéreux . Dans de<br />
tels moteurs, la température du piston était très<br />
élevée, et le pied de bielle était équipé en général<br />
un gicleur d'huile qui arrosait fortement le<br />
piston . Ces moteurs, dont il existe encore de<br />
nombreux exemples sur les motocycles, ne sont<br />
pas seulement refroidis à l'air mais `à l'huile et à<br />
l'air" .<br />
Sur les moteurs de voiture actuels, on tend de<br />
plus en plus à utiliser des circuits de refroidissement<br />
fermés (à vase d'expansion) avec un liquide<br />
de refroidissement au glycol à moins de 50%<br />
d'eau qui, non seulement ne gèle pas, mais en<br />
plus n'attaque pas à chaud les collecteurs en<br />
matière plastique de radiateurs à feuilles d'aluminium<br />
empilées, inventés par Ferodo (actuellement<br />
Valeo) et largement utilisés en Europe,<br />
notamment en France et par VW . Grâce à ces<br />
nouveaux circuits de refroidissement, on atteint<br />
maintenant 110° C au radiateur sans bouillir et<br />
le rendement du moteur est meilleur, mais<br />
l'huile est plus chaude ! . . .<br />
Les températures d'huile moteur les plus élevées<br />
se rencontrent dans les gorges des segments<br />
coup de feu et dans les guides des soupapes<br />
d'échappement où il n'est pas rare<br />
d'atteindre 300° C, et même plus avec les<br />
moteurs turbo Diesel . Comme en ces emplace-