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Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

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737- DUROC (Général G.C.M., Duc de Frioul). L.S. Paris, 12 décembre, 1809, in-4, 1 pp. bi feuillet. (a). {163307} 250 €<br />

Intéressante lettre concernant l’achèvement du portrait officiel de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l’Empereur (1804), fait duc de Vicence en juin 1808, sous l’égide<br />

d’Alexandre Brongniart (1739-1813) le fameux dessinateur et architecte, alors directeur de la manufacture de Sèvre et inspecteur du mobilier impérial :<br />

« Vous pouvez, Monsieur le Comte, accorder à Mr Brogniart ce qu’il demande pour le portrait de M. le duc de Vicence, en exigeant que cela soit terminé le plutôt<br />

possible (…). »<br />

Ancien aide de camps de Napoléon, gouverneur des Tuileries, Duroc (1772-1813) avait été créé lors de la formation de la nouvelle cour impériale en 1805, duc de<br />

Frioul et grand maréchal du palais, spécialement chargé de veiller à la sûreté de l’Empereur. Il le suivra dans toutes ses campagnes en ayant des fonctions militaires,<br />

commandant une division de Grenadiers de la Grande Armée. Comme Caulaincourt, il sera chargé de plusieurs missions diplomatiques notamment en négociant<br />

le traité de Schönnbrunn avec la Prusse après Austerlitz, en apportant les propositions d’armistices après Friedland (1807) et Wagram (1809), en obbtenant<br />

l’abdication du roi d’Espagne à Bayonne en 1808.<br />

Joint un portrait gravé du duc de Frioul.<br />

738- DUTHILT (Pierre-Charles). Mémoires. Publiés par Camille Lévi. Publication de la « Société dunkerquoise » pour l’encouragement des<br />

sciences, des lettres et des arts. Lille, Tallandier, 1909, in-8, VIII-364 pp., un portrait h.-t., demi-percaline brune à coins, dos lisse orné de<br />

filets argentés, premier plat de couv. et dos cons. (reliure postérieure). (S550). {121608} 150 €<br />

Tulard, 485. Edition originale.<br />

739- DUTHILT (Pierre-Charles). Mémoires. Publiés par Camille Lévi. Publication de la « Société dunkerquoise » pour l’encouragement des<br />

sciences, des lettres et des arts. Lille, Tallandier, 1909, in-8, VIII-364 pp., un portrait h.-t., broché. (S319). {143245} 120 €<br />

740- [DUVEYRIER (Baron Honoré)]. Anecdotes historiques, par un témoin oculaire, le Baron D. V. Paris, Duverger, 1837, in-8, 396 pp., demibasane<br />

brune, dos lisse orné (rel. de l’époque). (67). {138250} 600 €<br />

Édition originale tirée à 100 exemplaires.<br />

Anecdotes sur quelques personnages de la Révolution (Mirabeau, La Fayette, etc.), les biens nationaux et les tribunaux spéciaux sous le Consulat.<br />

Fierro, 501. Tulard, 487.<br />

741- DUVEYRIER (Baron Honoré). Anecdotes historiques. Publiées pour la Société d’Histoire Contemporaine par M. Tourneux. Paris, Picard,<br />

1907, in-8, XXVII-358 pp., index, broché. Dos abîmé. (S229). {110521} 70 €<br />

Bonne édition établie par Maurice Tourneux avec des documents inédits en appendice.<br />

742- DUVIQUET (Maurice, de Clamecy). Souvenirs, 1773-1814. Vendée. Armée de réserve. La Westphalie sous Jérôme-Napoléon. Pub. par<br />

F. Masson. Paris, Ollendorff, 1905, in-12, X-328 pp., broché. (S514). {3741} 70 €<br />

Tulard, 489. « Si les chapitres relatifs à Clamecy sous le Consulat et l’Empire ne présentent qu’un faible intérêt, il n’en va pas de même du témoignage sur Cassel<br />

et le royaume de Westphalie entre 1811 et 1813, qui forme la partie la plus importante de l’ouvrage. Directeur en chef des poudres salpêtres du royaume, Duviquet<br />

donne de curieux détails sur les rivalités entre l’administration française et les administrations du royaume de Westphalie ».<br />

Fierro, 502.<br />

743- [ÉCOLE FRANçAISE XIXeme] - [Ambulance sur un champ de bataille]. S.l., (ca 1825), 73 x 103 cm, huile sur toile, cadre doré ancien.<br />

{162175} 17.500 €<br />

Remarquable scène de la Campagne de France sous l’Empire, évoquant l’ambulance volante d’un champ de bataille.<br />

Probablement réalisée sur commande pour un chirurgien vétéran qui avait du participer aux combats, cette peinture anonyme évoque une bataille à laquelle<br />

Napoléon participa vers 1814 et a probablement été exécutée entre 1820 et 1825.<br />

Travail d’influences, on retrouve de nombreuses références peintes ou gravées qui ont servi pour composer le tableau, ce qui était l’usage. On suppose que la<br />

peinture militaire ne devait pas être la formation initiale de notre peintre, à moins d’une œuvre de jeunesse.. Le travail des couleurs, de la composition et des<br />

personnages révèlent néanmoins une certaine maîtrise et l’ensemble apparait soigné. Les détails confinant à l’inventaire confirme l’évocation de souvenirs peint<br />

voulant contextualiser une scène. Il est difficile d’attribuer cette scène à un artiste ou un atelier en particulier, mais les comparaisons de style avec les peintres<br />

Nicolas-Toussaint Charlet et Bellangé sont évidentes et notre interprète est un contemporain dans sa façon d’appréhender un sujet militaire. En plus du choix des<br />

teintes, on retrouve les compositions classiques avec un premier plan occupant les deux tiers de la scène.<br />

Centrée sur le blessé, un officier des grenadiers de la Garde (reconnaissable à son tatouage) est soigné par un chirurgien en tenue règlementaire formant le point<br />

d’orgue de la scène. A leurs pieds est déposée une trousse de chirurgien décrite très précisement, ce qui laisse penser que le peintre en avait une comme modèle.<br />

On peut observer un dragon blessé dont le visage pansé est inspiré de La barrière de Clichy en 1814 d’Horace Vernet et la scène est entourée de cuirassiers et d’un<br />

grenadier d’infanterie de ligne sur la droite. A gauche, un lancier de la Garde polonaise, un jeune tambour blessé. L’homme étendu doit figurer un mort mais la<br />

morbidité à peine suggérée rappelle que nous ne sommes pas encore dans la période réaliste de la peinture militaire ne démarrant vraiment qu’en 1840. A une<br />

époque ou ambulance se confondait encore avec impedimenta lors de combats déjà cruels, les soins sommaires sur le champ de bataille paraissent ici bien agrestes<br />

et confirment l’éloignement rétrospectif de l’interprétation. On peut aussi supposer une ambulance volante telles que les imagina Larrey, à proximité du champ<br />

de bataille...<br />

Au second plan les prisonniers alignés sont russes et, comme le mort autrichien (un hongrois du fait de son pantalon bleu), confirment une bataille de l’année 1814<br />

sans pouvoir affirmer laquelle precisement. De même, la présence de Napoléon, à cheval au troisième plan sur la gauche semble plus évoquer les dernières victoires<br />

que la difficile campagne de Leipzig et de l’automne 1813. Le mamelouk Roustan est aussi représenté derrière lui.<br />

Le discours est glorieux, descriptif et se rattache aux peintures militaires de l’époque impériale tout en mélant déjà la scène de genre au sujet historique. Le style et<br />

le thème se rattache aux peintures commencant à s’éloigner des campagnes napoléoniennnes.<br />

Alexandre, Histoire de la peinture militaire.<br />

744- EGNELL (E.). Napoléon et la Dordogne. Préface de Jean Tulard. Périgueux, Pilote 24 édition, 2006, in-8, 189 pp., ill., broché, couv. ill.<br />

(S694). {663192} 10 €<br />

745- ELIE (Général Jacob Job). L.A.S. à son Excellence le Ministre de la Guerre, duc de Feltre. Courcelles-les-Aubervillet, 11 avril, 1811, in-folio,<br />

1 pp. 1/2, apostille. (gc10). {167099} 100 €<br />

Lettre du général Elie, « le héros de la Bastille », concernant sa pension de retraite :<br />

« (…) Vous m’avez donné avis que, par décret impérial du 21 de ce mois (juin 1811), ma Solde de réforme était convertie en une solde de retraite de 3000 francs, qui<br />

me serait payée à compter du 1er juillet suivant sur une inscription (…) du Trésor Impérial. Ce nouveau mode de paiement ne devant commendecer qu’à compter<br />

du 1er juillet 1811, j’avais lieu de croire (…) que le 2ème trimestre de ma solde continuerait encore à être ordonnancé par Mr le Commissaire des Guerre de Verdun<br />

(…). »<br />

Engagé dans le régiment d’Aquitaine infanterie dès 1766, Jacob Elie (1746-1825) s’était distingué lors de la prise de la Bastille ; c’est lui qui reçut de Launay la<br />

capitulation de la forteresse. Capitaine dans la Garde nationale parisienne, il passe rapidement tous les grades avant d’être promu général en février 1793, employé<br />

dans l’Armée des Ardennes puis de Sambre-et-Meuse, commandant la place de Verdun en 1794, à Mézières, puis à Lyon en mars 1796. Réformé en mars 1797, il<br />

est mis à la retraite définitive en juin 1811.<br />

Collection Chapuis.<br />

746- ELLRICH (A.). Impressions de campagne d’un capitaine autrichien. Trad. de l’allemand par P. de Pardiellan. 1793-1809. Paris, Flammarion,<br />

s.d., (1909), in-12, XI-250 pp., demi-toile brune, couv. et dos cons. (rel. amateur modeste). Papier cassant. (S303). {664556} 120 €<br />

A. Ellrich est le pseudonyme d’Albin Medlhammer, auteur autrichien.<br />

Tulard, 496. « Traduction d’un ouvrage paru à Meisen en 1835. Le dernier chapitre concernant les rumeurs qui ont couru sur la mort de Napoléon pendant la<br />

campagne de 1809 méritent seuls quelque intérêt ».<br />

Fierro, 508.<br />

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