Bordeaux culture

CHAP. 4
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La création au cœur
d’un développement
culturel durable
chacun un peu plus collectionneur et un peu plus citoyen.
C’est dans le mouvement d’émulations inédites qu’est né,
dans les anciens magasins généraux de la caserne Niel,
un écosystème d’un type nouveau. Le projet Darwin, qui
revendique sa participation au bouleversement de la société,
propose une alternative à la crise écologique, économique et
sociale qui sous-tendraient une crise de civilisation.
En réunissant sur des espaces paysagés de 10 000 m²
quelque 200 personnes et plus de 37 entreprises, Darwin
cultive une cohabitation d’esprit, de partage et d’entraide
solidaire. Son principe : la mutualisation et la rationalisation
des services, conjuguée à des projets communs de
développement durable.
Plaçant la question de la culture au cœur de la réflexion
de l’entreprise, le projet, tant philosophique qu’économique,
embarque la notion d’économie créative où commerce
équitable, cultures urbaines, activités artistiques et écologie
s’imbriquent pour inventer leur cadre de vie et leur futur
quotidien. Laboratoire de propositions et réservoir tangible
de solutions, il sera demain voisin de la Fabrique Pola avec
laquelle des initiatives croisées sont engagées depuis
longtemps. Pour les « Darwiniens », la culture relève aussi de
la responsabilité entrepreneuriale. C’est pourquoi Darwin,
qui vient de créer son fonds de dotation, a l’ambition de
développer des projets d’intérêt général. Séduit par la
démarche, sa pertinence et sa persévérance, Bob Scott, qui
avait découvert ce projet d’écosystème en 2008, alors qu’il
examinait en tant que président du jury, la candidature de
Bordeaux à l’élection de Capitale Européenne de la culture
pour 2013, conduira désormais la destinée du fonds Darwin
de dotation en en assumant la présidence.
Dans sa philosophie, dans ses soutiens directs et indirects,
dans sa recherche permanente d’idées, de solutions
collectées et concertées, Bordeaux se donne ainsi les
moyens et la latitude d’anticiper les mutations culturelles et
d’y répondre dès aujourd’hui avec justesse et cohérence.
L’art pour ambassadeur
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Une telle interactivité n’aurait de sens ni d’efficacité si
elle n’enjambait les frontières. Nés avant tout d’affinités et
de désirs artistiques, les échanges entre Bordeaux et le
monde, a fortiori au sein du dense réseau de villes jumelées
auquel elle appartient, sont autant de points d’appui voire de
tremplin vers de nouveaux horizons.
Jumelée à 18 métropoles à travers le monde, dont Los
Angeles, Fukuoka, et Québec, Bordeaux soutient artistes et