Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

303- BOURGUIGNON (J.). Malmaison, Compiègne, Fontainebleau. Paris, Gedalge, 1946, in-12, 238 pp., broché. (S429). {150720} 12 €
304- BOURGUIGNON (J.). Le retour des cendres, 1840. Suivi d’un épilogue sur le retour du roi de Rome. Paris, Plon, 1941, in-12, 243 pp., pl.,
biblio., broché. (S41). {96711} 20 €
305- BOURRIENNE. Mémoires sur Napoléon, le Directoire, le Consulat, l’Empire et la Restauration. Paris, Ladvocat, 1829, 10 vol. in-8,
bradel papier chamois (reliure de l’époque). Qqs usures, rousseurs. (S594). {167733} 400 €
Édition originale de l’un des plus célèbres mémoires sur l’Empire.
« Publiés en 1829, ces mémoires firent sensation. Ils ont été, depuis cette date, constamment utilisés par les historiens de Napoléon, surtout pour la jeunesse de
Bonaparte ». Ils appellent pourtant de graves réserves » (cf. pour plus de détails la longue notice de J. Tulard).
Tulard, 211.
306- BOUSSINGAULT (Jean-Baptiste). Mémoires (1802-1832). Paris, Chamerot et Renouard, 1892-1900, 5 vol. gr. in-8, portr., bradel percaline
brune, dos orné (rel. de l’époque). (340). {144530} 1.500 €
Édition originale rare.
Tulard, 214. « Mémoires rédigés par le célèbre chimiste sur la fin de sa vie et qu’il ne destinait pas au public. Le tome 1 concerne la période 1802-1822. Il donne une
sombre description de Paris en 1807 : crise économique, conscription. On relèvera des détails intéressants sur la vie quotidienne au Marais, l’enseignement, l’effet
de la conspiration Malet sur l’opinion, la crise de 1812, le siège de Paris et l’apathie de l’opinion ».
Les autres volumes concernent l’Amérique du Sud où Boussingault va rester jusqu’en 1832.
Tiré à 300 exemplaires numérotés.
307- BOUTEILLER (Jean-Hyacinthe de). L.A.S. à Monsieur Thiry, membre du Corps législatif, Hôtel du ministère du Grand Juge, place
Vendôme. Nancy, 31 octobre, 1809, in-4, 3 pp. bi feuillet, adresse au verso, marque postale ; cachet à froid de collection. (a). {165775} 60 €
Longue lettre intéressant la construction d’un hospice à Nancy :
« Je vous remercie, mon cher collègue, de la promptitude que vous avés mise à vous occuper de l’affaire de notre établissement de mendicité. J’augure bien du succès
de vos démarches (…) Les lettres patentes n’ont pû être expédiées ; parce que dans la discussion qui a eu lieu sur la détermination local propre à cet établissement,
l’administration localle résistant à la désignation de celuy de Bosserville, elle n’avait produit aucun plan ny devis pour l’appropriation de ce local à cet usage. la
conséquence de la détermination ministérielle en faveur de ce local n’a donc été qu’un ordre au préfet de faire dresser et d’envoyer les plans et devis des contstructions
existantes et de celles à effectuer (…). etc, etc…
Ancien avocat au Parlement de Metz puis de Nancy, membre de l’Académie de Stanislas, Jean de Bouteiller (1746-1820) deviendra membre de l’administration du
département de la Meurthe sous le Directoire avant d’être adjoint au maire de Nancy en 1800 puis député du Corps législatif de 1804 à 1811. A cette date, il fut
nommé Premier président de la Cour de Nancy. Son fils Charles sera général d’artillerie, commandant l’Ecole d’application de Metz sous la Monarchie de Juillet.
308- BOUTOURLIN (Colonel). Histoire militaire de la campagne de Russie en 1812. À Paris, Chez Anselin et Pochard, À Petersbourg, Chez
Saint-Florent, 1824, 2 vol. in-8, X-392 pp. et 459 pp., demi-basane havane à coins, dos lisse orné de filets dorés (rel. de l’époque). (410).
{167967} 800 €
Rédigé par un témoin oculaire et dédié à l’Empereur de Russie, cette histoire de la campagne de 1812 est remarquable. Elle met notamment en valeur de nombreux
documents russes qui permettent une compréhension nouvelle de la campagne.
Ouvrage rare mais sans les cartes.
Bon exemplaire.
309- [BOUTROUE (A.)]. Lettres d’un chef de brigade, 1793-1805. 33e de ligne, 65e et 68e demi-brigades, 56e de ligne. Pub. et éclaircies par
M. A. d’Hauterive. Paris, Baudoin, 1891, in-8, IX-208 pp., vignettes des en-tête de lettre reproduites, demi-chagrin rouge, dos à nerfs, couv.
cons. (reliure moderne). (67). {93621} 200 €
Un frère raconte à son aîné les joies et les misères de sa vie militaitre. Fin de la chouannerie, Armée d’Angleterre, l’Italie en 1805.
310- BOVIS (Honoré). Requête signée. Digne, 17 février, 1815, in-folio, 4 pp. bi feuillet. (a). {166620} 120 €
Mémoire de circonstance en 1815, dans lequel Bovis (1748-1820), ancien membre du Conseil des Cinq-Cents, retrace sa carrière :
« Le sieur Honoré Bovis (…) était en 1789, époque où la Révolution a commencé, secrétaire des commandements en Provence, sous Mr le marquis de Miran,
lieutenant-général des Armées du Roi et commandant cette province, en l’absence de Mr le comte de Caraman (…) Lorsque les troubles excités dans cette Province,
par les factieux, forcèrent Mr de Miran de quitter son commandement, il se retira d’abord à Chambéry d’où il se rendit à Turin, et ensuite à Coblentz auprès des
Princes français. Le sieur Bovis, resté dépositaire de ses papiers à Tarascon, se vit envelloppée dans la proscription de Mr de Miran, et pour sauver sa tête, il se réfugia
à Montpellier (…) Dans sa carrière législative, il n’a jamais séparé son opinion de celle de ses collègues, auxquels le bonheur de la France n’était pas indifférent ; et
si cette conduite ne lui attirait pas la bienveillance du Directoire, le témoignage de sa conscience le dédommageait. Le premier fructidor de l’an 5, la motion d’ordre
qu’il fit pour la prompte organisation de la Garde Nationale de Paris lui attira l’animadversion complète des Révolutionnaires (…) et lui mérita l’honneur d’être
inscrit sur la liste de ceux qui devaient être déportés à la Guianne [hostile au Directoire et destiné à la déportation, Bovis fut sauvé grâce à la défense du député
Bontoux, des Hautes-Alpes] (…) Les Patriotes des Basses-Alpes qui formaient à Paris, un petit comité, le dénoncèrent comme l’ennemi éternel de la Révolution, et
surtout comme beaufrère et cousin germain d’émigrés (…) Après le 18 brumaire, il trouva au ministère des Finances, des chefs de divisions (…) qui le firent nommer
Directeur des contributions dans son département. Pendant l’exercice de ces dernières fonctions, il eut le bonheur de voir finir les maux de la France par le retour
de ses souverains légitimes (…). » etc., etc.
311- BOWDLER (Thomas). A postscript to the letters written in France, in 1814. Published to assist in providing free seats for the Poor, by
enlarging the Parish Church of Swansea. Londres, Richard Cruttwell, John Robinson, J. Hatchard, 1815, in-8, 40 pp., en feuilles, cousu. (c).
{164072} 200 €
Rarissime plaquette censée compléter les Lettres données en février 1815 en annexe de la biographie du général Villettes, ancien gouverneur de la Jamaïque. Thomas
Bowdler (1754-1825) est plus connu pour sa curieuse version expurgée des oeuvres de Shakespeare, adaptée au public des enfants et des femmes, qui lui valut
railleries et postérité lexicale (le verbe to bowdlerise signifie de nos jours « censurer, expurger »).
Aucun exemplaire au CCF.
312- BOWDLER (Thomas). A Short view of the life and character of Lieutenant-General Villettes, Late Lieutenant-Governor and Commander
of the forces in Jamaica. To which are added, Letters written during a journey from Calais to Geneva, and St. Bernard, in the year 1814. With
an appendix containing a few original letters and anecdotes of the late Madame Elizabeth de France. published to assist in providing free
seats for the Poor of Swansea, by enlarging the parish church. Bath, Londres, Richard Cruttwell, sod by John Robinson, and J. Hatchard, 1815,
in-8, [4]-160-40 pp., avec un portrait-frontispice par C. Heath, cartonnage Bradel bleu (reliure moderne). Bon exemplaire. (S479). {152501}
300 €
Très rare : la première partie reprend le contenu d’une notice imprimée confidentiellement à la Jamaïque en 1808 (Anecdotes of the late Lieutenant-General Villettes),
tandis que la seconde forme un recueil de lettres écrites pendant le séjour de Bowdler en France et en Piémont en juillet-octobre 1814. Un supplément de 40 pages
forme un complément de cette correspondance, daté de février 1815. Quoique effectué pour des raisons personnelles, essentiellement familiales, le voyage de cet
Anglais dans la France de la Première Restauration ne manque pas de notations intéressantes sur l’état des esprits et des moeurs.
Sabin, 7014 ; Aucun exemplaire répertorié au CCF.
313- BOYEN (Hermann von). Denkwürdigkeiten und Erinnerungen. 1771-1813. Neue bearbeitete Ausgabe. Stuttgart, R. Lutz, 1899, 2 vol.
in-12, XVI-378 pp. et X-396 pp., portrait-frontispice, bradel percaline verte (reliure de l’éditeur). Bon exemplaire. (S41). {138111} 80 €
Première partie des mémoires d’Hermann von Boyen qui fut un personnage politique et militaire de premier plan en Prusse, général feld-maréchal et deux fois
ministre de la guerre. Il a fortement contribué à relever son pays de l’effondrement qu’il a connu lors des guerres napoléoniennes.
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