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officiellement. Le processus a compris plusieurs phases de réalisation :
Phase 1 – Diagnostic du problème (durée : 4 à 5 mois) : Miguel Broto a rencontré la plupart
des industriels du bois de la région (scieurs, producteurs de fenêtre et de meubles) pour
analyser le marché du bois en général et les raisons pour lesquelles le bois local avait
mauvaise réputation et était mal vendu. Ces rencontres ont permis de faire ressortir deux
éléments principaux faisant obstacle à la bonne commercialisation du bois local : le problème
de la présentation du produit (bois non emballé et sans information) et les irrégularités de
qualité. Par ailleurs, les rencontres ont permis de connaître le potentiel de marché pour le
bois de pin.
Les propriétaires forestiers, privés ou publics, ont eux-aussi été intégré au projet dès le
début, avec des réunions d’informations, des articles dans les journaux locaux, etc.
Phase 2 – Préparation d’une proposition de règlement : la phase de diagnostic a permis de
comprendre quel était le problème et d’envisager les solutions à apporter. Miguel Broto a par
la suite rédigé une proposition de règlement pour la future marque. Le règlement comporte
les exigences que doivent respecter toutes les parties, du propriétaire forestier au
transformateur final, pour que le bois puisse utiliser la marque.
Phase 3 – Discussion sur le règlement de la marque : l’adhésion de toutes les parties
prenantes au projet étant cruciales pour que la marque soit utilisée, le projet de règlement a
été discuté avec chacune des parties, du producteur au transformateur final. Ceci a été fait
lors de rencontres individuelles ou collectives. La certification implique des obligations pour
les propriétaires forestiers (certification EPFC) et
En ce qui concerne les scieurs, les plus gros points d’achoppement concernaient les critères
de qualité et l’uniformisation de la taille des produits de sciage. En effet, chacun ayant ses
habitudes, des discussions ont été nécessaires pour trouver des compromis et faire accepter
la nécessité d’avoir des critères communs. Seuls les scieurs acceptant de se conformer au
règlement ont ensuite la possibilité d’utiliser la marque.
En ce qui concerne les propriétaires forestiers, il a été relativement aisé de discuter avec les
municipalités qui sont propriétaires de la grande majorité des forêts de la région, soit lors de
rendez-vous personnels, soit lors de réunions. La plupart des municipalités se sont montrées
très intéressées par le projet. La certification EPFC, nécessaire pour que le bois produit
puisse porter la marque Pino Soria Burgos, a généralement pu être obtenue en n’apportant
que des modifications minimes au mode de gestion des forêts municipales.
En revanche, il s’est avéré plus difficile d’entrer en contact avec les propriétaires privés et de
les convaincre de participer de façon à faire certifier le bois de leurs forêts. Ceci s’explique à
la fois par le fait que certains propriétaires ne sont pas connus, par le manque d’intérêt des
propriétaires dans la gestion de leur forêt (petites parcelles exigeant trop de temps par
rapport au bénéfice retiré), ou parce que les exigences à remplir pour obtenir la certification
PEFC sont trop importantes pour des propriétaires qui auparavant n’appliquaient que des
règles de gestion minimalistes sur leur forêt.
Phase 4 – Enregistrement officiel de la marque : celui-ci a eu lieu environ 1,5 an après le
début du projet. La marque est enregistrée auprès du bureau espagnol des marques et
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