Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

2393- WALSH (Vicomte). Souvenirs de cinquante ans. Bruxelles, Sté Typographique Belge, 1845, 2 tomes en 1 vol. in-12, 213 pp. et 219 pp., bradel
papier coquille, pièce de titre manuscrite (rel. de l’époque). Mors et coiffes légt usés. (S269). {85459} 120 €
Contrefaçon belge.
Tulard, 1514. « Le vicomte Walsh, d’une ancienne famille catholique d’Irlande qui se fit remarquer par son zèle pour la monarchie et la religion, relate ses souvenirs
d’émigration. Il ne rentre en France qu’à la chute de l’Empire ».
Mentionnons, pour mémoire, que le frère du vicomte Walsh, participa à l’expédition d’Égypte du côté anglais et en laissa un témoignage qui fut traduit en français.
Fierro, 1491.
2394- [WARDEN (Dr)]. Extraits de lettres écrites pendant la traversée de Spithead à Sainte-Hélène et durant quelques mois de séjour dans cette
île. Paris, Gide, 1817, in-8, 136 pp., demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs, couv. muette cons. (reliure moderne). Ex-libris du Baron Charles
d’Huart. (363). {88210} 230 €
Edition originale.
« Souvenirs d’un chirurgien anglais à bord du Northumberland » (Tulard).
Tulard, 1516.
2395- WARDEN (Dr). Napoléon jugé par un anglais. Lettres de Sainte-Hélène. Correspondance traduite de l’anglais et suivie des lettres du cap de
Bonne-Espérance, réponses de Napoléon aux lettres de Warden. Avant-propos, notes, documents justificatifs et appendice par le Dr Cabanès.
Paris, Vivien, 1901, in-8, XV-492 pp., portrait, demi-basane bleue, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l’époque). Dos légèrement passé,
petites usures aux coiffes et aux mors. (S140). {159725} 120 €
« La garde meurt mais ne se rend pas! »
2396- [WATERLOO - ÉCOLE FRANçAISE fin du XIXème] - [Dernier carré de la Garde]. S.l., 1890, 50 x 66 cm, huile sur toile, cadre doré
ouvragé de l’époque. Rentoilée. Signée et datée au bas à gauche. (ico). {162181} 8.500 €
Sous le ciel vespéral du champ de bataille un drapeau flotte violement au dessus de Napoléon à cheval. Wellington est passé à l’attaque. Il est environ 20h, les trois
bataillons de la Garde sont restés près de l’Empereur et se sont formés en carré autour de lui. On aperçoit un grenadier de Friant, un chasseur à pied de Morant,
représentés sur la droite, symbolisants dans l’action cette élite de l’élite qui ne fuiera pas. Cambronne, qui commande un des bataillons de la Garde impériale,
semble supplier son empereur aux pieds duquel un ordonnance expire...
Notre peintre s’est clairement inspiré du célèbre tableau de Gros, La bataille d’Eylau (1808). Il en reprend la composition bouillonnante d’énergie et a cherché
sa lumière opalescente, qu’il accentue par des teintes chaudes et violentes afin d’évoquer l’acme du drame. Mais avec son drapeau peu réaliste, des prisonniers
écossais qui semble interloqués (admiratifs) et n’étaient surement pas présent en un tel momen, jusqu’à sa vision lyrique du dernier carré l’auteur ne cherche pas la
réprésentation prosaïque et documentaire de l’évènement et veut symboliser des valeurs morales et militaires. L’idée morbide des cadavres au premier plan (un parti
pris iconographique généralement osé pour ce type de peintures), les teintes sourdes, les coloris sombres rythment le drame. Peint avec fougue afin de marquer du
souffle du mythe une œuvre de petite dimension, tout exalte l’image du personnage napoléonien...
Deux ans plus tôt les peintres d’histoire Protais et Hyon vont traiter le sujet et proposer leur Waterloo aux Salons de 1886 et 1888. La filiation intelectuelle
s’engage. C’est un véritable renouveau napoléonien qui se fait sous la IIIe République après une période « clandestine » qui dure jusque vers 1890 : scène, littérature,
iconographie.. Mais la veine napoléonienne est surtout illustrée par la peinture et correspond à une aspiration profonde de la société française : Napoléon y apparait
comme une figure nationale mythique et la France a faim de victoire...
Ce travail a le mérite de ne pas faire sombrer l’épopée dans l’anecdote. Son auteur s’abstient d’imiter l’exploitation systématique des Mémoires et autres souvenirs qui
commence à pulluler. Il seront nombreux à travailler le sujet napoléonien, descendants de la défaite de 1870 et de la mémoire imprimée des grognards. Malgré son
caractère moins académique et l’absence de traitement monumental, on retrouve le schéma caractéristique de la peinture d’histoire classique : exaltation et valeur
emblématique du sujet et il reste surtout une propédeutique du Salon de 1894 durant lequel éclate le renouveau napoléonien.
On pourrait penser à un travail de jeunesse pour un peintre d’histoire mais la signature au bas du tableau étant devenu difficilement lisible, nous ne pouvons certifier
une attribution.
Tulard, 1741.
2397- [WATERLOO] - NOUVELLES Officielles de la Grande Armée. S.l., de l’Imp. de Renaudiere, s.d., (1815), in-4. Pet. manque dans la marge
supérieure. {170154} 150 €
Extrait du Moniteur du mercredi 21 juin 1815.
Relation officielle de la bataille de Waterloo ou de Ligny : « Telle a été l’issue de la bataille de Mont-Sj-Jean, glorieuse pour les armées françaises et pourtant si
funeste ».
2398- WATTEVILLE (baron O. de). Un Murat inconnu. Paris, Lechevalier, 1894, gr. in-8, 30 pp., broché. Légt défr., dos renforcé. (S436).
{151738} 30 €
2399- WATTEVILLE (baron O. de). A Propos d’une bibliographie napoléonienne. Paris, Lechevalier, 1894, gr. in-8, 28 pp., broché. (S196).
{446} 20 €
A propos de l’ouvrage de A. Lumbroso, Essai d’une bibliographie raisonnée pour servir à l’histoire de l’époque napoléonienne, paru à Modène en 1894.
2400- WEIDER (Ben) et D. HAPGOOD. Qui a tué Napoléon Paris, Laffont, 1982, in-8, 283 pp., ill. h.-t., broché. (S277). {659638} 8 €
2401- WEIL (Commandant M.-H.). Les Dessous du Congrès de Vienne, d’après les documents originaux des archives du ministère impérial et
royal de l’intérieur à Vienne. Tome I : juin 1814-4 janvier 1815. Tome II : 4 janvier-23 décembre 1815). Paris, Payot, 1917, 2 vol. in-8, XV-870
et 782 pp., index, bradel demi-toile grenat, dos lisse, couv. cons. (383). {167970} 250 €
2402- WEIL (Commandant M.-H.). Un agent inconnu de la coalition. Le Général de Stamford d’après sa correspondance inédite (1793-1806).
Paris, Payot, 1923, in-8, 828 pp., 4 pp. d’errata, broché. (S273). {4887} 70 €
2403- WEIL (H.). La Campagne de 1814, d’après les documents des Archives impériales et royales de la guerre à Vienne. La cavalerie des armées
Alliées pendant la campagne de 1814. Préface par le Général Lewal. Paris, L. Baudoin, 1891-1896, 4 vol. in-8 et 1 atlas in-8, atlas de
4 grandes cartes dépliantes, bibliographie à la fin du 4e tome, bradel toile verte pour le texte, chemise toile verte sous étui de même pour l’atlas
(Lavaux). Qqs passages soulignés au tome I. Bon exemplaire. (S336). {664652} 1.000 €
Étude monumentale sur la Campagne de France, extrêmement détaillée et étudiée au jour le jour, fruit de 10 ans de recherche.
Kircheisen, p. 84.
2404- WEIL (H.). Le Prince Eugène et Murat, 1813-1814. Opérations militaires-Négociations diplomatiques. Paris, Fontemoing, 1901-1902,
5 forts vol. in-8, cartes dépl., broché. Rousseurs sur les couvertures. (B378). {4716} 500 €
Réunion de documents de première importance, complément indispensable aux « Mémoires et correspondance » du prince Eugène, ainsi qu’aux « Lettres de
Murat ».
2405- WELLINGTON (Duc de) et George William CHAD. The Conversations of the first duke of Wellington with George William Chad.
Edited by the 7th duke of Wellington. Cambridge, The Saint Nicolas press, 1956, in-8, 25 pp., portr.-front., index, bradel demi-percaline ocre,
premier plat illustré (rel. de l’éditeur). (S11). {137690} 30 €
198