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Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane - Comité français ...

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présentent, les dunes et les <strong>la</strong>ndes côtières, les p<strong>la</strong>ges et lidos, les f<strong>or</strong>êts et zones boisées côtières,<br />

les îlots inhabités, les parties naturelles des estuaires, des rias ou abers et des caps, les marais, les<br />

vasières, les zones humides et milieux temp<strong>or</strong>airement immergés ainsi que les zones de repos, de<br />

nidification et de gagnage de l’avifaune désignée par <strong>la</strong> directive européenne nº 79-409 du 2 avril<br />

1979 concernant <strong>la</strong> conservation des oiseaux sauvages et, dans les départements d’outre-mer, les<br />

récifs c<strong>or</strong>alliens, les <strong>la</strong>gons et les mangroves. »<br />

La bande côtière guyanaise et <strong>la</strong> mangrove se trouvent ainsi exclues de toute exploitation. Les<br />

limites des remontées des eaux salées dans les fleuves litt<strong>or</strong>aux sont également susceptibles<br />

d’entrer dans le cadre de <strong>la</strong> loi Litt<strong>or</strong>al.<br />

" Les arrêtés préfect<strong>or</strong>aux de protection de biotope<br />

Il ne reste plus qu’un seul arrêté préfect<strong>or</strong>al de protection de biotope (APPB) en vigueur : les<br />

Sables b<strong>la</strong>ncs de Mana. Il permet <strong>la</strong> protection d’un secteur d’intérêt <strong>pour</strong> <strong>la</strong> conservation des<br />

milieux particuliers que sont les f<strong>or</strong>êts sur sables b<strong>la</strong>ncs. Cet arrêté de protection ne rejette pas<br />

explicitement l’exploitation minière, mais prévoit dans son article 1 er que « toute coupe d'arbres ou<br />

déf<strong>or</strong>estation liées à l'exploitation f<strong>or</strong>estière, à l'agriculture, ou autres » sont interdites ; ce qui en<br />

exclut également les activités extractives.<br />

Un second APPB existait et concernait <strong>la</strong> f<strong>or</strong>êt du Grand Matoury. Au moment de <strong>la</strong> création de <strong>la</strong><br />

réserve nationale de Grand Matoury, l’arrêté a été abrogé. Pour inf<strong>or</strong>mation, les dispositions<br />

réglementaires prévoyaient que « l’exploitation f<strong>or</strong>estière (bois et dérivés), l'agriculture,<br />

l’exploitation minière, l’extraction de matériaux et tous prélèvements sur <strong>la</strong> fl<strong>or</strong>e sont interdits à<br />

l’intérieur du périmètre délimité ».<br />

Il en est de même <strong>pour</strong> l’APPB de Saül, abrogé à <strong>la</strong> signature du Parc amazonien, qui prévoyait<br />

également le même type de dispositions réglementaires : « sont interdits sur l'ensemble du<br />

périmètre de l'arrêté de protection des biotopes de <strong>la</strong> région de Saül figurant au p<strong>la</strong>n annexé au<br />

présent arrêté :<br />

- Toute déf<strong>or</strong>estation liée à l'exploitation f<strong>or</strong>estière à l'agriculture et autres ;<br />

- L'extraction de matériaux ;<br />

- La construction de bâtiments »<br />

Notons cependant que le périmètre de l’APPB de Saül n’a pas été versé en totalité à <strong>la</strong> zone cœur du<br />

Parc amazonien. Cet espace naturel remarquable se trouve donc actuellement non protégé.<br />

" Les zones humides conservées au titre de <strong>la</strong> convention de Ramsar<br />

La convention de Ramsar vise à <strong>la</strong> conservation et à l’utilisation durables des zones humides<br />

reconnues d’imp<strong>or</strong>tance internationale, particulièrement comme habitat <strong>pour</strong> les oiseaux d’eau. La<br />

France a inscrit <strong>la</strong> Basse-Mana et les Marais de Kaw-Roura sur <strong>la</strong> liste Ramsar. Ce sont près de<br />

150 000 ha de marais et près de 47 000 ha de zone marine qui se trouvent ainsi désignés.<br />

L’objectif de cette convention internationale est « d'enrayer, à présent et dans l'<strong>avenir</strong>, les<br />

empiétements progressifs sur ces zones humides » et leur disparition. Elles constituent, en effet,<br />

« une ressource de grande valeur économique, culturelle, scientifique et récréative, dont <strong>la</strong><br />

disparition serait irréparable ». Chaque Partie contractante s’engage, outre <strong>la</strong> désignation de zones<br />

humides selon les dispositions prévues, à mettre en œuvre toutes les mesures utiles <strong>pour</strong> fav<strong>or</strong>iser<br />

<strong>la</strong> conservation et une utilisation rationnelle de ces zones humides, « en créant des réserves<br />

naturelles » et « <strong>pour</strong>voit de façon adéquate à leur surveil<strong>la</strong>nce ».<br />

Chaque pays doit assurer un suivi de toutes modifications « des caractéristiques écologiques des<br />

zones humides situées sur son territoire et inscrites sur <strong>la</strong> Liste, qui se sont produites, ou sont en<br />

train ou susceptibles de se produire, par suite d'évolutions technologiques, de pollution ou d'une<br />

autre intervention humaine ». Ces inf<strong>or</strong>mations doivent être transmises sans dé<strong>la</strong>i au secrétariat de<br />

<strong>la</strong> convention.<br />

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