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en âge (odds ratio de rémission diminué de 40% par décennie d'âge). La TT initialement
inférieure à 6.9 nmol/l ou comprise entre 6.9 et 13.8 nmol/l a augmenté au-dessus de 13.8
nmol/l. Le nombre des symptômes évocateurs d'hypogonadisme est passé d'au moins 3 à
moins de 3 symptômes, sans élévation des niveaux de testostérone. Ces rémissions pourraient
refléter la variation intra-individuelle de la testostéronémie et les différences de seuil de
testostéronémie auquel différents symptômes se manifestent [149].
IV.1.4- Déficit androgénique lié à l'âge et ostéoporose
L'ostéoporose se caractérise par une diminution de la DMO et une détérioration de la microarchitecture
osseuse [139].
Chez les sujets âgés de 30 à 60 ans, l'ostéoporose masculine est idiopathique dans 40% des
cas. A tout âge, elle est secondaire dans près de 50% des cas [41,139]. La prise de corticoïdes,
l'alcoolisme, l'hypogonadisme et les maladies hépathodigestives en sont les causes les plus
fréquentes [41,89,139,153]. Sa survenue après l'âge de 70 ans sans autre cause d'ostéoporose
connue définit l'ostéoporose masculine liée à l'âge [115].
La littérature dispose de peu de données sur la physiopathologie et l'épidémiologie de
l'ostéoporose masculine, comparativement à l'ostéoporose féminine [115]. La compréhension
de la physiologie et physiopathologie du tissu osseux chez l'homme est incomplète [89,115].
La prévalence de l'ostéopénie chez les hommes de plus de 50 ans est estimée à 37%.
L'estimation de la prévalence de l'ostéoporose chez les hommes de plus de 50 ans varie entre
6% et 15% selon les auteurs [41,115]. L'incidence de la fracture de la hanche chez les
hommes après 65 ans est estimée à 4-5 /1000 personnes-année, versus 8-10 /1000 chez les
femmes [115]. La morbidité et la mortalité consécutives à la survenue de fractures
ostéoporotiques sont élevées [73,115,153]. La morbidité est plus sévère chez les hommes que
chez les femmes, avec une durée d'hospitalisation et une perte d'autonomie plus importantes,
et l'institutionnalisation plus fréquente [73,139,153]. La mortalité est significativement
supérieure chez les hommes par rapport aux femmes (2 à 3 fois plus élevée) [73,115,139].