Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre
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413- CAULAINCOURT (Général de, duc de Vicence). En traîneau avec l’Empereur, Retraite de Russie, 1812. Introduction et notes de Jean<br />
Hanoteau. Genève, La Palatine, 1943, in-12, XXX-284 pp., portr.-front., fac-similé, broché. (S85). {159892} 25 €<br />
Extraits des mémoires de Caulaincourt concernant la campagne de Russie.<br />
414- CAULAINCOURT (Général de, duc de Vicence). Mémoires. Introduction et notes de Jean Hanoteau. Paris, Plon, 1933, 3 vol. in-8,<br />
444 pp., 409 pp. et 495 pp., demi-basane fauve, dos à nerfs, couverture conservée, tête dorée (rel. de l’époque). (T/372). {167777} 230 €<br />
Les deux premiers volumes sont consacrés à l’ambassade de Saint-Pétersbourg et à la campagne de Russie ; le troisième volume traite de « l’agonie de Fontainebleau ».<br />
Texte capital et édition critique remarquable (Tulard, 285).<br />
415- [CAULAINCOURT (Général de, duc de Vicence)]. Souvenirs du duc de Vicence. Recueillis et publiés par Charlotte de Sor. Paris,<br />
Levavasseur, 1837, 2 vol. in-8, 394 pp., 1 f. de table et 367 pp., 1 f. de table, demi-basane verte, dos à fx nerfs, filets dorés, fleurons à froid (rel.<br />
de l’époque). Rousseurs éparses, parfois fortes, qqs mouillures marginales. (S347). {167734} 200 €<br />
Tulard, 285. « Sous le pseudonyme de Charlotte de Sor se cachait un romancier sans succès qui imagina, à la suite d’une rencontre avec Caulaincourt aux eaux de<br />
Plombières en 1826, d’écrire les mémoires du Grand Ecuyer. La famille protesta contre cette publication dont la valeur historique était nulle. Mme de Sor n’en<br />
publia pas moins une suite en 1841 ».<br />
416- CAUX DE BLACQUETOT (Louis-Victor vicomte de). L.S. au général Chambarlhiac. Paris, 11 mars, 1809, in-4, 1 pp. bi -feuillet ; et<br />
1 pp. in-folio jointe. (gc11). {167252} 180 €<br />
Correspondance du directeur du matériel du Génie, concernant la communication des cartes et plans de la frontière entre la Bavière et l’Autriche, et plus<br />
particulièrement de la région de Passau ; commandant en chef le Génie du 1er Corps de la Grande Armée, sous Oudinot, le général Chambarlhiac venait d’être<br />
chargé de la défense de Passau, peu avant la décalaration de guerre de l’Autriche :<br />
« Je crois devoir vous adresser la note ci-jointe qui m’a été transmise par Mr le Directeur général du Dépôt de la Guerre, afin que vous puissiez vous procurer les<br />
matériaux qui vous seraient nécessaires pour les reconnaissances de terrain et l’assiette des ouvrages que vous êtes chargé d’établir (…). Si la communication des<br />
plans et cartes que vous serez dans le cas de demander à la Direction royale du bureau topographique à Munich devait éprouver quelques difficultés, vous êtes<br />
autorisé à recourir à la médiation de Monsieur Otto pour les faire lever. Au moyen de cette communication, vous serez dispensé de faire lever les terrains sur lesquels<br />
vous avez à opérer (…). Il ne sera point envoyé d’ingénieurs géographes pour cet effet (…). »<br />
Joint la note pour Monsieur le général Chambarlhac mentionnée dans le courrier :<br />
« La Bavière a été levée par des ingénieurs géographes français et des ingénieurs du pays (…). Les deux gouvernements se sont donné copie de leurs levés respectifs<br />
(…). Dans les matériaux en question, le territoire de l’ancien évêché de Passau se trouve en entier ; ce territoire échu à la Bavière après le traité de Presburg, a été<br />
levé en 1806 (…). Le général Chambarlhac pourra demander ce dont il aurait besoin en ceci à la Direction royale du Bureau topographique à Munich. Il pourra<br />
d’ailleurs lui demander aussi un plan très grand et avec environs de la place de Passau. Ce plan a été levé pour la délimitation avec l’Autriche (…). » Suit la description<br />
détaillée des différentes cartes disponibles du pays.<br />
Fils du général, élève à l’Ecole de Mezière puis à l’Ecole d’application de Metz sous la Révolution, Louis-Victor de Caux (1775-1845) sera employé dès 1799 comme<br />
chef de bataillon, servit à la Grande Armée avant d’être nommé auprès du 1er Inspecteur général du Génie (1806), chargé de la direction du personnel et du matériel<br />
(1809). Chef d’état major du Génie à l’Armée d’Anvers en novembre 1809, il est promu colonel en 1810, reprenant ses fonctions au Ministère à Paris. Maréchal de<br />
camp en 1814 puis lieutenant-général en 1823, le vicomte de Caux sera ministre d’Etat à la Guerre dans le cabinet Martignac en 1828, membre du Conseil privé<br />
du Roi.<br />
417- CAVAGNARI (Pierre-Jean-Antoine). 4 L.A.S. à Busoni, Goupy & Cie, banquiers, rue du Faubourg Poissonnière n°32, Paris. Paris, 1808-<br />
1815, in-4, 1 pp. bi feuillets pour chacune des lettres, adresse au verso avec trace de cachet. (a). {162095} 250 €<br />
Intéressante correspondance de Pierre-Jean-Antoine Cavagnari, banquier originaire de Plaisance. Devenu secrétaire du gouvernement général de Paris, il avait été<br />
désigné par le Senat pour faire partie du corps législatif comme député du Taro (Plaisance).<br />
- 17 mai 1808<br />
« (…) je vous remercie de l’envoi que vous m’avez fait de quatre inscriptions formant ensemble F. 2396 (…) Je désire avoir les inscriptions de S.E. Mg, celle des F<br />
1250 que vous m’avez acheté pour lui et ses 5882 que je vous ai passée pour que vous ayez la bonté de lui procurer les intérêts du semestre échu (…) »<br />
- 20 mai 1808<br />
« Je vous envoie ci-joint les deux inscriptions de F 5882 - 2500 = F 8382 au nom de S.E. mg Jean Andoche Junot. Je vous prie de me faire recouvrer le payement du<br />
semestre de ces deux inscriptions echu le 22 mars dernier et de vouloir bien en faire autant des deux autres inscriptions exixtant auprès de vous de F 1146 au nom de<br />
Nicolas Magnien et F 230 au nom de Sebastien Held (…) Je me recommande toujours à vous pour les diamans, car j’ai les autres à vous donner (…). »<br />
- 14 juin 1808<br />
« (…) Je vous prie de m’envoyer une facture de la taille des brillants avec indication du poid des pierres avant la taille, et du poid qu’il en résulte après. Veuillés<br />
dire à vos amis de vous répondre sur les poids des deux autres de diamants bruts que je vous ai donné. Dans la facture, je vous prie de comprendre vos frais (…) »<br />
- 1er may 1815<br />
« Mon frère de Rome par sa lettre du 14 avril, m’autorise de tirer sur Monsieur Xavier Scultheis un effet de 100 piastres romaines. Je propose à Messieurs Busoni,<br />
Goupy et Cie cet effet que je ferais tirer par Monsieur Corredo Giusti (…) et je leur demanderais sur mon reçu 500 francs en accompte du produit dont ils me<br />
donneront note en tems et lieu (…) un si petit service qui me sera bien précieux dans la position où je me trouve pour l’aveugle entêtement des (Musimori). Mon<br />
fils aîné a déjà eu l’honneur de voir Sa Majesté, qui a chargé son Grand Maréchal de lui faire un rapport pour viser quelques moyens qui puisse venir à mon<br />
secours compatiblement avec circonstances (…). » Signé « P. Cavagnari ex législateur ». Lettre qui semble avoir été intercepté au Luxembourg (mention en allemand<br />
sur l’adresse).<br />
Originaire de Florence, les Busoni figurait parmi les banquiers parisiens depuis 1776. Les affaires Busoni tournaient tout entières autour de princes et de riches<br />
rentiers français (tel le prince de Bourbon-Conti) mais surtout italiens. A la fin du directoire, Busoni vint à associer à ses affaires son gendre, Louis-Isidore Goupy<br />
(1760-1818), fils d’un important architecte et entrepreneur ayant travaillé pour le Roi et la Cour. Créée en 1807, la banque Busoni Goupy et Cie, continuait de gérer<br />
la fortune et le portefeuille de nombreux princes notamment ceux d’Elisa Bonaparte (Baciocchi) et négociants italiens, possédant des correspondants dans plusieurs<br />
villes italiennes : Lucques, Milan, Florence, Sienne, Rome et Gênes.<br />
418- CAVAIGNAC (Godefroy). La Formation de la Prusse contemporaine. Paris, Hachette, 1891-1898, 2 vol. gr. in-8, VIII-510 pp. et VII-<br />
517 pp., demi-chagrin vert, dos à nerfs, couv. cons. (rel. de l’époque). Mors frottés, renforcés au scotch au second tome. Charnières fragiles.<br />
(B422). {136069} 180 €<br />
I. Les origines. Le ministère de Stein (1806-1808). II. Le ministère de Hardenberg. Le soulèvement (1808-1813). Envoi de l’auteur.<br />
419- [CAVAIGNAC (Mme)]. Les Mémoires d’une inconnue. Pub. sur le manuscrit original (1780-1816). Paris, Plon, 1894, in-8, XI-419 pp.,<br />
broché. (S408). {151798} 50 €<br />
Tulard, 286. « Il s’agit des mémoires de la femme du conventionnel Cavaignac, mère de Godefroy Cavaignac ».<br />
« Ces mémoires sont un long dithyrambe en l’honneur de Napoléon, un ardent plaidoyer en faveur de l’Empire et de l’Empereur ! » (Biré, Mémoires et Souvenirs,<br />
I, 131).<br />
Fierro, 280.<br />
420- [CAVALERIE] - Ordonnance provisoire sur l’exercice et les manœuvres de la cavalerie. Rédigée par ordre du ministère de la guerre du Ier<br />
vendémiaire an XIII. Seconde édition. A Paris, Chez Magimel, 1810, in-12 oblong, 12 pp., 128 planches et 8 pp. de partition musicale, demichagrin<br />
rouge à coins, dos à nerfs orné de filets dorés (Lavaux). Bel exemplaire. (B312). {664697} 250 €<br />
Atlas seul, complet des 128 planches (une planche numérotée 19 bis, une autre 19 ter).<br />
421- CAVALIE MERCER (A.). Journal de la campagne de Waterloo. Traduction de M. Valère. Paris, Plon, 1933, in-12, X-268 pp., ill., broché.<br />
(S314). {108082} 40 €<br />
Tulard, 287. « Journal d’un officier anglais qui note ses impressions et ses sentiments de préférence aux problèmes militaires. Il n’avait pas participé à la guerre<br />
d’Espagne et s’était attiré l’aversion de Wellington. On notera d’amusantes observations sur la vie d’un soldat britannique au moment de l’occupation de 1815 ».<br />
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