Sources des pluies acides - Pollution Probe

Figure 4-2 : Zone de gestion des oxydes de
soufre (ZGOS) du Canada
Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard. Le
Canada a accepté de plafonner les émissions
de SO 2
dans la ZGOS à 1,75 million de tonnes
par année, à compter de 2000.
En 1994, le Canada et les provinces ont
commencé à travailler avec les intervenants
pour élaborer une nouvelle stratégie nationale
afin de permettre au pays de respecter ses
obligations aux termes du Deuxième Protocole
sur le soufre et de protéger les zones sensibles à
l’acidification, la santé humaine et la visibilité.
Source : Ministres fédéraux/provinciaux/territoriaux de
l’Énergie et de l’Environnement, 1998.
critiques, qui tenait compte des causes et des
effets comme critère de détermination des
secteurs appelant une gestion plus poussée des
émissions de SO 2
. Par conséquent, le Canada a
proposé à la CEEONU de cibler
géographiquement les réductions des émissions
en privilégiant les régions où les émissions
causaient ou pouvaient causer un problème
d’acidification transfrontalière. Au Canada,
cette région ciblée s’appelle la Zone de gestion
des oxydes de soufre ou ZGOS (voir la
Figure 4-2) et mesure un million de kilomètres
carrés. Cette zone n’englobe que les régions
sources qui, selon les constatations, contribuent
à l’acidification au Canada et aux É.-U. Cinq
provinces du Canada font partie de la ZGOS :
l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la
Rapport d’étape : Le Canada a respecté
l’engagement du protocole dans la ZGOS,
ses émissions de SO 2
en 2001 ayant atteint
environ 1,1 million de tonnes, ou 38 % de
moins que le plafond.
Protocole relatif à la réduction de
l’acidification, de l’eutrophisation et de
l’ozone troposphérique (Protocole de
Göteborg de 1999)
Plus récemment, on a négocié le Protocole de
Göteborg. À ce jour, 31 pays ont signé le
protocole, dont le Canada, et 20 pays l’ont
ratifié. Ce protocole sur les multipolluants aux
effets multiples fixe des cibles de réduction des
émissions du SO 2
, des NO X
et d’autres
polluants au-delà des engagements pris dans
les protocoles antérieurs. Au milieu de 2006, le
Canada n’avait pas encore ratifié le protocole.
Lorsque le Canada ratifiera le protocole, s’il le
fait, on déterminera le niveau des réductions
des émissions exigées.
40 L’ABÉCÉDAIRE DES PLUIES ACIDES