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Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

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Étude détaillée des événements de 1813 et de la bataille, par un officier d’infanterie prussien, connu pour ses travaux sur la guerre en Allemagne et en France durant<br />

la période 1813-1814.<br />

Sources importantes à propos des guerres de libération de l’Europe centrale, par un témoin étranger, disposant d’importants documents de l’état-major du camp<br />

allié.<br />

1892- PLUCKET (P.-E.). Journal de bord du corsaire. Présenté et commenté par A. Mabille de Poncheville. Paris, Ed. de Paris, 1956, pet. in-8,<br />

269 pp., nbs ill. et cartes, broché. (S191). {664072} 30 €<br />

1893- POINSOT (J. L.). Comment Napoléon Ier, guéri, aurait gagné à Waterloo. Critique stratégique. Paris, Barré et Dayez, 1978, in-8, 83 pp.,<br />

broché. (S297). {44978} 40 €<br />

1894- [POISSON] - La GARDE des consuls. Paris, La Sabretache, s.d., in-4, un feuillet de texte et 7 reproductions en couleurs de dessins de<br />

Poisson, placées dans une chemise cartonnée souple. Tiré à 240 exemplaires. (S78). {110787} 50 €<br />

1895- POISSONNIER-DESPERRIERES (général A. M. G.). Vie politique et militaire écrite par lui-même, et publiée de son vivant. Paris,<br />

Trouvé, 1824, in-8, XII-312 pp., portr. de Louis XVII en front., demi-basane bleue, dos lisse orné (rel. de l’époque). Dos passé, petit manque<br />

à la coiffe. (S603). {901} 350 €<br />

Tulard, 1166.<br />

Peu de choses sur l’Empire mais quelques anecdotes sur le Consulat.<br />

Fierro, 1180 : « Aide de camp de La Fayette en 1789, Poissonnier Des Perrières participe au règlement de la révolte des Suisses du régiment de Chateauvieux à Nancy,<br />

est présent à Valmy, envisage d’émigrer, y renonce, est emprisonné à l’Abbaye et libéré le 9 thermidor ». (voir également Fierro, 1180 et Bertier, 816).<br />

Ex-libris baron Charles d’Huart.<br />

1896- POLISSOT DE MONTENOY (Charles). L.A.S. à Hippolyte Bis, Chef de division de la Direction du Nord, à Lille. S.l.n.d., petit in-4,<br />

1 pp. bi feuillet, adresse au verso, trace de cachet aux armes, marque postale. (a). {166015} 120 €<br />

Belle lettre de remerciement de cet auteur dramatique, ancien ennemi de l’esprit des Lumières et de Diderot, qui vient d’être décoré de l’ordre impérial de la Réunion<br />

par Napoléon ;<br />

« Je suis très sensible au compliment que vous me faites et surtout à l’amitié que vous me conservez (…) quoique mon grand âge ne m’ait permis ni de vous être utile<br />

comme je l’aurais désiré, ni d’entretenir avec vous une correspondance régulière (…) Je suis en état de faire les frais d’une conversation, quelque dois même de la<br />

rendre intéressante par mes souvenirs ; mais j’ai prie, je vous l’avoue, l’écriture en aversion pour avoir eu le malheur de trop écrire (…) J’ai été, aussi, loin de la grande<br />

opulence de Voltaire que de l’étendue de ses talents et de son génie ; mais je l’égale à peu près par les année (…) Mon premier mouvement en recevant ce titre que je<br />

n’avais ni sollicité ni prévu, fut (…) un sentiment de reconnaissance pour l’Empereur. Le second fut plus mélancolique ; voilà me di-je intérieurement, en essayant<br />

ma croix, une assez jolie décoration pour mon cercueil (!). »<br />

Fils d’un grand avocat de Nancy, Charles Palissot de Montenoy (1730-1814) avait très tôt montré des talents d’écrivain et de dramaturge, soutenu par Montesquieu<br />

et Voltaire, et fut admis à l’Académie de Nancy en 1753 ; ses pièces furent reçues avec succès à la Comédie française et devant la Cour ; mais Palissot s’attira très vite<br />

les sanctions de tous les philosophes des Lumières, Rousseau, Diderot et d’Alembert, après avoir écrit plusieurs pamphlets et satyres dont les Philosophes. Il embrassa<br />

pourtant la cause de la Révolution et fut même député de Seine-et-Oise au Conseil des Anciens (1797) ; protégé de Chénier, disciple des Théophilanthropes, il fut<br />

nommé bibliothécaire de la Mazarine, membre correspondant de l’Institut sans parvenir toutefois à y entrer.<br />

1897- POLLIO (général Albert). Waterloo (1815). Avec de nouveaux documents. Traduit de l’italien par M. le Général Goiran. Paris, Ch-<br />

Lavauzelle, s. d., fort in-8, VIII-640 pp., 5 cartes dépl., portrait. et fac-similé h. t., bibliographie, bradel toile verte, couv. cons. (Lavaux).<br />

(381). {166906} 250 €<br />

1898- [POLOGNE-DANTZIG] - DOHNA-SCHLOBITTEN (Friedrich-Ferdinand-Alexander, comte von). 4 P.A.S. concernant les dernières<br />

dispositions sur Dantzig. Elbing, 1807, in-folio, Accompagnées de leur Bulletin analytique aux archives Soult ; légères mouillures en pied.<br />

(gc6). {159519} 1.200 €<br />

Importantes notes du comte Dohna au maréchal Soult, gouverneur de la Vieille-Prusse et chargé de l’exécution du traité de Tilsit, concernant ici l’article 19 du<br />

Traité, relatif au territoire de Dantzig.<br />

La teneur des discussions s’y montre âpre, le comte Dohna exigeant toutes les garanties et prétentions au nom de la Prusse.<br />

P.S. reçu le 1er décembre 1807 à 3h après midy.<br />

« (…). Il est encore du devoir du sousigné et indispensable pour sa légitimation aux yeux de son gouvernement de prier S.E. la grâce de lui déclarer par écrit : 1. qu’il<br />

est de la volonté décidée de S.M. l’Empereur et Roi Napoléon manisfestée de Fontainebleau le 16 de ce mois, que la délimitation se fasse d’après les propositions<br />

du 7 novembre, même quand la ville libre de Danzig recevrait avec son territoire (indépendament d’autres avantages inexprimables) au delà d’un quart plus de<br />

population qu’elle n’a jamais possédée et presque le double des revenues. 2. qu’immédiatement après la signature du projet de la convention relative aux affaires de<br />

Dantzig, l’évacuation absolu de la rive droite aurait lieu (…) que toute expèce d’administration françois cesserait (…). »<br />

P.S. Elbing, 6 décembre 1807.<br />

Note par laquelle le roi de Prusse, en lui envoyant l’ordre de signer la Convention relative à Dantzig, demande l’évacuation de la rive droite de la Vistule, sans<br />

restriction pour Marienburg et l’île de la Nogath. Tout en s’insurgeant contre les dispositions à l’égard de Dantzig qui « n’aurait jamais pu avoir lieu même après<br />

l’interprétation la plus extensive de l’art. 19 du Traité de Tilsit », la Prusse se résigne à signer dans l’espoir d’obtenir « des dédomagements sous tous les rapports<br />

analogues à ses pertes ».<br />

La pièce est accompagnée de la copie de la Convention du 6 décembre pour la délimitation du territoire de Dantzig, déclinée en 11 articles détaillés ; la convention<br />

« fait en triple et qui devait être soumise à l’approbation de Napoléon, avaient été signé par le comte Dohna et le maréchal Soult, les commissaires prussiens Jescke<br />

et Gruschke, leur homologue français Jean Laber.<br />

Joint :<br />

La copie des plein-pouvoir donnés depuis Memel le 25 octobre, par le Roi de Prusse au comte Dohna « Président de la Chambre de Marienwerder et Commissaire<br />

général civil de la Prusse occidentale », pour la fixation des limites de Dantzig.<br />

Le comte margrave zu Dohna-Schlobitten (1771-1831), grand-Maître de la Maison du Roi de Prusse, était entré dans l’administration prussienne depuis 1790.<br />

Après Iéna et Auerstädt, il avait réussi à convaincre Napoléon de renoncer aux contributions de guerre sur la Prusse occidentale. En août 1807, il était chargé par<br />

le Roi de Prusse de discuter des différents points du traité Tilsit avec le maréchal Soult. Il allait remplacer Stein entre 1808 et 1810 comme premier chancelier. Il<br />

contribua notamment à la création de la Landswehr. Le comte von Dohna possédait le château de Finkenstein où Napoléon s’installa en avril 1807 pour diriger la<br />

campagne de Pologne et les affaires de France.<br />

Réclamations prussiennes sur Dantzig<br />

1899- [POLOGNE-DANTZIG] - GOLTZ (A.-F.-F. comte von der). 3 L.S. au maréchal Soult. Memel, août, 1807, in-4, 3 pp., 9 pp., et<br />

3 pp. ; accompagnées de leur bulletin analytique aux archives Soult. (a). {159542} 600 €<br />

Intéressante correspondance du comte de Glotz se plaignant des directives concernant la démarcation et le territoire de Dantzig.<br />

L.S. Mémel, 6 août 1807. 3 pp.<br />

« En opposition aux articles du Traité de Tilsit et de la Convention de Königsberg qui concernent la démarcation des limites du nouveau territoire de Danzig, il<br />

y a été procédé unilatéralement de la part du Magistrat de la ville et de Mr le général Rapp, et on outrepassé de plus l’étendue de deux lieues autour de l’enceinte<br />

auxquelles le traité borne le territoire. Mr le Gal Rapp a même renvoyé d’une manière peu décente les commissaires [prussiens] (…). »<br />

Il le prévient que le Roi de Prusse va protester auprès de l’Empereur des procédés et de la violation des traités.<br />

L.S. Mémel, 13 août 1807. 9 pp. cordelette blanche et noire.<br />

Long mémoire en réponse aux courriers du maréchal, et dans lequel il déclare que le roi de Prusse prteste auprès de Napoléon contre l’interprétation donnée au traité<br />

de paix, relativement au territoire de Dantzig et à la route militaire de Saxe, concernant le déplacement des fonds placés, contre tout délai porté à l’évacuation par<br />

une des causes détaillés dans les lettres du Prince de Bénévent du 23 juillet.<br />

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