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Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane - Comité français ...

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! D2 – Région du c<strong>or</strong>rid<strong>or</strong> central : relief surbaissé sur roches plutoniques ou vulcanosédimentaires<br />

; subdivisée en deux sous-régions suivant <strong>la</strong> nature du substrat :<br />

D2(a) – Sous-région plutonique de <strong>la</strong> haute vallée du Grand Inini : substratum<br />

granitoïde avec un relief de petits chaînons et de collines surbaissées ;<br />

D2(b) – Sous-région centrale de <strong>la</strong> haute vallée de <strong>la</strong> Waki : substratum géologique<br />

principalement Paramaca ; relief effacé du grand « f<strong>la</strong>t », limitée sur l’axe est-ouest par<br />

les puissants reliefs de gabbros.<br />

! D3 – Région centre et est du Massif tabu<strong>la</strong>ire et de Camopi : vaste zone au relief<br />

tourmenté et hétérogène, f<strong>or</strong>mée de puissants massifs, de chaînons ou de petites<br />

collines ; substratum essentiellement Paramaca ; milieux très divers. Au contact de<br />

l’Oyapock, une extension de granitoïdes est à rapprocher des régions plutoniques<br />

voisines. Fl<strong>or</strong>e sub-montagnarde exceptionnelle, quelques inselbergs très riches<br />

fl<strong>or</strong>istiquement.<br />

! D4 – Région sud-ouest du Litani : zone Paramaca au relief peu marqué ; surface en<br />

f<strong>or</strong>me digitée au milieu du tiers occidental de <strong>la</strong> province sud.<br />

E – La pénép<strong>la</strong>ine méridionale ou domaine granito-gneissique méridional<br />

L’ensemble géologique<br />

Cet ensemble plutonique représente environ 20% du territoire guyanais. Le relief est f<strong>or</strong>mé d’une<br />

succession de collines convexes surbaissées. Il s’élève graduellement vers le sud et <strong>la</strong> frontière<br />

brésilienne coïncide grossièrement avec <strong>la</strong> ligne de partage des eaux. <strong>Quel</strong>ques inselbergs et<br />

savanes-roches brisent <strong>la</strong> monotonie du paysage ; plus nombreux à l’extrême sud-ouest, ils f<strong>or</strong>ment<br />

les « Monts Tumuc-Humac » qui culminent à 700 m. On a pu distinguer un synclin<strong>or</strong>um des Tumuc-<br />

Humac constitué de faciès très métam<strong>or</strong>phiques (métavolcaniques et métasédiments ?).<br />

Les régions naturelles<br />

! E1 – Région de <strong>la</strong> pénép<strong>la</strong>ine du sud : compartimentée sur les bassins versants des<br />

principaux cours d’eau. C’est par ailleurs une région re<strong>la</strong>tivement peu arrosée, où <strong>la</strong><br />

saison sèche est par conséquent plus contraignante sur les <strong>or</strong>ganismes. Les deux fleuves<br />

frontaliers y prennent leurs sources, et on y retrouve ainsi un f<strong>or</strong>t taux d’endémisme<br />

chez les poissons dont les affinités surinamiennes d’une part à l’ouest et amazoniennes<br />

d’autre part à l’est se font vis-à-vis entre les deux bassins du Maroni et de l’Oyapock.<br />

E1(a) – Sous-région ouest du haut Marouini et du Litani : fl<strong>or</strong>e et faune à affinités<br />

surinamiennes ;<br />

E1(b) – Sous-région centre du haut Tampock : intermédiaire avec de nombreux<br />

inselbergs ;<br />

E1(c) – Sous-région est du haut Camopi et de Trois-Sauts : f<strong>or</strong>me, dans le tiers <strong>or</strong>iental,<br />

le haut bassin de l’Oyapock. Grande richesse fl<strong>or</strong>istique, <strong>or</strong>nithologique et ichtyologique.<br />

! E2 – Région du Massif des Tumuc-Humac : relief accidenté de <strong>la</strong> ceinture<br />

métam<strong>or</strong>phique ; richesse fl<strong>or</strong>istique élevée.<br />

La définition présentée ici de 15 régions et 21 sous-régions naturelles repose sur l’analyse de<br />

l’hétérogénéité du territoire guyanais, en superposant les inf<strong>or</strong>mations disponibles concernant <strong>la</strong><br />

nature du substratum géologique, les caractéristiques du relief, les variations climatiques et les<br />

dominantes phytogéographiques. Bien souvent, l’analyse des peuplements faunistiques (oiseaux,<br />

mammifères, poissons, batraciens, reptiles) c<strong>or</strong>rob<strong>or</strong>e ce zonage même si les connaissances sur les<br />

<strong>vert</strong>ébrés sont moins étendues sur le territoire que ne le sont celles sur <strong>la</strong> botanique.<br />

Les régions naturelles sont définies, le plus souvent possible, sur des discontinuités<br />

environnementales f<strong>or</strong>tes. Un niveau sub<strong>or</strong>donné, <strong>la</strong> sous-région naturelle, a été retenu <strong>pour</strong><br />

exprimer les variations climatiques et/ou biogéographiques dont les variations sur le terrain sont<br />

évidemment moins tranchées que ne le sont les limites géologiques.<br />

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