Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

1379- LORAINE PETRE (F.). Napoleon and the archduke Charles. A history of the franco-austrian campain in the valley of the Danube in 1809.
London, Arms & Armour, 1976, in-8, IX-413 pp., 5 cartes ou plans sur 2 planches dépliantes, index, bradel percaline verte, jaquette illustrée
(reliure de l’éditeur). Jaquette usée. (S328). {665851} 10 €
1380- LOREDAN (J.). La machine infernale de la rue Nicaise (3 nivôse an IX). Paris, Perrin, 1924, in-12, VI-282 pp., portr., demi-chagrin vert
à coins, dos lisse, couv. cons. (rel. de l’époque). Dos passé. (GPS388). {159396} 50 €
1381- LOREDAN (J.). Madame de Lavallette, née Beauharnais. Héroïne de l’amour conjugal, 1781-1855. Paris, Plon, 1929, in-12, XI-226 pp.,
portrait-frontispice, broché. Mouillure au bas du texte. (S326). {661908} 8 €
1382- LORENCEZ (Général, comte de). Souvenirs militaires. Pub. par le baron P. de Bourgoing. Paris, Emile-Paul, 1902, gr. in-8, 103 pp., portr.,
demi-basane rouge, dos à nerfs (reliure postérieure). (348). {159083} 400 €
Tulard, 914 : « Le général passe sous silence les campagnes de l’an VIII et de l’an IX en Batavie ; il n’aborde celle de 1805 qu’à partir d’Austerlitz ; il ne parle pas
de son séjour en Espagne en 1810 et en 1811 et ne consacre que quelques lignes à la campagne de 1813. Une seule page sur Iéna où il critique l’antagonisme entre
Davout et Bernadotte et dix pages sur la retraite de Russie. L’ensemble est donc rapide et quelque peu décevant. »
1383- LORT de SÉRIGNAN (Comte de). Un Conspirateur militaire sous le Premier Empire. Le général Malet. Paris, Payot, 1925, in-12,
333 pp., percaline bordeaux (rel. postérieure). (S67). {147430} 50 €
1384- LORT de SÉRIGNAN (Comte de). Grognards et héros de vingt ans. Paris, Perrin, 1914, petit in-8, X-330 pp., portr. h.-t. dont un en front.,
broché. (S153). {7942} 45 €
1385- LORT de SÉRIGNAN (Comte de). Napoléon et les grands généraux de la Révolution et de l’Empire. Paris, Fontemoing, 1914, in-8,
313 pp., bradel papier marbré (rel. moderne). (379). {167282} 120 €
1386- LOT (H.). Les Deux généraux Ordener. Préface de Félix Rocquain. Paris, Roger et Chernoviz, 1910, in-4, VII-392 pp., 8 fac-similés et 1 carte
dépl., bradel papier marbré, couv. cons. (rel. moderne). Envoi. (S332). {167576} 180 €
1387- LOUIS BONAPARTE. Documents historiques et réflexions sur le gouvernement de la Hollande. Paris, Aillaud, 1820, 3 vol. in-8, veau
moucheté, dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison de maroquin rouge, dentelle sur les plats (rel. de l’époque). Mors fragiles, coins usés.
Coiffe du T. I arrachée (manque de cuir au dos), celle du T. III abîmée. Néanmoins bon exemplaire. (162). {10214} 500 €
Véritable édition originale -trois éditions seront publiées la même année- des mémoires de Louis, destinés à justifier son administration en Hollande de 1806 à 1810.
Tulard, 916.
1388- [LOUIS BONAPARTE]. Marie ou les peines de l’amour. S.l. [Gratz], mars-juin-1812, 6 parties en 2 vol. in-8, [4]-343 pp. (début pag. à [3])
et [2]-344 pp. (début pag. à [5]), bradel papier marbré, pièces de titre (rel. seconde moitié XIXe). Cachet. (412). {107007} 2.500 €
Très rare édition originale parue de façon anonyme à Gratz en Styrie.
Les bibliographies ne connaissent pas cette édition ou lui attribuent une date erronée. Barbier et Escoffier signalent à la même date une impression avec le nom de
l’auteur mais ce dernier n’en parle pas dans la note en tête de la troisième édition de son texte, sous le titre Marie ou les Hollandaises, chez Arthus Bertrand en 1814,
la seconde ayant paru, sans son accord, chez Chaumerot aussi en 1814.
Ancien aide de camp de son frère Napoléon, Louis Bonaparte (1778-1846) devint en 1806 général en chef de l’armée du Nord puis roi de Hollande. Son souci
d’administrer ce pays en monarque « national » l’opposa à son impérial frère et il finit par abdiquer en 1810 pour se fixer à Gratz et se consacrer à la littérature.
C’est durant sa retraite politique qu’il écrivit ce roman épistolaire qui dépeint les tendres sentiments de Jules pour sa cousine Marie, « une beauté angélique ».
Ce dernier a pour confident son ami parisien Adolphe qui aime Corine mais dont les parents veulent le marier à Adélaïde, une riche Hollandaise. À l’occasion
d’annonces de guerre entre la France et la Hollande qui vont perturber ces idylles, s’esquissent des comparaisons entre les Françaises et les Hollandaises et un
tableau de la France, « la première des nations » mais l’auteur garde un attachement tout particulier pour son ancien royaume dont le caractère national est digne
de « servir de modèle ».
Ex-libris volant du baron Charles d’Huart et timbres humides.
Bon exemplaire (petites usures aux coiffes, aux coins et aux charnières).
1389- LOUIS BONAPARTE. Réponse à Sir Walter Scott, sur son histoire de Napoléon. Paris, Trouvé, 1829, in-8, 151 pp., broché. (rel. de
l’époque). Couvertures salie comportant de petits manques. Rousseurs. (S292). {166221} 100 €
Réponse de Louis Bonaparte qui proteste contre « l’exagération, l’injustice, la fausseté et l’atroce calomnie répandues » dans l’ouvrage de Sir Walter Scott. Louis
Bonaparte reprend certains passages de l’ouvrage et les commente.
Davois, Les Bonaparte littérateurs, 17 (qui ne cite pas cette édition).
1390- LOUIS XVIII. Correspondance privée et inédite pendant son séjour en Angleterre. Ouvrage imprimé à Paris à 10.000 exemplaires, et
supprimé par ordre du ministre Peyronnet. Bruxelles, Coster et compagnie, 1830, in-8, 133 pp., broché. Rousseurs et mouillures marginales
aux premiers ff. Légt défraîchi. (347). {127250} 150 €
Deuxième édition, la première portant l’adresse d’Amiens, et l’année de la mort du Roi (1824), mais n’ayant pas été diffusée à l’époque. Regroupe un ensemble de
lettres datées de 1810 et 1811, pendant l’exil du prince à Hartwell.
1391- LOUIS XVIII. Correspondance privée, principalement pendant son séjour en Angleterre ; suivie de la relation de son Voyage à Bruxelles et
à Coblentz. Londres, Henri Colburn, 1836, in-8, [2]-119-[V]-VIII-120 pp., broché, couv. muette de l’époque. (S70). {99982} 180 €
Seconde édition après une édition française de 1830.
Lettres d’émigration de Louis XVIII sous le Consulat et l’Empire. Il y parle des affaires de l’Europe, de la situation de la France mais surtout des douceurs de la vie
anglaise. Il confesse : « J’ai le mauvais goût de me plaire ici. » (p. 113). Tout le parfum de l’émigration est contenu dans ses lettres.
La suite est sa Relation d’un voyage à Bruxelles et à Coblentz (1791).
1392- LOUIS-PHILIPPE d’ORLÉANS. Extrait de mon journal du mois de mars 1815. Twickenham, White, 1816, in-8, [4]-147-[6] pp., broché
sous couv. muette marron de l’époque, pièce de titre Qqs rousseurs. (362S153581). {87700} 200 €
Édition originale imprimée sur les presses particulières du duc d’Orléans.
Davois, II, 184 : « Édition imprimée à Twickenham, résidence d’exil du futur Louis-Philippe, pendant son troisième exil. Intimement mêlé aux événements,
commandant supérieur des départements du Nord pendant ce mois de mars 1815, son livre est l’un des plus curieux qui existent sur le retour de l’île d’Elbe et les
Cent-Jours. Le futur roi de France y donne l’explication minutieuse de sa conduite pendant ces jours troublés, depuis son voyage à Lyon, au devant de Napoléon,
jusqu’à sa lettre de démission, quand Louis XVIII fut sorti de France. En appendice les notes, ordres, lettres documents historiques. »
Édition non citée par Tulard. Bertier, 657.
1393- LOUIS-PHILIPPE d’ORLÉANS. Mon Journal, événements de 1815. Paris, Lévy, 1849, 2 vol. in-12, 276 pp. et 250 pp., demi-basane rouge,
dos à faux nerfs orné de guirlandes et de filets dorés et fleurons à froid (rel. de l’époque). Les deux pages de titre manquantes ont été remplacées
par des feuillets de titres manuscrits. (S611). {152396} 200 €
Nouvelle édition des extraits publiés à Twickenham en 1816 avec un texte remanié.
Tulard, 918. Bertier, 657.
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