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Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane - Comité français ...

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sur <strong>la</strong> base d’un PER engendre souvent moins de 20 000 mètres cubes de terrassement au<br />

total afin de permettre une prise de décision éc<strong>la</strong>irée.<br />

4. Il est par ailleurs urgent et nécessaire de faire évoluer les procédures de délivrance d’AEX<br />

<strong>pour</strong> une mise en cohérence avec celles des PER, au regard des volumes de terrassement<br />

engendrés. De plus, il est inadmissible, eu égard aux conséquences de l’exploitation aurifère<br />

sur l’eau, que le droit applicable tire purement et simplement un trait sur les dispositifs de<br />

protection de l’eau et du milieu aquatique prévus par le code de l’environnement. Il faut à ce<br />

titre que <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture eau prévoit que les AEX sont soumises à aut<strong>or</strong>isation, et que <strong>la</strong><br />

procédure implique a minima une enquête publique d’une durée de 15 jours (articles R**.11-<br />

4 du code de l’expropriation et R.214-8 du code de l’environnement).<br />

5. Afin de c<strong>la</strong>rifier le champ d’application des aut<strong>or</strong>isations d’exploitation en gisement<br />

primaire, il serait souhaitable que <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion interdise ce type de pratique<br />

(l’exploitation primaire sous cou<strong>vert</strong> d’AEX) ou prévoit les garanties nécessaires en<br />

<strong>contre</strong>partie en cas d’exploitation primaire.<br />

6. Par rapp<strong>or</strong>t à <strong>la</strong> faiblesse des notices d’impact des PER et AEX, il faudrait a minima une<br />

circu<strong>la</strong>ire <strong>pour</strong> fixer le niveau de précision des inventaires, afin que le pétitionnaire soit<br />

en mesure de déterminer un état initial du site reflétant véritablement l’existant. Cet état<br />

initial <strong>pour</strong>rait être repris en fin d’exploitation <strong>pour</strong> mieux connaître les impacts de<br />

l’exploitation minière.<br />

7. Il imp<strong>or</strong>te de faciliter le travail de l’administration et <strong>la</strong> participation du public dans le<br />

cadre de l’instruction des dossiers miniers et donc de généraliser les demandes conjointes<br />

<strong>pour</strong> permis (ou AEX), aut<strong>or</strong>isation ICPE et arrêté d'ou<strong>vert</strong>ure des travaux miniers (AOTM).<br />

8. Les articles 9, 25, 68 et 68-9 du code minier, excluant l’octroi de PER, concessions, AEX<br />

et PEX aux demandeurs s'ils ne possèdent pas les capacités techniques et financières <strong>pour</strong><br />

mener à bien les travaux d'exploitation dans les conditions prévues par les articles 68-2 et<br />

68-20 doivent être sérieusement mis en œuvre par l’administration.<br />

A l’image du dispositif mis en p<strong>la</strong>ce en matière de carrières (voir article L. 515-4 du<br />

code de l’environnement), il est nécessaire que le passif environnemental des exploitant<br />

soit pris en compte l<strong>or</strong>s de l’octroi de permis et aut<strong>or</strong>isations au titre de <strong>la</strong> police des mines.<br />

Une modification du code minier devra être entreprise sur ce point.<br />

9. Conscientes de leurs droits, les associations guyanaises ont sollicité à plusieurs reprises<br />

d’être consultées sur <strong>la</strong> base de dossiers tangibles. Aujourd’hui, elles sont consultées au sujet<br />

des AEX sur <strong>la</strong> base d’un dossier avec des inf<strong>or</strong>mations plus complètes et ont donc un<br />

meilleur accès à l’inf<strong>or</strong>mation re<strong>la</strong>tive à l’activité aurifère. La situation tend aussi à<br />

s’améli<strong>or</strong>er sur les autres permis, mais les associations manquent enc<strong>or</strong>e de recul <strong>pour</strong> savoir<br />

si cette améli<strong>or</strong>ation est réellement acquise.<br />

10. L’administration devrait communiquer dans le dé<strong>la</strong>i d’un mois imparti par <strong>la</strong> loi les documents<br />

administratifs.<br />

11. Le préfet devrait s’assurer de l’équilibre des pouvoirs au sein de ses services techniques, afin<br />

que <strong>la</strong> pluralité d’avis rendus lui permettre de prendre ses décisions sur une base vraiment<br />

éc<strong>la</strong>irée.<br />

12. Ouvrir <strong>la</strong> composition de <strong>la</strong> commission départementale des mines à de nouveaux<br />

membres, en particulier aux usagers de l'eau (Ligue de Canoë et Kayak ou Compagnie des<br />

Guides de <strong>Guyane</strong>), au parc Amazonien en <strong>Guyane</strong> (l<strong>or</strong>sque le ou les permis demandés<br />

concernent l'enveloppe maximale du PAG) et éventuellement aux producteurs d'eau potable.<br />

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