Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre
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1698- NAPOLÉON Ier. Maximes de guerre de Napoléon. Bruxelles, Hauman, Cattoir et comp., 1837, in-16, [2]-188 pp., percaline Bradel bouteille,<br />
dos lisse, tranches mouchetées (rel. de la fin du XIXe). Légère déchirure latérale à la page de titre, mais bon exemplaire. (S372). {166923}<br />
80 €<br />
C’est l’habituelle contrefaçon belge d’un titre paru précédemment en France, en l’occurrence du petit recueil donnée en 1827 chez Anselin et constamment rééditée<br />
depuis.<br />
1699- NAPOLÉON Ier. Testament de Napoléon. Document original complété de ses codicilles, des états joints, lettres et instructions, conservé<br />
aux Archives Nationales, reproduit en fac-similé et présenté par Jean-Pierre Babelon (...), et par Suzanne d’Huart (...). Paris, Club du Livre,<br />
1969, in-4, 24 pp. de texte, [29] ff. n. ch. de fac-similés sur papier fort, en feuilles sous deux chemises de papier, le tout dans un emboîtage<br />
demi-basane verte (reliure de l’éditeur). Bon exemplaire. (S365). {166753} 80 €<br />
Edition préparée à l’occasion des célébrations du bicentenaire de la naissance de Napoléon. Elle est la plus intéressante d’un point de vue critique.<br />
JOINT : BEAUCOUR (Fernand) : Le Codicille secret du Testament de Napoléon Ier. Extrait du Bulletin historique de la Société de sauvegarde du Château<br />
impérial de Pont-de-Briques. Amiens, 1975, in-8 paginé 25-43, broché.<br />
Le passage en revue de la légion de gendarmerie<br />
1700- NAPOLÉON. L.S. adressée au Duc de Feltre, ministre de la Guerre. Paris, 15 février, 1813, in-4, 3 pp. ; billet d’accusé de réception épinglé.<br />
(a). {156088} 1.300 €<br />
L’Empereur ordonne à son aide de camp, le général Flahaut, de passer en revue divers escadrons en vue de leurs réorganisations.<br />
« (...) Donnez ordre à mon aide de camp le gl Flahaut de passer demain la revue de l’escadron de Paris. Donnez-lui ordre de passer également la revue de la légion de<br />
gendarmerie qui arrivera d’Espagne demain 17. Il ne passera cette dernière revue que le 19 ou le 20, afin de lui donner le temps de se reposer.<br />
Il me fera connaître s’il y a dans le corps de Paris des sujets propres à faire des officiers et sous-officiers (...) je désirerais en former un régiment de cavalerie légère,<br />
la moitié des hommes armée de carabines et de sabre et l’autre moitié armée de lances (...) on pourrait, si cela ne devait entrainer à aucune dépense, donner à ce<br />
régiment le titre de 4e Régiment de lancier de la Garde (...). »<br />
La première légion de Gendarmerie d’Espagne dite « légion de gendarmerie à cheval », s’était distinguée pendant la guerre d’Espagne lors de la charge de Villodrigo<br />
le 23 octobre 1812. Dissoute le 27 février 1813, Napoléon destinera deux cents d’entre eux, comme il le laisse entrevoir ici, à prendre le service de la ville de Paris. Il<br />
précisera d’ailleurs dans une autre lettre au ministre de la Guerre qu’il a « pris un décret pour organiser une Gendarmerie municipale à Paris, mais il faudra 3 mois<br />
pour cette formation. Pendant ces trois mois, ces deux compagnies [de gendarmes d’Espagne] feront le service de la ville. »<br />
Ainsi est créée par le décret du 10 avril 1813, la Gendarmerie impériale de Paris, connue actuellement sous le nom de Garde républicaine.<br />
1701- NAPOLÉON. L.S. adressée au Duc de Feltre, Ministre de la Guerre. Trianon, 11 mars, 1813, in-4, 1 pp. avec accusé de réception épinglé.<br />
(a). {143527} 2.500 €<br />
Lettre de l’Empereur datée du 11 mars 1813 et signée « Np », demandant à son ministre de transmettre à Kellerman l’état des troupes en marche pour la campagne<br />
d’Allemagne :<br />
« Il faut envoyer à Mayence au Duc de Valmy (Kellerman) le nom de tous les généraux employés aux corps d’observation ou dans les corps de cavalerie afin qu’il les<br />
arrête à leur passage à Mayence et les dirige sur leur nouvelles destinations. Il faut de même lui envoyé la liste des officiers du génie et d’artillerie qui doivent rejoindre<br />
les corps des nouvelles formations auxquels ils viennent d’être attachés (...). »<br />
D’après l’accusé de réception, la note fut transmise à Tabarié, un des 6 chefs de division du ministère de la Guerre, « qui en fera part à MM. Gassendi et Decaux ».<br />
Depuis son retour à Paris à la mi-décembre 1812 de la désastreuse campagne de Russie, Napoléon adressait au Tsar des propositions de paix, et demandait à<br />
l’Autriche de se placer comme médiateur, tandis que la Prusse passait à l’ennemi. Cependant, dès le début de l’année 1813, il se résolut à prendre des dispositions<br />
pour une guerre totale, en réorganisant l’armée et rappelant tous les conscrits. Le vieux général Kellerman avait été nommé dès janvier commandant le corps<br />
d’observation du Rhin. Avec Strasbourg et Wesel, Mayence avait une place stratégique importante, point de passage de la plupart des troupes en partance pour<br />
l’Allemagne.<br />
Reproduction en 4 ème de couverture<br />
1702- NAPOLÉON. L.S. adressée au Duc de Feltre, Ministre de la Guerre. Paris, 1813, petit in-4, 1 ff. avec accusé de réception épinglé. (a).<br />
{143528} 1.800 €<br />
Lettre datée de Paris du 7 février 1813, dictée au Baron Fain.<br />
« Écrivez au Duc de Castiglione (Augereau) que le corps prussien est bien placé à Neu-Stettin, qu’il ne faut pas le mettre sur les derrières de l’armée française, mais<br />
en ligne, et de manière à pouvoir marcher sur la gauche de nos troupes ; qu’il serait dangeureux de laisser sur nos derrières un rassemblement ainsi formé (...). »<br />
De retour de Russie, Napoléon s’emploie à réorganiser l’armée, appelant par anticipation les conscrits de 1813, renforçant les unités d’élite dont la vieille Garde. Ney<br />
dont l’arrière-garde avait si vaillamment couvert toute la dramatique retraite, va commander la ligne d’avant-garde, à l’abri de laquelle quatre corps se reconstituent,<br />
à Stettin, Küstrin et Glogau-sur-Oder ainsi qu’à Spandau, aux portes de Berlin. Napoléon avait confié dès 1812 à Augereau le XIe Corps placé en Allemagne en<br />
réserve. Les dispositions de Napoléon laisse à penser qu’il craignait une volte-face de la Prusse. Augereau se distinguera particulièrement pendant la campagne de<br />
1813 à Leipzig.<br />
Reproduction en 4 ème de couverture<br />
Réorganisation de l’artillerie avant la campagne de Russie<br />
1703- NAPOLÉON. L.S. au Duc de Feltre. Paris, 1er janvier, 1812, in-4, 1/2 pp. ; billet d’accusé de réception épinglé. (a). {160569} 2.000 €<br />
Correspondance du 1er janvier 1812, signée « Np » relative à la réorganisation de l’artillerie, avant la campagne de Russie :<br />
« (…) J’ai reçu votre travail du 30 décembre relatif à l’artillerie. J’en approuve tout le contenu. Donnez en conséquence les ordres pour que cela soit exécuté le plutôt<br />
possible. Voyez s’il ne serait pas possible de tirer de Spandau quelques pièces (…). »<br />
L’empereur demande en p.s. la date d’exécution du projet d’organisation. L’ordre à été remis, d’après l’accusé de réception, de suite au général Gassendi.<br />
Ce dernier était depuis le début de l’Empire directeur général du parc d’artillerie de réserve, montrant de grandes valeurs d’organisation.<br />
Ajouts de majors aux corps d’observation<br />
1704- NAPOLÉON. L.S. au Duc de Feltre. Paris, 2 janvier, 1812, in-4, 1 pp. ; billet d’accusé de réception épinglé. (a). {160584} 2.000 €<br />
Correspondance du 2 janvier 1812, signée « Np » relative aux différents corps d’observation :<br />
« (…) Je pense qu’il faudrait des majors en second à tous les régiments du corps d’observations de l’Elbe, de l’Océan et d’Italie qui ont cinq bataillons, et même ceux<br />
qui ont quatre bataillons à l’armée. Un colonel ne peut pas commander quatre bataillons. Pour peu qu’il s’absente du corps, c’est au chef de bataillon qui se trouve<br />
commander. Il est inutile au contraire, d’en donner à ceux qui n’ont que deux ou trois bataillons à l’armée (…). »<br />
L’accusé de réception indique que l’avis fut transmis à Tabarié, un des 6 chefs de divisions du ministère de la guerre.<br />
La guerre étant imminente, l’Empereur prévoyait dans le plus grand secret, l’organisation complète de son armée ; les différents corps d’observations mentionnés<br />
étaient alors commandés par Davout pour l’Elbe, Ney pour l’Océan et le prince Eugène pour celui d’Italie. En avril, ils allaient devenir, dans l’ordre, le 1er, 3e et<br />
4e Corps de la Grande Armée, en route pour la campagne de Russie.<br />
Instructions sur la nomination pressante d’officiers à son Armée<br />
1705- NAPOLÉON. L.S. au Duc de Feltre. Paris, 18 février, 1812, in-4, 1 pp. 1/3 ; billet d’accusé de réception épinglé. (a). {160587} 2.200 €<br />
Intéressante correspondance de l’Empereur du 18 février 1812, dictée à Meneval et signée « Np », en réponse à une lettre de son ministre et concernant la défense<br />
des côtes, le retour de regiments d’Espagne et la nomination pressée de nouveaux officiers :<br />
« (…) Je n’ai point encore fait de disposition pour les demi-brigades qui doivent concourir à la défense des côtes, parce que cela n’est point pressé ! Les conscrits<br />
n’arrivent que dans le courant de mars aux dépôts (…) Ce qui importe, c’est de presser le retour d’Espagne des cadres du 4ème Bataillon ; ce qui importe, c’est de<br />
faire passer la revue de ces cadres, de vous faire remettre sans délai l’état des places vacantes, pour y pourvoir. Il ne faut pas se dissimuler qu’il doit y avoir dans ces<br />
cadres, des officiers qui sont mauvais ou incapables ou susceptibles de réforme. La première chose à faire est donc d’en débarasser les cadres et de la compléter. Cette<br />
opération est d’autant plus importante que la bonne composition des cadres dépend la sûreté de l’intérieur. Il faut donc que vous portiez sur cet objet une attention<br />
spéciale. Alors on pourra être certain qu’on aura en avril une véritable armée (…). »<br />
La guerre étant imminente avec la Russie, Napoléon avait commencé la mise en œuvre des préparatifs militaires dès l’automne 1811. Les préparatifs français éaient<br />
des plus avancés lorsque en avril 1812, un ultimatum russe exigea l’évacuation de la Prusse et de la Poméranie et le repli des forces françaises à l’Ouest de l’Elbe.<br />
On lit sur l’accusé de réception que la lettre fut remise à Gérard « qui en fera part aux autres divisions » du ministère.<br />
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