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Nous avons été invitée chez M et Mme Aytürk pour passer une journée entière avec eux dans<br />
Kemercountry. Nous avonc donc eu l'occassion de visiter la cité et observer la vie de ses habitants<br />
telle qu'elle se déroule tous les jours. Nous avions une idée approximative sur la structure de la citée,<br />
mais sa largeur réelle nous a paru quand même surprenante. Le “village” comprend pllusieurs<br />
“quartiers” de différente structure du bâti, en commencant par les maisons unifamiliales groupées<br />
autour d'un étang 8la partie du bâti la plus ancienne), par les immenses villa de plusieures sentaines<br />
de mètres carrées munis de la piscine privée (alors qu'au sein de la cité il y en a trois “publiques”, ce<br />
que nous verrons par la suite), jusqu'aux immeubles avec les appartemment à louer. Le terrain est vert<br />
et très soigné; l'élément caractèristique étant un très large terrain de golf situé entre les maisons.<br />
Pour atteindre la cité, nous avons fait un voyage de presque deux heures en bus (d'Örtaköy ou nous<br />
habitions). Le bus est sorti de la ville, traversé un territoire vide, sans bâti, seulement avec des<br />
fragment de la forêt de temps en temps (aussi élément de discours publicitaire de Kemerburgaz: la<br />
route agréable et entourée de verdure pour atteinre la ville).Notre arrêt de destination a été placé sur la<br />
rue très bruyante et fréquentée surtout par les camions, à côté du mur entourant la cité, qui longeait la<br />
rue. Cet arrêt de bus, dont on se rendra compte plus tard, sert principalement à desservir les employés<br />
de la cité et les employés d'assistance personnelle des habitants, comme les femmes de ménage, les<br />
jardiniers, les cuisiniers, les baby-sitters, et même les promeneurs de chiens. (Mme Burcu: Ils ont des<br />
chiens, mais ils ont aussi les domestiques sulement pour garder les chiens. Les garde-chiens. - Une<br />
personne qui s'occupe exclusivement de sortir le chien - C'est ça, c'est ça. Il prend son salaire<br />
seulement pour cela.)<br />
Dès que nous avons atteint la guérite, nous avions été repérée par le guardien: Mademoiselle<br />
Dominika .Comme nous l'avons appris après, c'était l'initiative de M. Onür: I've called them, there is<br />
a lady named Dominika, please bring her here. Le gardien nous a indiqué la route vers la maison de<br />
M et Mme Aytürk. Après quelques mètres nous nous sommes perdue, mais nous avons réalisé que le<br />
gardien nous suivait en voiture, il s'est arrêté et nous a amené en voiture jusqu'à la maison. Nous<br />
avons rémarqué que son attitude était impéccablement polie mais complètement impersonnelle, le<br />
style de comportment rarement expériencé par nous en Turquie.<br />
Le jour de notre visite était le samedi, donc nous nous avons attendu de voir beaucoup de gens se<br />
proménant dehors en famille (comme le repetent les prospectus). Cependant, même en prenant la<br />
version diffusée par la publicité avec la distance, le vide dans les ruelles de la cité était surprenant,<br />
surtout avec le contraste de l'expérience vecue en Istanbul-même, surpeuplé et toujours actif pendant<br />
24 heures. Pendant la promènade faite en compagnie de Mme Burcu nous avons constaté que la<br />
plupart de gens qui ont décidé de passer cette journée ensoleillée au sein de la cité, se sont regroupés<br />
au Kemer Country Club. Ce club, situé en dehors de la cité, est un grand complexe de sport et de<br />
distraction. Comprend plusieurs attractions, entre autres une piscine ouverte et fermée, les écuries, les<br />
courts de tennis et de squash, les restaurants, les cafés et une multitude d'autres activités.<br />
Accompagnée de M. Onür, nous avons commencé notre promenade (en voiture) par la « place du<br />
village ». Sur la place retrouve une supermarché, une banque, une cinéma, et un bistrot. La place est<br />
relativement vise, sans compter quelques personnes qui déjeunent sur la terrasse du bistrot. Comme<br />
nous l'expliquera après M. Onür, selon le projet architectonique cette place allait jouer un rôle de<br />
meyda dans la communauté de la cité, mais finalement ne joue pas son rôle dans la vie sociale, qui<br />
nous est racontée, à plusieures reprises, comme pratiquement non existante: But we saw people eating<br />
and talking together, there is something ...- Yes, they come, to eat. We don't have street dances, we<br />
don't have street parties. We don't chat and do things. We don't do crazy things.<br />
Pendant le tour en voiture, M. Onür raconte l'histoire de l'endroit. En tant qu'architecte, lui-même n'a<br />
pas pris partie dans la création du projet, mais son point de vue est marqué par son savoir<br />
professionnel. On va reprendre le même sujet de conversation une fois arrivés à la maison, ou il dira:<br />
(...)the idea, the conception, the germinal idea was good. The forest, the aqueduct, the lake, houses,<br />
very good. And neighborhood, and society here living together. Là, nous allons apprendre que M.<br />
Aytürk – même si du point de vue esthètique apprècie le projet de la cité (It's like an Italian town, I<br />
took you, there's like Antonioni's movies... This is beautiful, this is really beautiful.) et qu'il apprècie<br />
également son côté “services et attractions” disponibles aux habitants (Everything's here... here is a<br />
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