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Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

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201- BESSIÈRES (A.). Le Bayard de la Grande Armée. Le Maréchal Bessières, duc d’Istrie (1768-1813). Paris, Limoges, Nancy, Charles-lavauzelle,<br />

1941, in-8, 304 pp., portr., broché. (S259). {145392} 80 €<br />

La Garde Impériale<br />

202- BESSIÈRES (Jean-Baptiste, Maréchal) (1768-1813). L.S. au ministre de la Guerre. Paris, 5 décembre, 1807. 1 pp. bi feuillet in-4, en-tête<br />

de la Garde Impériale, apostilles dont une à l’intérieur précisant que les extraits ont été envoyé dans différents bureaux. (a). {168428} 350 €<br />

Le Maréchal adresse à Clarke « l’état nominatif des Gendarmes d’ordonnance qui ont dû être admis dans les corps de cavalerie de la Garde, en exécution du<br />

Brevet du 23 octobre dernier, et l’état nominatif des sous-officiers et brigadiers (…). Ce sont les deux états que votre Excellence m’a demandé (…). »<br />

Belle pièce de la Garde Impériale.<br />

Bessières (1768-1813 avait débuté sa carrière militaire comme officier de la garde constitutionnelle du Roi en 1792, servit ensuite à l’Armée des Pyrénées avant<br />

d’être employé à l’Armée d’Italie ; il accompagne alors Bonaparte dans toutes ses campagnes au sein d’unité d’élite comme chef du corps des guides, se distingue<br />

particulièrement à Rivoli, puis à l’Armée d’Orient, à St-Jean d’Acre et à Aboukir ; il participe au coup d’Etat du 18 Brumaire, assurant la garde rapprochée de<br />

Bonaparte, nommé commandant en second la Garde Consulaire. Promu général après Marengo, divisionnaire en 1802, maréchal en 1804, Grand-Aigle en 1805,<br />

Bessières entre dans la légende napoléonienne en chargeant avec la Garde impériale à Austerlitz, Iéna et Eylau… Il est tué par un boulet en 1813. Napoléon aura dit<br />

de lui : « Bessières a vécu comme Bayard, il est mort comme Turenne (…). Si j’avais eu Bessières à Waterloo, ma Garde aurait décidé de la victoire ».<br />

203- BESSON (A.). Malet. L’homme qui fit trembler Napoléon. Paris, France-Empire, 2002, in-8, 310 pp., broché. (S700). {663182} 9 €<br />

204- [BEUCHOT]. Oraison funèbre de Buonaparte, par une société de gens de lettres. Quatrième édition, encore augmentée. Paris, chez<br />

Delaunay, 1814, in-8, 40 pp. Broché. (c). {105614} 40 €<br />

205- [BEUGNON (Guilhem)]. Un promoteur languedocien de l’Empire. Le Général-marquis Carrion-Nisas (Montpellier 1767 - Lézignan 1842).<br />

Notice autobiographique présentée et annotée par Guilhem Beugnon. Préface du comte Olivier d’Ormesson. Béziers, Société Archéologique<br />

de Béziers, 2007, gr. in-4, 102 pp., nbses ill., 4 tableaux généalogiques, broché, couv. ill. (335). {156118} 22 €<br />

La notice biographique sur Carrion-Nisas, enrichie de notes détaillées et de nombreuses annexes, apporte un éclairage nouveau sur la riche contribution<br />

languedocienne à la vie et l’histoire de l’Empire.<br />

206- BEUGNOT (Comte). L.S. au Président de la Commission des Pétitions au Corps législatif. Paris, 2 juillet, 1814, in-folio, 2 pp., tranches<br />

dorées. (gc11). {167349} 300 €<br />

Intéressant document signé par l’ancien gestionnaire du duché de Berg sous l’Empire, relative à une de ses principales ordonnances au tout début de la Restauration,<br />

interdisant le travail le dimanche :<br />

« Je suis reconnaissant de la manière franche et bienveillante avec laquelle la Commission a traité avec moi la réclamation relative à mon ordonnace sur la<br />

célébration des fêtes et dimanches (…) Quelques uns de MM. les membres de la Commission ont redouté l’effet de l’application rigoureuse de cette ordonnance<br />

(…). Ce qui se passe sous leurs yeux a du les rassurer pour la Capitaile, et j’ai l’honneur de vous communiquer la circulaire que j’ai écrite aux Préfets (…). Il fallait<br />

s’attendre, Monsieur le Président, qu’au début de l’exercices de leurs pouvoirs et après qu’on en avait d’un côté perdu l’usage et de l’autre consommé l’abus, les deux<br />

premières autorités commettraient quelques faux pas ; mais tout se doit réparer par le véritable amour de la Patrie inséparable de la Liberté (…). »<br />

Beugnot (1761-1835) avait été nommé commissaire à l’Intérieur et au Culte dans le Gouvernement provisoire, avant d’être nommé directeur général de la Police.<br />

Plus royaliste que le roi, l’ancien fonctionnaire de l’Empire avait lancé une série de mesures qui irritèrent les libéraux, dont l’interdiction de travailler le dimanche ou<br />

encore l’ordre de décorer les façades sur le passage des processions du Saint Sacrement. Après les Cent-Jours, il fut désigné commissaire du Roi dans la Commission<br />

chargée de rédiger la Charte. A l’instar de Talleyrand, Beugnot était réputé pour la finesse de son esprit et le sens de la répartie.<br />

207- BEUGNOT (Comte). Mémoires (1783-1815). Publiés par le comte Albert Beugnot, son petit fils. Troisième édition. Paris, Dentu, 1889,<br />

in-8, X-670 pp., bradel demi-percaline verte, dos orné, couv. cons. (reliure de l’époque). Ex-libris Bibliothèque de la Cie de l’Ouest. (S255).<br />

{158646} 120 €<br />

Tulard, 148 : Mémoires « d’un grand intérêt à condition de ne pas perdre de vue la personnalité ambiguë de Beugnot ».<br />

208- [BEUGNOT (Comte)]. P.S. Dusseldorf, 4 octobre, 1813, in-folio, 1 pp. bi feuillet, cachet de cire rouge à l’aigle impériale (fendillé avec léger<br />

manque) ; déchirure au niveau du pli. (a). {167379} 200 €<br />

Passeport délivré en octobre 1813 par Beugnot (secrétaire) contresigné par son secrétaire général, au comte de Malartic, « auditeur au Conseil d’Etat, secrétaire de<br />

la Légation de France à Cassel et Mr Hoffmann secrétaire particulier, se rendant à Cologne (…). »<br />

Ancien secrétaire de Lucien Bonaparte, Jacques-Claude Beugnot (1761-1835) avait été désigné préfet de la Seine maritime dès 1800 ; ces exellentes dispositions de<br />

gestionnaire le firent nommer en 1807 ministre de Louis Bonaparte, chargé de l’organisation du nouveau Royaume de Westphalie, puis en 1808, administrateur<br />

du grand duché de Berg. De retour en France en décembre 1813, il est préfet de Lille, et devint ministre de l’Intérieur, et directeur de la Police générale par le<br />

Gouvernement provisoire.<br />

209- BEUGNOT (Comte). Pièce signée du Directeur général de la Police du Royaume, adressée à M. de Mersan, commissaire près le Journal<br />

de Paris. Paris, le 24 mai, 1814. 2 pages 3/4, in-folio, couverts d’une écriture cursive à l’encre brune. (a). {107319} 1.000 €<br />

Témoignage intéressant sur la police, la presse et la censure pendant la Première Restauration.<br />

Jean-Claude Beugnot (1761-1835) fut fait comte d’Empire en 1809. Napoléon ne l’aimait guère, lui gardant rancune de son ancien dévouement à Lucien Bonaparte.<br />

Il fut chargé par Louis XVIII de la direction de la Police : on le disait plus royaliste que le roi. Cette lettre fut rédigée quelques mois avant le transfert de Beugnot<br />

de la Police à la Marine. Citons un passage de cette lettre : « Les journaux s’occupent beaucoup trop de Bonaparte, de ses actions et de ses discours. En amenant<br />

sans cesse l’attention publique sur lui, on prolonge en quelque sorte son existence politique, qui a dû cesser le jour où il s’est embarqué pour l’île d’Elbe. L’explosion<br />

des sentiments qui ont éclaté contre lui au moment de sa chute, a été aussi juste qu’énergique ; mais aujourd’hui il appartient à l’histoire et ses contemporains par<br />

un sentiment de convenance envers eux-mêmes, doivent en attendre le jugement. Telle est aussi la volonté du Roi […] Je ne terminerai pas cette lettre sans relever<br />

une autre inconvenance dans la redaction des journaux de Paris. Les rédacteurs de ces feuilles ont jugé à propos d’entretenir, à plusieurs reprises leurs lecteurs des<br />

conditions de la prochaine paix et ils ont cité à ce sujet des feuilles étrangères comme leur garantie. […] Il n’en est pas de même des journaux de Paris. Personne<br />

n’ignore en Europe qu’ils sont soumis à une censure plus ou moins sévère de la part du Gouvernement et les bruits publics qui y sont receuillis acquièrent par cela<br />

même une consistance qu’ils n’avaient pas auparavant… ».<br />

Cachet de la Collection Crawford (Bibliotheca Lindesiana), au bas du premier feuillet.<br />

Tulard, Dictionnaire Napoléon, p. 211 ; DBF, VI, col. 361-362.<br />

210- BEULAY (Honoré). Mémoires d’un grenadier de la Grande Armée (18 avril 1808-10 oct. 1815), de la Beauce à l’Oural par la Bérézina et<br />

d’Oufa à Ouzouer-Le-Doyen. Préf. du Cdt Driant. Dessins de Joseph Beulay. Paris, Champion, 1907, gr. in-8 carré, XX-256 pp., nbses ill.<br />

in-t., demichagrin rouge, dos à nerfs, tête dorée (rel. moderne). Bel exemplaire. (406). {143287} 1.000 €<br />

Pittoresques mémoires particulièrement savoureux sur la campagne de Russie, mais également sur les campagnes de 1813 et 1814.<br />

Tulard, 149.<br />

211- BEURNONVILLE (Général Pierre). L.A.S. à Monsieur de La Louette, notaire à Pontoise. Au château de Balincourt, 24 octobre 1807, in-4,<br />

3 pp. {666590} 150 €<br />

Beurnonville maintient les propositions faites à Mme Christen : « Je payerai deux mille francs pour cette petite propriété, apres la transcription et sans inscription<br />

et suivant l’usage (...). » Il invite le notaire à dresser l’acte de vente en convenant de la rédaction avec son confrère, M. de La Cour, qui s’est chargé de « tous mes<br />

actes relatifs à la terre de Balincourt (...). »<br />

212- BIAL (Colonel). Les carnets, 1789-1814. Souvenirs des guerres de la Révolution et de l’Empire. Rédigés à Leipzig au dépôt des prisonniers.<br />

Pub. d’après le manuscrit original par G. Soulié. Paris, Ed. de la Pensée Latine, 1928, gr. in-8, 284 pp., portr., demi-chagrin vert à coins, dos<br />

à nerfs, couv. cons. (rel. postérieure). (B402). {659205} 400 €<br />

Nouvelle édition publiée 2 ans après l’édition de Brive.<br />

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