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Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

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638- DELACROIX (Simon). La Réorganisation de l’Eglise de France après la Révolution (1801-1809). Paris, Editions du Vitrail, 1962, in-8,<br />

VI-487 pp., planches, cartes dépliantes, broché. (B572). {666796} 70 €<br />

Tome I seul paru : Les nominations d’évêques et la liquidation du passé.<br />

639- DELADOUESPE (J.-E.-L.). Papiers et correspondance (1746-1810). Publiés par son arrière-petit-fils Alfred Deladouespe. Niort, Clouzot,<br />

1904, in-8, IV-340 pp., demi-basane bordeaux, dos à nerfs, couv. cons. (rel. postérieure). (84). {155096} 180 €<br />

Vachon, 1504 : « J.-E.-L. Deladouespe remplit de 1792 à 1796 les fonctions d’administrateur du département de la Vendée. Son témoignage sur la misère qui précéda<br />

et suivit la guerre civile est intéressant. »<br />

640- DELAGRAVE (Colonel). Mémoires. Campagne du Portugal (1810-1811). Avertissement et notes par Ed. Gachot. Paris, Delagrave, 1902,<br />

in-8, 256 pp., 8 planches en couleurs de costumes militaires, 4 portraits, carte dépl., demi-chagrin brun, dos à nerfs, tête dorée, couv. cons.<br />

(reliure de l’époque). Dos légt passé. (348). {107273} 500 €<br />

Tulard, 410. « Intéressante relation des opérations au Portugal en 1810 et de l’échec de l’offensive française à Torres Vedras « .<br />

Bon exemplaire.<br />

641- [DELAUNAY (Dr P.)]. Moreau de la Sarthe et ses souvenirs. Paris, Chez le Secrétaire Général, s.d., in-8, paginé 29 à 68, broché. (S75).<br />

{95115} 40 €<br />

Tiré à part du Bulletin de la Société française d’ histoire de la médecine.<br />

642- DELAUNAY (Dr P.). Un vieux de la vieille. Le général baron Rousseau, 1772-1834. Le Mans, Imp. Monnoyer, 1935, gr. in-8, 141 pp., portr.,<br />

broché. (S350). {736} 60 €<br />

643- DELAVAUD (Louis). Lettres de Marie-Antoinette-Thérèse, princesse des Asturies, à Madame de Mandell. Paris, F. Alcan, 1913, in-8,<br />

59 pp., broché. (S193). {144961} 40 €<br />

Extrait de la Revue des Études Napoléoniennes (Tome IV, Septembre 1913), retranscrivant la correspondance de la princesse des Asturies, par Delavaud.<br />

644- [DELBARE (F.-Th.)]. Histoire des deux chambres de Buonaparte, depuis le 3 juin jusqu’au 7 juillet 1815, contenant le détail exact de leurs<br />

séances.. Paris, Gide et Egron, 1815, in-8, XIV-320 pp., broché, couv. papier bleu de l’époque. (S445). {110581} 60 €<br />

645- DELBARE (F.-Th.). Nouveaux éclaircissements sur la Conspiration du 20 mars et sur l’histoire des Cent Jours, tirés des mémoires d’un<br />

Secrétaire de Buonaparte. Paris, Gide, 1821, 2 vol. in-8, 360 pp. et 371 pp., bradel papier violine, dos lisse (reliure de l’époque). Dos passé.<br />

(371). {69880} 200 €<br />

Réfutation de mémoires de Fleury de Chaboulon publiés à Londres en 1818 par un ardent anti-bonapartiste.<br />

Ouvrage rare.<br />

646- DELECLUZE (E. J.). Louis David. Son école et son temps. Souvenirs. Paris, Didier, 1855, in-8, IV-452 pp., demi-basane aubergine, dos<br />

lisse, filets dorés (reliure de l’époque). Rousseurs. (S568). {157945} 300 €<br />

Tulard, 412. « Mémoires fondamentaux sur David, l’élaboration des Sabines, des Thermopyles, l’affaire des prix décennaux ».<br />

Edition originale.<br />

647- DELLARD (Général, baron). Mémoires militaires sur les guerres de la République et de l’Empire. Paris, à la <strong>Librairie</strong> Illustrée, s.d., (1892),<br />

in-8, XXVI-290 pp., bradel toile prune, couv. cons. (Lavaux). (343). {104976} 120 €<br />

Tulard, 414. « Une première copie fut perdue lors de la retraite de Russie et ces mémoires ont été récrits de 1814 à 1830. Ils sont plus importants pour la Révolution<br />

que pour l’Empire où ils s’arrêtent au début de l’affaire d’Espagne. De la suite ne subsiste qu’un fragment sur la campagne de Russie ».<br />

648- DELOFFRE (A.). Landrecies de 1814 à 1818. Fragments d’histoire locale suivis de notes biographiques et historiques sur le maréchal Clarke,<br />

duc de Feltre, né à Landrecies, 1765-1818. Lille, Danel, 1910, gr. in-8, 114 pp., bradel demi-percaline brune amateur (rel. de l’époque). (S240).<br />

{167018} 200 €<br />

Nombreux documents reproduits dont le Journal du blocus de la ville de Landrecy, rédigé par Cherpin, Receveur des Domaines (Inconnu à Tulard et Garnier).<br />

Relié à la suite : Le Vieux Lons. Revue locale. 3e année. Lons-Le-Saulnier, 1910-1911.<br />

Cette revue contient, pour l’Empire, le Carnet inédit de Chevillard (pages 145 à 150) sur les campagnes de Pologne et de Saxe en 1813.<br />

J. Tulard et J. Garnier ne connaissent que les fragments sur l’Espagne publiés dans la Revue de Paris en 1906.<br />

649- DELORME (H. G.). Précis des événemens politiques qui ont précédé les deux abdications de Buonaparte. Et nouveau système administratif,<br />

judiciaire et financier pour la France. À Paris, Chez Petit, Delaunay et Dantu, 1817, in-8, VIII-145 pp., broché, couv. muette. Dos abîmé.<br />

(S75). {136541} 80 €<br />

650- [DENINA (Abbé Jacques-Marie-Charles)]. Tableau historique, statistique et moral de la Haute-Italie, et des Alpes qui l’entourent ; Précédé<br />

d’un coup d’oeil sur le caractère des empereurs, des rois et autres princes qui ont régné en Lombardie, depuis Bellovèse et César jusqu’à<br />

Napoléon premier. Dédié à Son Altesse Sérénissime le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie et archichancelier d’État de l’Empire<br />

Français. À Paris, Chez L. Fantin, 1805, in-8, XXVIII-412-[1] pp., demi-veau brun à coins, dos à nerfs orné de guirlandes dorées et damas<br />

à froid, frise à froid sur les plats (reliure postérieure). Rousseurs éparses., mouillures en fin d’ouvrage. Cependant bon exemplaire. (369).<br />

{137209} 400 €<br />

Par Denina, historien philologue italien, membre de l’académie de Berlin et qui fut le bibliothécaire de Napoléon. Quérard nous indique que son tableau fut<br />

d’abord imprimé en divers mémoires, dans le recueil de l’Académie de Berlin de 1790 à 1793. Si l’ouvrage est dédié à Eugène, on ne manquera pas de remarquer la<br />

comparaison élogieuse faite entre Charlemagne et Napoléon.<br />

651- DENNIÉE (Antoine, baron). L.A.S. au nouvel Intendant général de l’Armée de Portugal. Madrid, 1810, in-4, 2 pp., petit manque avec<br />

trace de cachet. (a). {152863} 150 €<br />

Lettre en date du 9 mai 1810, de l’Intendant général de l’Armée d’Espagne félicitant son homologue le général Lambert pour sa nouvelle affectation à l’Intendance<br />

du Portugal et lui recommandant un fournisseur espagnol.<br />

« Je viens d’être informé par S.A.S. le Prince de Wagram et de Neuchâtel, de votre nomination à la place d’Intendant général de l’armée de Portugal qui va se<br />

composer des 2e, 6e et 8e corps de l’Armée d’Espagne, et sera commandée par le maréchal Prince d’Essling [Massena]. Je vous félicite de cette marque de la<br />

confiance de S.M. l’Empereur (...)<br />

M. Henriquez (...) est venu, il y a quelques jours me proposer de lever et de présenter à réception à Bayonne, une brigade de 120 mulets de bât pour le service du<br />

8e corps d’Armée (...) Je renvoye par devant vous (...) M. Henriquez à qui j’avais promis dans l’intérêt du service qu’il serait nommé chef de sa brigade de mulets<br />

de bât (...). »<br />

François Lambert (1755-1837) était commissaire de guerre à la 12e division (Ardennes) en 1793 avant d’être préposé à l’Armée d’Angeterre puis à l’Armée d’Italie en<br />

1798. Inspecteur aux revues sous l’Empire, il rejoignit l’Armée d’Espagne en 1809, affecté au Portugal en avril 1810. Pendant les Cent-Jours, Napoléon le désignera<br />

pour être attaché au grand quartier général en qualité d’inspecteur en chef aux revues.<br />

Le baron Antoine Denniée (1754-1829) devait aussi consacrer une longue carrière au service de l’Intendance, administrateur prévoyant et honnête, proche de<br />

Bonaparte dès la Révolution, et de Berthier au ministère de la Guerre. Denniée était placé en Espagne dès 1808, et le restera jusqu’à la fin de l’Empire. Napoléon<br />

aura souvent à se plaindre du manque d’initiative de son intendant qui demandait sans cesse des subsides et du ravitaillement de France. Déjà en 1796 à l’Armée<br />

d’Italie, Bonaparte eut ce jugement sévère : « C’est un bon travailleur et un homme d’ordre, sans avoir cependant des talens transcendans ».<br />

Le fils Denniée, Pierre Paul, qui le suivra dans les fonctions d’Intendant est connu pour sa remarquable narration de la campagne de Russie en 1813.<br />

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