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ENJEUX
2008 : comment l’industrie
lotoise s’est préparée à 2009
Avec une croissance de 6,1 % en 2008, l’industrie lotoise a dans son ensemble bien traversé
les premiers mois de la crise, créant même plus de 150 nouveaux emplois. Une analyse
sectorielle montre toutefois que les situations ont largement varié d’un secteur à l’autre,
l’agroalimentaire et la mécanique ayant connu des évolutions quasiment inverses.
Afin de mieux évaluer les
attentes des industries lotoises,
la CCI du Lot a mené une
étude auprès de 77 entreprises représentatives
des différents secteurs
(agroalimentaire, mécanique, industrie
du bâtiment, bois, chimie-pharmacie),
sur la base de leur activité en 2008.
Avant de détailler les fortes différences
sectorielles mises en évidence par
cette enquête, il convient de dresser
un rapide tableau d’ensemble de l’industrie
lotoise. Ainsi, en 2008, alors
que de nombreux indicateurs confirmaient
l’amorce d’une dégradation du
contexte économique, les industriels
du département ont affiché pour l’année
une croissance plus qu’honorable
de leur chiffre d’affaires : + 6,1 %.
Certes, c’est moins bien que les progressions
record des deux années précédentes
(+ 11 % en 2006 et + 13,3 %
en 2007), mais ce rythme reste flatteur
et, dans tous les cas, supérieur à celui
de la plupart des secteurs d’activité.
Pour le panel étudié, cette évolution a
permis une nouvelle augmentation du
nombre de salariés, de 4,5 % en
moyenne (soit plus de 150 salariés
supplémentaires pour le panel considéré),
ce qui constitue également une
performance. Ces résultats flatteurs
sont toutefois minimisés par une
contre-performance de poids : le
résultat net a reculé de 12,2%.
La hausse de la masse salariale
(+ 7,5%) en constitue une explication.
Par ailleurs, les industriels ont
accru leurs dépenses d’investissements
ces dernières années (+ 21%
en 2007 et + 25% en 2006), générant
des charges financières importantes
qui impactent durablement le résultat
net. Gageons que ces dépenses,
effectuées à la veille d’une profonde
crise économique, auront été stratégiques,
permettant d’accroître la
compétitivité des entreprises sans
trop fragiliser leur santé financière.
Cette santé financière ne semblait
pas, fin 2008, trop entamée au vu de
la hausse moyenne des fonds propres
(+ 5,2%).
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