Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

1659- MOUGENOT (R.). Des Pratiques de la guerre continentale durant le Premier Empire (jusqu’au traité de Fontainebleau du 11 avril 1814).
Paris, Chapelot et Cie, 1903, gr. in-8, 432 pp., biblio., demi-veau cerise, dos à nerfs orné (reliure moderne). (379). {107368} 230 €
Thèse.
1660- MOUGINS-ROQUEFORT (J. de). Napoléon prisonnier vu par les Anglais. Avec de nombreux témoignages inédits en français. Paris,
Tallandier, 1978, in-8, 437 pp., 1 carte et 36 ill. h.-t., biblio., table, broché. (366/S174). {437} 30 €
Tulard, 1070. « Très intéressante compilation de mémoires, souvenirs, journaux, la plupart inédits en français, concernant le voyage de Napoléon de Rochefort à
Sainte-Hélène et son séjour dans cette île ».
Avec quatre pages d’éphémérides de la captivité de Napoléon et une très bonne bibliographie.
1661- MOULIN (A. E.). Le Grand amour de Fouché. Ernestine de Castellane. Paris, Perrin, 1937, in-8, 245 pp. ill. h.-t., broché. (S326).
{144479} 20 €
1662- MOUNIER (Baron). L.S. comme intendant des bâtimens de la Couronne, au duc de Cadore. Paris, 5 janvier 1814, in-folio, 4 pp.
{666654} 300 €
Intéressante lettre relative au budget des travaux au Louvre, ordonnés par l’Empereur « pour procurer de l’occupation aux ouvriers de Paris », et aux propositions
de l’architecte Fontaine pour la construction en élévation de la Galerie Napoléon, et la transformation en salon d’une partie de la galerie du Musée Napoléon qui
touche le Palais des Tuileries : prévisions du coût de la mise en état d’habitation, menuiserie, dorures, ameublement.
1663- MOUNIER (Baron). Souvenirs intimes et notes. Publiés par le comte d’Hérisson. Paris, Ollendorff, 1896, in-8, VII-332 pp., broché. Dos
légèrement abîmé. (S222). {91390} 70 €
Tulard, 1073. « Ces mémoires ne commencent qu’en 1831. On y trouve toutefois quelques traits -assez rares- de première main sur Napoléon ».
Fils du célèbre conventionnel, le baron Mounier servit tour à tour tous les régimes. Il fut secrétaire de Napoléon Ier, Pair de France et Directeur Général de la Police
et tient honorablement sa place dans le Dictionnaire des Girouettes.
1664- [MOUTON-DUVERNET] - Exposé pour le Lieutenant Général Baron Mouton-Duvernet, Chevalier de l’Ordre royal-militaire de Saint-
Louis, Commandant de l’Ordre royal de la Légion d’honneur. Paris, De l’Imprimerie de J.B. Kindelem, s.d., in-12, 47-16-38 pp., bradel
percaline rouge (rel. moderne). Mouillures en bordure de haut de page en fin d’ouvrage. Bon exemplaire. (S174). {138238} 70 €
Justification de la position du général qui s’était rallié à l’Empereur lors des Cent-jours, ensuite devenu gouverneur de Lyon et qui s’était opposé au retour des
Bourbons, attitude qui lui valut d’être fait « traitre au roi » et passible du Conseil de guerre selon l’ordonnance du 24 juillet 1815.
Suivi des pièces justificatives et du plaidoyer de son avocat, maitre Plasset. Condamné le 15 juillet 1816, il sera fusillé le 27 suivant, malgré les appels pour obtenir
sa grâce. Il apparaît en 20e position du titre II sur le testament de l’Empereur, qui lègue 100 000 francs à ses enfants.
1665- MULLER (F. von). Souvenirs des années de guerre (1806-1813). Présentation et traduction par Charles-Otto Zieseniss, préface de Jean
Tulard. Paris, Fondation Napoléon, 1992, in-8, 212 pp., front., bradel perc.verte, jaq. éd. ill. (S200). {69794} 25 €
Première édition complète.
1666- MÜLLER (Hermann). Die Schlacht bei Hanau. 30 und 31 Oktober 1813 und ihre Vorgeschichte. Zur 100 Jahr-Erinnerung auf Grund
neuer archivalischer Forschungen dargestellt. Mit 14 Karten und Tafeln. Hanau, Verlag des Hanauer Geschichtsvereins, 1913, in-8, XIV-
114 pp., avec des illustrations dans le texte et 13 planches hors-texte (dont 7 cartes dépliantes ou à double page, et 6 photogravures), demichagrin
noir à coins, dos lisse, simple filet à froid sur les plats, tranches mouchetées (Lavaux). Bel exemplaire. (S231). {166966} 180 €
La bataille de Hanau est la dernière victoire napoléonienne en Allemagne : elle fut remportée contre un corps austro-bavarois commandé par Karl Philipp von
Wrede qui avait pour mission d’empêcher le repli des troupes françaises en retraite sur Francfort.
1667- MÜLLER (Joseph-Antoine-Charles). L.S. au lieutenant Dubois. St-Brieuc, 7 frimaire an 13, 1804, in-folio, 1 pp., en-tête du major Müller,
Empire français avec petite vignette militaire. (a). {166665} 100 €
Belle lettre en date du 7 frimaire an 13 (28 novembre 1804) du major Muller au 65e de Ligne, demandant à son correspondant de rédiger une lettre pour sa
décoration de la légion d’honneur :
« Monsieur le colonel me charge de vous demander quels sont les faits sur lesquels il pourrait aapuyer la demande qu’il se propose de faire ne votre faveur pour vous
faire décorer de l’Aigle de la Légion. Je vous engage à en rédiger le narré sur feuille volante (…) Vous sentirez facilement que la modestie serait déplacée dans cette
occasion, d’autant plus que vos prétentions ne seront connues que du colonel et de moi. Mr le colonel vous impose une seule condition en retour de la bienveillance
qu’il vous témoigne ; il exige que vous m’engagiez votre parole de ne communiquer cette lettre ou d’en parler à qui que ce soit ; votre propre intérêt d’ailleurs vous
commande la discrétion malgré le désir et l’espoir que nous avons de réussir (…). »
A l’armée des Pyrénées orientales (1793) puis à celle d’Italie en 1796, Charles Muller (1775-1853) sera aide de camp de Macdonald en 1799, servant ensuite à
l’Armée de Naples où sa conduite à la bataille de Trebbia lui vaut sa nomination comme chef de bataillon. A l’Armée des Grisons sous Macdonald (1800-1801),
il est ensuite employé comme major du 65e de Ligne en décembre 1803, sert à la campagne de 1805, admis comme chef de bataillon aux grenadiers à pied de la
Garde impériale en 1806, promu colonel du 12e Régt d’Infanterie en pleine campagne de Prusse en octobre 1806, se distingue à Pultusk où il est grièvement blessé.
Commandant d’armes à Ostende, Muller sera ensuite en 1813 aide de camp de Clarke ministre de la Guerre.
1668- MULLER (Lieutenant). L.A.S. à Monsieur le Commandant du département de l’Ems oriental. Lecrort, 14 novembre, 1813, in-4, 3 pp.,
adresse au verso, petite déchirure ; papier jauni. (a). {158935} 200 €
Rapport écrit dans le style un peu naïf d’un chef de poste avancée à Lecrort, sur l’avancée russe aux alentours de Leer lors de la campagne d’Allemagne, en novembre
1813. Quelques jours auparavant avait eu lieu la bataille de Dresde.
« J’ai l’honneur de vous faire part que hier le 13 à quatre heures après midi, 48 cosaques avec un officier (comme je pouvais les contés avec ma longuevue) sont arrivés
(…) à Lecrort venant du coté de Pappenborg (…) ils y avait une vingtennes d’hommes à cheval qui sont sortis de la ville au grand gallop et environs 300 hommes,
femmes et enfants qui ont suivi pour aller devant eux. Comme j’ai un très bon longuevue, j’ai vu comme ils les ont reçu, en embrassant et danant les mains (…). »
Il apprend qu’il a fait tiré la mitraille sur les cosaques qui approchaient.
« Je viens d’apprendre qu’il y avait encore des pièces de canons sur des bateaux à Leer que les Russes vont placés à Lecrort vis-à-vis de nous Je les attendrai bien, j’ai
ici de bon soldats, il nous manque riens ; seulemnt que quelques paysans ne sont pas très excité pour porter le dinné à l’heure destinée (…). »
1669- MULLIÉ (M. C.). Biographie des célébrités militaires, des armées de terre et de mer de 1789 à 1850. Paris, Poignavant et Cie, s.d., 2 vol.
in-8, 574 pp. et 599 pp., bradel papier marbré (rel. moderne). Qqs rousseurs. (S174). {97552} 230 €
1670- MÜNTER (Federigo). L’Assedio di Copenhagen nell’anno MDCCCVII del sig. Federigo Münter, cav. di Dannebrog, vescovo della
Selandia e del Capitolo Reale degli ordini. Traduzione libera di E.B. S[chubart]. [Florence], Luglio [juillet], 1809, in-12, VI pages, faux-titre,
105 pages, maroquin cerise à grain long, dos lisse orné de triple filet doré, cadre à une roulette aux palets et besants, fers dorés aux angles du
cadre, roulette guillochée sur les coupes, gardes de papier marbré caillouté, tranches dorées (reliure de l’époque). (Bur1). {107419} 2.500 €
Très bel exemplaire, dédié à Elisa Bonaparte, soeur de Napoléon et protectrice des lettres. Elle sera nommée grande-duchesse de Toscane en 1809, année de parution
de la présente traduction.
L’ouvrage relate le siège de Copenhague de 1807. Le Danemark, s’étant joint dès 1800 à la Ligue des neutres, fut contraint d’entrer dans le Système continental par
Napoléon et Alexandre Ier. Les Anglais bombardèrent le Danemark qui capitula à Copenhague le 7 septembre 1807 et leur livra sa flotte.
Envoi manuscrit du traducteur à Elisa Bonaparte, placé en regard du titre : « A son Altesse impériale Madame la Princesse de Lucques et de Piombino, grande
duchesse de Toscane etc. Hommage d’admiration et de respect du traducteur [signé] Baron de Schubartz ».
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