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simulation numerique de la combustion diphasique - cerfacs

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La condition aux limites <strong>de</strong> sortie influence en particulier l’évolution <strong>de</strong> l’énergie acoustique<br />

définie pour une on<strong>de</strong> p<strong>la</strong>ne par :<br />

e t = p′ 2<br />

2ρ 0 c 2 + ρu′ 2<br />

2<br />

= c2 ρ ′ 2<br />

2ρ 0<br />

+ ρu′ 2<br />

2 . (2.13)<br />

Elle agit donc sur l’équilibre <strong>de</strong> l’énergie totale acoustique E t = ∫ L<br />

0 e t dx que l’on exprime par :<br />

dE t<br />

dt + u 0 [e t (L, t) − e t (0, t)] + [J(L, t) − J(0, t)] = 0 (2.14)<br />

où J = u ′ p ′ = ρcu ′2 est le flux acoustique qui illustre les effets <strong>de</strong>s frontières. Dans le cas étudié,<br />

les on<strong>de</strong>s n’atteignent pas l’entrée, d’où : e t (0, t) = 0 et J(0, t) = 0. L’équation (2.14) s’écrit<br />

alors :<br />

dE t<br />

dt + u 0e t (L, t) + u ′ p ′ (L, t) = 0. (2.15)<br />

Lors du coup<strong>la</strong>ge par <strong>la</strong> traînée, on s’attend à ce que <strong>la</strong> solution calculée dévie <strong>de</strong> <strong>la</strong> solution analytique<br />

car une partie <strong>de</strong> l’énergie cinétique du gaz est absorbée par <strong>la</strong> phase liqui<strong>de</strong>. Cependant,<br />

l’équilibre <strong>de</strong> l’énergie acoustique totale doit être conservé.<br />

On calcule les nombres <strong>de</strong> Reynolds et <strong>de</strong> Stokes afin d’évaluer les effets du coup<strong>la</strong>ge mutuel<br />

gaz/liqui<strong>de</strong> :<br />

Re d = 0.105<br />

L’écoulement est donc bien dans le régime <strong>de</strong> Stokes où le temps <strong>de</strong> re<strong>la</strong>xation est donné par<br />

l’équation (1.28). On en déduit :<br />

St = τ p<br />

τ L<br />

= τ p<br />

L<br />

u 0<br />

= 0.118<br />

Par conséquence, <strong>la</strong> phase liqui<strong>de</strong> sera affectée par les fluctuations <strong>de</strong> vitesse du gaz au cours<br />

du processus <strong>de</strong> convection dans le domaine. On calcule ensuite le facteur <strong>de</strong> charge massique κ<br />

qui est le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> masse <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s phases :<br />

κ = α lρ l<br />

α g ρ g<br />

= 2.46.10 −2 (2.16)<br />

Ces valeurs <strong>de</strong> τ p et κ permettent <strong>de</strong> prédire que le gaz aura un effet important sur <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong><br />

liqui<strong>de</strong> alors que <strong>la</strong> phase liqui<strong>de</strong> causera <strong>de</strong> faibles perturbations sur <strong>la</strong> vitesse du gaz.<br />

2.2.4 Résultats et discussion<br />

On<strong>de</strong> <strong>de</strong> fraction volumique<br />

Dans cette section, on utilise le temps sans dimension τ = t u 0<br />

L<br />

<strong>de</strong> sorte que le maximum d’amplitu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> atteigne <strong>la</strong> sortie à τ = 1 2 .<br />

La figure 2.3 montrent les résu<strong>la</strong>ts obtenus pour une on<strong>de</strong> <strong>de</strong> α l avec une sortie réfléchissante et<br />

non réfléchissante.<br />

Ils correspon<strong>de</strong>nt parfaitement à <strong>la</strong> solution analytique attendue quel que soit le type <strong>de</strong> condition<br />

aux limites. De plus, le coup<strong>la</strong>ge par <strong>la</strong> traînée ne perturbe en rien <strong>la</strong> solution calculée.<br />

En revanche, les tracés à τ = 1 montrent <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s numériques qui se propagent vers l’amont<br />

à −u 0 . Lorsqu’ils atteignent l’entrée, ces “wiggles” génèrent une on<strong>de</strong> pseudo-physique qui se<br />

propage vers l’aval à u 0 et atteint le milieu du domaine quand τ = 2.<br />

L’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces on<strong>de</strong>s parasites est toutefois assez faible : elle représente environ 0.15 % <strong>de</strong><br />

l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> initiale.<br />

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