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Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

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1445- MANCERON (C.). L’Épopée de Napoléon en 1 000 images. Paris, Robert Laffont, 1964, in-8, 313 pp., nomb. ill in et h.-t., cartonnage<br />

éditeur. (S310). {148082} 10 €<br />

1446- MANCERON (C.). Napoléon reprend Paris (20 mars 1815). Paris, Laffont, 1965, in-8, 298 pp., carte dépl., biblio., broché. (S121).<br />

{44976} 20 €<br />

1447- MANGIN (J.-P.). Les Généraux Meusiens de la Révolution et de l’Empire. Bar-Le-Duc, Syndicat d’Initiative, 1969, in-4, 355 pp., portrait<br />

h.-t., biblio., toile bordeaux, jaquette illustrée (rel. de l’éditeur). (S48). {106145} 100 €<br />

1448- [MANIÈRE]. Souvenirs d’un Canonnier de l’Armée d’Espagne, 1808-1814 ; publié par G. Bapst. Paris, Rouam, 1892, in-4, IV-56 pp.,<br />

6 pl., bradel percaline noire, couv. 1er plat cons. (reliure moderne). Rousseurs éparses. (350). {133008} 350 €<br />

Tulard, 950 : « Trompette à quinze ans, il passe en Espagne avec Victor, est à Somo-Sierra, décrit le siège de Cadix puis la retraite de Soult sur Valence et la campagne<br />

de France. En fait il s’agit de notes prises par Bapst à partir de confidences orales de Manière, aussi le récit quelque peu arrangé est-il des plus suspects. »<br />

Mémoires tirés à 250 exemplaires, celui-ci sur papier d’Arches, orné de 6 lithographies sur Chine par Lunois.<br />

1449- [MANUSCRIT - BIBLIOTHÈQUE de MARIE-LOUISE] - Facture de livres fournis à S. M. l’Impératrice, par Rousseau, libraire, rue<br />

de Richelieu n°109. S.l., (1815), in-4, 1 page. {170192} 150 €<br />

La facture, signéE de Rousseau et datée du 18 septembre 1815, porte sur la « Collection classique des meilleurs ouvrages de la langue française imprimés par Didot<br />

pour lesquels ouvrages Sa Majesté est abonnée ».<br />

1450- [MANUSCRIT - BIJOUX de MARIE-LOUISE] - Facture de M. Lebrun, Joaillier à S.M. L’Impératrice. S.l., (1815), in-4, 1 page.<br />

{170188} 100 €<br />

Duplicata de facture du 30 août 1815, acquitté le 29 février 1816, et qui décrit « une médaille en or... »<br />

1451- [MANUSCRIT - BIJOUX de MARIE-LOUISE] - Facture de MM. Nitot, Joailliers à S.M. L’Impératrice. S.l., (1815), in-folio, 1 page.<br />

{170187} 150 €<br />

Duplicata de facture du 20 janvier 1815, acquitté le 9 septembre 1815, et qui décrit « un médaillon en brillans enrichi d’un portrait de S.M. l’Impératrice... » et d’<br />

« Une bague d’un talisman... »<br />

Avec deux cartes manuscrites<br />

1452- [MANUSCRIT - CENT JOURS] - Journal des événemens qui ont eu lieu, depuis l’évasion de Napoléon Bonaparte de l’île d’Elbe, jusqu’au<br />

traité de Paris du 20 novembre 1815, ou Recueil politico-historique des principales proclamations, lois, décrets, ordonnances, adresses,<br />

déclarations, notes diplomatiques et lettres, publiés officiellement pendant ce temps ; suivi d’un opuscule ayant pour titre : Justification de<br />

l’armée en 1815. P.F.S., officier employé. S.l., 1819, in-8 carré, [4]-[341] pp. mal chiffrées 337 (il y a saut de chiffrage de 72 à 75, puis [6] pp.<br />

n. ch. ont été intercalées entre les p. 136 et 137, & 200 et 201), couvertes d’une écriture fine et très lisible (environ 20 lignes par page), avec<br />

quelques ratures et biffures, de nombreuses notes marginales, 4 collettes et 2 belles cartes dépl. rehaussées de couleurs (Routes parcourues<br />

par Bonaparte depuis le débarquement au Golfe Juan ; la Bataille de Waterloo), cartonnage d’attente de papier rose, tranches citron (reliure de<br />

l’époque). Cartonnage un peu frotté, mais bon exemplaire. (413). {146965} 1.800 €<br />

Manuscrit très soigné, malgré une orthographe souvent approximative, qui est composé essentiellement de la compilation des actes officiels, correspondances<br />

ou articles de l’époque des Cent-Jours (on en trouvera d’ailleurs la table à la fin du volume). La partie qui se trouve être la plus personnelle est l’appendice final<br />

intitulé : Justification de l’armée, ou coup-d’oeil sur les événemens qui ont précédé et suivi la défection des troupes en 1815 (pp. 307-326). L’auteur, ancien militaire<br />

appartenant en mars 1815 à un régiment d’infanterie légère qu’il ne cite pas, y paraît un homme d’opinions modérées (il critique la répression des Cours prévôtales<br />

des années 1815-1816), et s’attache à disculper les forces armées de la responsabilité des Cent-Jours.<br />

En tout cas, il prend un luxe de précautions pour que l’on ne puisse l’identifier, et il n’a sans doute pas livré son texte à l’impression par crainte de représailles<br />

politiques, qu’il évoque avec insistance ; son travail est en effet très complet comme recueil de pièces, et on peut dire qu’il n’en existe pas de semblable sur la période<br />

des Cent-jours à être paru pendant les premières années de la Restauration. Le sujet resta de fait sensible jusqu’à la mort de l’Empereur en 1821.<br />

1453- [MANUSCRIT - CHAUSSURES de MARIE-LOUISE] - Note de Sa Majesté lImpératrice de botines ou souliers fournis par M.<br />

Schachener dit Lallemand, cordonnier rue St Denis n°226. S.l., (1815), in-4 et in-folio, 3 pages. {170191} 250 €<br />

Trois mémoires pour des commandes passées par l’impératrice en 1815. En tout 90 paires !!!<br />

Signatures du cordonnier.<br />

1454- [MANUSCRIT - CHAUSSURES du ROI de ROME] - Note de Sa Majesté le Roi de Rome des souliers fournis par M. Schachener dit<br />

Lallemand, cordonnier rue St Denis n°226. S.l., (1815), in-4, 1 page. {170190} 150 €<br />

Facture du 20 juin 1815 pour « 12 p. de souliers de peaux noire » et « 6 p. de botines de maroquin noir » Signature du cordonnier.<br />

1455- [MANUSCRIT - FAMILLE DE TURENNE] - Journal [de correspondances]. S.l., s.d., (1816), petit in-folio, [221] pp. n. ch., couvertes<br />

d’une écriture fine et assez lisible, avec traces d’une seconde main (environ 30/35 lignes par page), [108] ff. vierges « in fine », demi-vélin<br />

modeste à coins, dos lisse muet, cartouche losangé en maroquin orange au centre du plat [portant la mention : F. de Lagarde], tranches citron<br />

(reliure de l’époque). Un mors sup. fendu, mais bon exemplaire. (bur12). {168098} 4.000 €<br />

Très intéressant registre de correspondances privées émanant de divers membres de la famille de Turenne d’Aynac entre 1802 (date du retour d’émigration du<br />

comte) et le 22 mars 1816, mais surtout entre 1807, moment auquel commence vraiment la série continue des lettres, et 1815. Il y a eu une partie antérieure à 1802,<br />

comme l’atteste la découpe de [16] ff. avant la première page, mais rien n’en subsiste en-dehors de quelques dates ou lettres sur la marge intérieure.<br />

Les principaux auteurs des lettres sont d’abord le comte Marie-Joseph-René de Turenne et sa femme, mais aussi leur fille Elise, et surtout leur fils Henri-Amédée-<br />

Mercure de Turenne d’Aynac (1776-1852), volontaire dès 1793, apparemment non émigré, et qui entama sous l’Empire, à partir de 1805, une prometteuse carrière<br />

militaire : officier d’ordonnance, puis aide de camp et chambellan de l’Empereur, il effectua presque toutes les grandes campagnes (Prusse en 1806, Pologne en 1807,<br />

Espagne en 1808, Autriche en 1809, Russie en 1812, Allemagne en 1813, France en 1814 et Pays-Bas en 1815). Un portrait peint par David en 1816 a immortalisé<br />

ses traits.<br />

Cet itinéraire glorieux est vu ici à travers les lettres de sa mère à sa soeur Elise, et aussi par la correspondance que le général Kellermann adressa à la comtesse (pp. 97-<br />

98) sur l’état de santé de son fils, fait prisonnier dans une embuscade à côté de Tordesillas le 16 septembre 1809 : « Madame, j’ai différé jusqu’ à présent à vous annoncer<br />

l’événement fâcheux arrivé à Mr votre fils, afin de pouvoir vous annoncer en même temps que vous ne deviez en avoir aucune inquiétude pour ses jours. Le 16 du mois passé,<br />

je le chargeai d’une mission pour Mr le Maréchal Ney, établi à Salamanque, et je lui avais bien recommandé et même ordonné de ne point marcher sans escorte : mais poussé<br />

par son zèle, et se fiant sur ce que jusqu’alors, il n’étaita rrivé aucun événement fâcheux sur cette route, il négligea imprudemment mes ordres et les avis qu’il reçut en route, et<br />

s’abandonna seul avec son postillon. Il tomba à une lieue de Tordesillas dans une embuscade de 60 à 80 hommes. Il fut enveloppé et obligé à se rendre, n’ayant pu s’échapper. »<br />

En dépit de l’engagement d’Henri, la famille semble restée royaliste, encore que modérément : le retour des Bourbons est accueilli avec joie, alors même que Henri<br />

reprendra du service pendant les Cent-Jours, et devra pour cela « voyager à l’étranger » entre le 22 août 1815 et le 30 août 1816, avant son admission au traitement<br />

de non-activité (1er septembre 1816).<br />

Tant pour les détails militaires que politiques considérés du point de vue d’une noblesse en partie ralliée au nouveau régime, ce manuscrit présente le plus grand<br />

intérêt.<br />

1456- [MANUSCRIT - GARDE ROBE de MARIE-LOUISE] - Mémoire d’ouvrage fait et fourni pour Sa Majesté l’Impératrice Marie-Louise<br />

par Cousty, tailleur de Sa Majesté l’Impératrice. S.l., (1815), in-folio, 1 page. {170189} 120 €<br />

Mémoire pour des corsets fournis à Marie-Louise le 6 février 1815, avec la signature du tailleur Cousty.<br />

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