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Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

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1868- PINGAUD (A.). La domination française dans l’Italie du Nord. Bonaparte président de la République italienne. Paris, Perrin, 1914, 2 vol.<br />

in-8, XXIX-490 pp. et 529 pp., index et bibliographie critique, carte dépl., broché. (S388). {7457} 150 €<br />

1869- PINGAUD (L.). Bernadotte, Napoléon et les Bourbons (1797-1844). Paris, Plon, 1901, in-8, 452 pp., portr.-front., index, demi-basane<br />

verte, dos à nerfs, couv. cons. (rel. postérieure). Mors fragiles. (retape). {163528} 80 €<br />

1870- PINGAUD (L.). Le Général Griois d’après ses mémoires. Besançon, (1911), in-8, 16 pp., broché, couv. factice. (c). {155620} 20 €<br />

Extrait des Mémoires de la Société d’Emulation du Doubs, tome VI, 1911.<br />

1871- PINGAUD (Léonce). Jean de Bry (1760-1835). Le congrès de Rastatt, une préfecture sous le Premier Empire. Paris, Plon, 1909, in-8, VII-<br />

401 pp., portrait-frontispice, broché. (371/S328). {97077} 50 €<br />

1872- PION DES LOCHES. Mes Campagnes, 1792-1815 ; notes et correspondance du colonel d’Artillerie.. mises en ordre et pub. par M. Chipon<br />

et L. Pingaud. Paris, Firmin-Didot, 1889, petit in-8, XXVIII-520 pp., portrait, carte dépl., demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné (reliure<br />

moderne). Bon exemplaire. (345). {165045} 350 €<br />

Tulard, 1159. « Attachants mémoires, surtout pour la campagne de Russie, qui présentent un type d’officier écartelé entre l’attrait de la gloire militaire et les plaisirs<br />

de la vie conjugale. Bonne édition critique ». (égal. Fierro, 1167).<br />

1873- PIRQUET (Pierre-Martin). Officier au service d’Autriche. Journal de campagne, 1799-1821. Pub. par P. Hanquet. Liège, Soc. des Bibliophiles<br />

Liégeois, 1970, 2 vol. in-4, XXXIV-175 pp. et 294 pp., 21 planches, index, bradel papier brun, premier plat imprimé (cartonnage de l’éditeur).<br />

(340/S184). {107992} 550 €<br />

Tulard, 1161.<br />

Notes quotidiennes prises de 1799 à 1817. L’un des rares témoignages de cette importance par un soldat autrichien et rédigé en français.<br />

Tiré à 170 exemplaires numérotés.<br />

1874- PITEL (Veuve Bouquet-Quillau). Etrennes universelles de Falaise ou almanach comme il y en a peu, utile et agréable, pour l’année 1808,<br />

IVè et Vè de l’Empire. Paris, Veuve Bouquet-Quillau, s. d., (1808), in-18, 122 pp., br. Couv. muette. (S185). {69728} 40 €<br />

1875- PITOU (Louis-Ange). Analyse de mes malheurs et de mes persécutions depuis vingt-six ans. Paris, L.-A. Pitou, Pélicier, Delaunay, 1816,<br />

in-8, [4]-108 pp., bradel demi-percaline (reliure fin XIXe). Bon exemplaire. (85). {157256} 350 €<br />

Cet opuscule très peu commun forme un fragment des Mémoires de Louis-Ange Pitou, dont l’édition la plus complète est celle de 1909 : chansonnier royaliste,<br />

inquiété sous la Terreur et déporté après le 18 fructidor, Pitou (1767-1842) chercha à la Restauration à obtenir une pension de Louis XVIII pour services rendus à<br />

la monarchie. Il commence son récit par : « Voici les preuves légales de la part que j’ai eue aux événemens de cette grande période.. Beaucoup de François ont couru les<br />

mêmes dangers que moi ; mais tous n’ont pas persévéré », et la suite est largement apologétique, comme attendu. Le gouvernement de Sa Majesté restaurée ne mit aucun<br />

empressement à pensionner l’encombrant personnage, qui dut, ultérieurement, composer d’autres libelles et récits pour faire entendre sa cause.<br />

Fierro, 1170. Tulard, 1162.<br />

1876- [PLACARD - CENT-JOURS] - Napoleon, par la grâce de Dieu et les constitutions de l’Empire, Empereur des Français, etc., etc., etc.,<br />

aux habitans de la ville de Lyon. Paris, Imprimerie de J.-B. Kindelem, s.d., (1815), placard in-folio (53 x 40 cm). En feuille, dans cadre de bois<br />

moderne. {168742} 1.500 €<br />

Précieux et rare placard, daté du 13 mars 1815, et transmettant aux Lyonnais les voeux de Napoléon en transit par la ville lors de l’équipée des Cent-Jours.<br />

C’est en effet le 10 mars que l’Empereur, venant de Grenoble, fit son entrée dans Lyon, dans un délire d’enthousiasme que n’aurait jamais permis de supputer<br />

le passé contre-révolutionnaire de la ville. Il y demeura trois jours, datant de son séjour un certain nombre de mesures immédiates, souvent à fort potentiel<br />

symbolique : rétablissement des trois couleurs sur les étendards, suppression des Ordres royaux, licenciement de la Maison du Roi, annulation de toutes les<br />

nominations faites tant dans l’armée que pour la Légion d’Honneur depuis avril 1814, bannissement des émigrés rentrés depuis janvier 1814. C’est également de<br />

Lyon que furent prises les mesures plus fondamentales supprimant les Chambres existantes et convoquant une assemblée des électeurs de France au Champ de<br />

la Fédération (le futur « Champ de mai »). Le 13, Napoléon quitta la ville sur une déclaration d’amour assez surprenante (« Lyonnais, je vous aime »), se rendit à<br />

Villefranche, pour joindre ensuite Tournus, au moment même où les puissances réunies au Congrès de Vienne déclaraient, à l’instigation de Talleyrand : « Napoléon<br />

Bonaparte a détruit le seul titre légal auquel son existence se trouvait attachée, il s’est placé hors des relations civiles et sociales, et, comme ennemi et perturbateur du monde,<br />

il s’est livré à la vindicte publique. »<br />

Elevé au trône par votre choix<br />

1877- [PLACARD - CENT-JOURS] - Napoléon, par la grâce de Dieu et les constitutions de l’Etat, Empereur des Français. Au peuple français.<br />

S.l. [Digne], s.d., (4 mars 1815), placard in-folio (42 x 27 cm), texte sur deux colonnes, sommé de l’aigle lauré, en feuille, contrecollé sur papier<br />

fort et encadré sous verre dans cadre de bois (49 x 34 cm). Rousseurs. (B338). {166201} 3.500 €<br />

Premier tirage de ce très rare placard, rédigé à Porto-Ferrajo un peu avant le départ de l’Île d’Elbe, mais imprimé quelques jours au plus après le débarquement<br />

sur les côtes françaises, sans doute à Digne dans la nuit du 4 mars 1815.<br />

Il reproduit une des deux Déclarations du Golfe-Juan du mercredi 1er mars 1815 (celle adressée aux civils - il y en eut une autre pour l’armée et les militaires),<br />

jour du débarquement de l’Île d’Elbe et qui forme véritable manifeste napoléonien inaugurant la politique des Cent-Jours, et permettant d’une certaine manière<br />

d’acquérir une clef pour comprendre cet épisode si déroutant : c’est à une heure de l’après-midi que l’Inconstant débarqua dans la rade du Golfe Juan avec l’Empereur,<br />

Drouot, Cambronne, et un millier d’hommes de la Vieille Garde et de la Garde corse ; à cinq heures, les opérations furent terminées et une tente fut dressée pour<br />

Napoléon dans une prairie entourée d’oliviers. C’est de ce campement de fortune qu’il composa cette proclamation, avant d’envoyer Cambronne en éclaireur à<br />

Cannes.<br />

« Elevé au trône par votre choix, tout ce qui a été fait sans vous est illégitime. Depuis vingt-cinq ans, la France a de nouveaux intérêts, de nouvelles institutions, une nouvelle<br />

gloire qui ne peuvent être garantis que par un gouvernement national, et par une dynastie née dans ces nouvelles circonstances (...). Français ! dans mon exil, j’ai entendu<br />

vos plaintes et vos voeux : vous réclamez ce gouvernement de votre choix qui seul est légitime. »<br />

Ce texte est reproduit dans diverses publications modernes avec des modifications qui en altèrent parfois les nuances. Il serait intéressant de savoir pourquoi.<br />

1878- [PLACARD - CORSE] - Il vice-prefetto del circondario di Bastia a’signori maire ed aggiunto del comune di.. Che si ritrovavano in<br />

esercizio l’undici Aprile 1814. S.l. [Bastia], s.d., (1814), placard petit in-4 (31 x 22 cm). En feuille. Petite perforation sur pliure au centre du<br />

document. (gc9). {169040} 200 €<br />

Signé de Paolo Luigi Stefanini et datée du 24 juin 1814, la proclamation annonce l’arrivée à Ajaccio du baron Louis-Marie Antoine Destouff de Milet de Mureau<br />

(1751-1825) comme commissaire extraordinaire du Roi, et signale que seules les autorités municipales en place avant le 11 avril 1814 seront susceptibles d’être<br />

reconnues au nom de Louis XVIII.<br />

1879- [PLACARD - CORSE] - Notizie officiali, stampate per ordine del signor Generale Morand, comandante in capite nell’Isola di Corsica.<br />

Grand vittoria. Bastia, Stamperia di Stefano Batini, s.d., (1809), petit in-folio (34,5 x 22 cm). En feuille. (gc11). {168911} 600 €<br />

Très rare placard répercutant pour les populations de la Corse l’annonce de la victoire de Landshut, remportée le 21 avril 1809 contre les Autrichiens.<br />

Le général Joseph Morand (1757-1813), qu’il ne faut pas confondre avec son homonyme Charles-Antoine, fut gouverneur militaire de la Corse de 1801 à 1811.<br />

1880- [PLACARD - CORSE] - Proclama. Enrico T. Montrésor comandante in capite per Sua Maestà Britannica in Corsica. Bastia, Batini, 1814,<br />

placard in-folio (43 x 31 cm). En feuille. Bords un peu ébarbés. (gc9). {169042} 400 €<br />

Cette proclamation datée du 23 juin 1814 prend acte de l’arrivée à Ajaccio du commissaire extraordinaire de Louis XVIII, le baron Milet de Mureau et renvoie tous<br />

les fonctionnaires nommés par le général britannique Montresor pendant les deux mois de son séjour à Bastia aux autorités reconnues par la France. En filigrane,<br />

on peut lire l’échec de cette ultime tentative anglaise pour mettre la main sur l’île à la faveur de la chute de Napoléon.<br />

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