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2. DESCRIPTION DE L’INITIATIVE
La bonne pratique présentée couvre le développement d’une filière de bois combustible dans
le Parc national Cairngorms en Ecosse. De nombreux bénéfices en sont issus, qui incluent la
contribution aux efforts de lutte contre le changement climatique, l’accroissement des
surfaces de forêts naturelles et la connectivité des habitats, ainsi qu’une relance économique
pour les collectivités locales. Le plan d’action pour le bois combustible du parc national de
Cairngorms a été lancé en aout 2010 et fournit un plan de route vers ces objectifs. Un point
clé du plan est l’équilibre entre la production de bois énergie et les objectifs plus larges de
gestion durable de la forêt dans le parc. Le plan d’action initial, mis en œuvre entre 2009 et
2011 à travers le projet européen Clim-ATIC1, a été un programme de promotion,
d’éducation et de soutien à l’utilisation de bois énergie dans le parc, au travers
d’événements, la création d’un site internet guichet unique de vente :
www.lowcarboncairngorms.org, et une série d’événements de formation ciblés pour établir
des compétences au long de la filière, des producteurs aux utilisateurs finaux. Le projet a
aussi collecté des données et mené des analyses sur la filière actuelle.
3. CONTEXTE
Le parc national Cairngorms et ses forêts
Le parc national Cairngorms fait 4528km² et comprend 5 des 6 plus hautes montagnes
d’Ecosse. 36% de sa surface est située au-dessus de 800m d’altitude et 2% est au-dessus de
1000m. Les terres au-delà de 600 m d’altitude – la zone d’étage montagnard – représentent
la plus grande zone de paysage de montagne arctique des îles Britanniques. Environ 20% du
parc est couvert par la forêt (753 km²), répartie de manière quasi égale entre des zones
plantées et des forêts semi-naturelles. Le parc abrite les plus grandes zones de forêt
calédonienne de Grande-Bretagne, qui comprends comme espèces pins, genièvre, et feuillus.
Au niveau national, environ 65% des forêts appartiennent à des propriétaires privés avec
28% couverts par des plans de gestion à long-terme. Les propriétés privées sont en majorité
de vastes domaines avec une longue tradition dans la gestion de leurs forêts, des ONG ou
des groupes d’investissement forestier (superficie moyenne : 8000ha). Bien qu’il n’y ait pas
de chiffre précis concernant le Parc, les proportions doivent être similaires. Les essences
récoltées sont l’épicéa de Sitka, le pin d’Écosse, le pin de Murray, le bouleau et le frêne.
16 000 personnes vivent et travaillent dans le parc national (densité de population moyenne
de 4,2 hab/km²). En outre, plus de 1,4 millions de personnes visitent le parc chaque année,
créant une forte demande sur les ressources naturelles et les services éco-systémiques.
1 Partenaires du projet: UHI Millennium Institute, Inverness, Highlands and Islands (Ecosse) ; Centre for Mountain Studies,
Perth (Ecosse) ; Environmental Research Institute, Thurso (Ecosse) ; Municipalité de Lycksele (Suède) ; Arctic Technology
Centre (ARTEK), Sisimiut (Groënland) ; Western Norway Research Institute, Sogndal (Norvège) ; The Lapland Regional
Environment Centre, Rovaniemi (Finlande) ; Université d’Umeå (Suède) ; Municipalité d’Åre (Suède); Finnish Forest Research
Institute, Rovaniemi Research Unit, Rovaniemi (Finlande) ; Thule Institute de l’Université d’Oulu (Finlande) en lien avec
University of the Arctic (UArctic) ; Finnish Environment Institute (SYKE), Helsinki (Finlande) ; The Arctic Centre, Rovaniemi
(Finlande) ; Université de Laponie, Rovaniemi (Finlande); Gouvernement du Comté de Sogn og Fjordane (SFCG), Leikanger
(Norvège)
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