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Librairie Historique Clavreuil Fabrice Teissèdre

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839- FOUCART. Bautzen, la poursuite jusqu’à l’armistice, 22 mai-4 juin 1813. Paris, Nancy, Berger-Levrault, 1901, gr. in-8, 373 pp., croquis<br />

dépliant, bradel toile verte (Lavaux). (S317). {664618} 230 €<br />

840- FOUCART (P.). Campagne de Pologne, novembre-décembre 1806-janvier 1807. (Pultusk et Golymin). D’après les archives de la guerre.<br />

Paris, Berger-Levrault, 1882, 2 vol. in-12, XIV-543 pp. et 473 pp., 4 cartes et 8 tableaux dépliants, bradel toile verte (Lavaux). Qqs rousseurs.<br />

(352). {664706} 300 €<br />

841- FOUCART (P.). Campagne de Prusse (1806). Iéna. Prenzlow-Lubeck. D’après les archives de la guerre. Paris, Berger-Levrault, 1887-1890,<br />

2 vol. in-8, XV-730 pp. et XXVI-960 pp., sans les cartes (2 cartes dépl. seulement : combat de Zhdenick ; carte de Weimar à Berlin), demichagrin<br />

rouge, dos à nerfs (rel. de l’époque). Epidermures au dos. Exemplaire du comte Exelmans. (367). {154858} 250 €<br />

842- FOUCART (P.). Une Division de Cavalerie légère en 1813. Opérations sur les communications de l’armée. Combat d’Altenburg,<br />

28 septembre 1813. Paris, Nancy, Berger-Levrault, 1891, in-8, 138 pp., carte dépl., demi-basane noire, dos lisse orné, couv. cons. (reliure de<br />

l’époque). Cachet de bibliothèque. (371). {91139} 180 €<br />

843- FOUCHÉ (Joseph, duc d’Otrante). Minute autographe d’une lettre. S.l.n.d., (1810), in-folio, 2 pp. avec notes en marges. (a). {152346}<br />

1.000 €<br />

Importante minute où Fouché justifie sa conduite qui lui a valu d’être disgracié par Napoléon. Elle fut très certainement adressée à Louis Bonaparte en juin 1810,<br />

avec qui Fouché s’était entretenu pour soutenir le trône de Hollande. Napoléon n’avait pas apprécié l’inaction de son frère pendant l’affaire du débarquement de<br />

Walcheren. Pour sauver son royaume, notamment de la crise économique, Louis ne voyait alors qu’une issue, la paix entre la France et l’Angleterre. Fouché avait<br />

joué les médiateurs entre les deux frères. Aussi, dans ses Mémoires, Fouché parle de sa concertation avec Louis, de passage à Paris, d’un plan de négociation secrète<br />

avec Londres. La mise à l’écart du ministre de la Police se transforma en complète disgrâce le 3 juillet 1810 quand Fouché, après des passes tragicomiques avec son<br />

successeur, refusa de remettre ses papiers. L’infortuné Louis, quant à lui, abdiqua en faveur de son fils le 2 juillet, ainsi que le pressentait Fouché.<br />

« Votre Altesse m’a reçu [...] je suis très touché, mais vous m’avez affligé de me dire que (l’empereur) me reproche encor de m’être mêler de sa séparation avec<br />

Joséphine et d’avoir voulu négocier la paix. Je croyais m’être suffisamment justifié en ces deux circonstances. On conçoit comment un ministre de la Police, essaye<br />

de pénétrer les secrets d’un gouvernement ennemi, mais on ne comprend guère comment ce même ministre veuille négocier la paix sans titre et sans authorisation.<br />

Ce ministre serait un fol et le gouvernement anglais encor plus fol. J’avais deux buts dans mes relations indirects avec les anglais : 1er découvrir, peut-être démêler<br />

ses dessins sur le constinent pour les déjouer ; le 2e d’entamer et de mener à fin une opération de finance qui aurait embarassé le g[ouvernement] anglais, il s’agissait<br />

de le rendre lui même distributeur (...) Ce n’est qu’avec répugnance que je me suis mêlé d’opération si délicates (...) je ne me suis jamais abandonné à compromission<br />

vulgaire.<br />

Votre Altesse m’a paru croire par les conseils que je lui ai donnés que j’avais de l’ambition. Tout le monde en a, avec cette différence qu’un sot a une ambition folle<br />

et déplacée, et que l’homme de bon sens n’a que ses désirs justes et ses aultres louables. Je n’ai jamais désiré le pouvoir, j’ai cherché l’occasion de surpasser tous les<br />

sujets de l’empereur en service et en dévouement. C’est parce qu’on a cette idée qu’on estime mon caractère, les hommes infidèles et indifférents n’inspirent rien. Au<br />

reste, le peu de temps que j’ai fait a plu à l’empereur puisque c’est lui qui l’a encouragé.<br />

verso :<br />

« Il faut acquérir des amis ; au lieu d’affermir, vous ébranlez votre fortune, les haines éclateront quand elles pourrons se montrer. Si la haine et l’envie ne se montrent<br />

pas dans votre vieillesse, elles éclateront sur votre successeur. Depuis ma disgrâce, j’ai jugé qu’il ne pouvait être que dangereux de me mêler des affaires (...) J’ai fait<br />

plus de fautes que tous les ministres ensembles ; j’ai surveillé continuellement, je ne me suis point endormi sur la parole de mes subordonnés, je n’ai point courru le<br />

risque d’être surpris ; je sais qu’il arrive des événements imprévus et subtils au moment où l’on s’y attend le moins, des espèces de phénomènes que dérangent tout<br />

l’ordre des choses.<br />

J’ai trop méprisé mes ennemis, je n’avais contre eux que les ressources nécessaires contre les accidents communs. J’ai inspiré la confiance en l’empereur, la confiance<br />

multiplie les forces.<br />

Je ne me suis pas préservé d’une sorte de présomption vulgaire et c’est cette sécurité à laquelle je me suis abandonné qui multiplie les caprices et les hasards de la<br />

fortune.<br />

Il y aurait de la témérité à me consacrer de nouveau aux affaires. Je me borne à vivre modestement dans l’obscurité de la vie privée, mon cœur est fermé à toutes les<br />

folies humaines. Je m’attache vivement, ceux qui s’attache faiblement ne s’attachent à rien. La fortune vous a servi parce que vous l’avez su la préparer ; avec vous on<br />

ne peut rien concevoir de petit. Les dignités ne peuvent tenter une ame élevée que quand elles sont accordées au mérite par celui qui sait apprécier (...). »<br />

Le dernier passage révèle enfin la pensée de son auteur et son double langage ; on ne sait en effet s’il s’adresse au Roi Louis ou directement à Napoléon dont l’Empire<br />

est fragilisé par les évênements et l’absence de postérité.<br />

« (...) Je vous ai toujours obéï avec un respect religieux, jamais à regret et lâchement. Je vous ai toujours vu supérieur par vos lumières et par la force de votre raison<br />

à vos victoires et à votre fortune. Mais j’ai craint que votre successeur qui n’aurait pas fait sa fortune puisqu’il en aura hérité, n’en soit accablé.<br />

Les vertus humaines ont leurs délires. Il n’est pas donné à l’homme d’associer une extrême prudence avec un dévouement extrême. »<br />

844- FOUCHER (Pierre). Souvenirs, 1772-1845 ; introduction et notes de L. Guimbaud. Paris, Plon, 1929, in-12, LXVIII-246 pp., ill. h.-t.,<br />

broché. (354/S86). {91955} 50 €<br />

Tulard, 561. « Par le beau-père de Victor-Hugo, la vie d’un employé au ministère de la guerre sous l’Empire ».<br />

845- FOURMESTRAUX (Eugène). Le Prince Eugène. Paris, Dupont, 1867, in-8, 411 pp., percaline verte, dos lisse filets dorés, fer d’institution<br />

sur le premier plat (reliure de l’époque). Traces d’humidité sur les plats, rousseurs, petit accroc à la coiffe. (370). {92991} 80 €<br />

846- FOURMESTRAUX (P. de). Les Napoléonistes. La Société Belge Philanthropique des Anciens frères d’armes de l’Empire français à Gand<br />

(1841-1873). Bruxelles, s.d., gr. in-8, 176 pp., ill., broché. Couv. abîmée avec manque au dos. (S329). {146542} 180 €<br />

847- FOURNIER (Narcisse). Histoire d’un espion politique sous la Révolution, le Consulat et l’Empire. Paris, Au Bureau des publications<br />

historiques, 1847, 4 vol. gr. in-8, 16 pl., demi-veau violine, dos lisses ornés de rocailles dorées (reliure de l’époque). Dos passés, coins usés.<br />

Rousseurs. (S86). {132076} 250 €<br />

Roman historique. Rare.<br />

848- FOURNIER-VERNEUIL. Curiosité et indiscrétion. A Paris, chez tous les Marchands de Nouveautés, 1824, in-8, VII-328 pp., bradel papier<br />

rose, couv. cons. (rel. moderne). (S146). {168233} 150 €<br />

Tulard, 564. « Les mémoires de cet ancien notaire dévient souvent vers les considérations philosophiques. Certaines pages n’en sont pas moins d’un grand intérêt : la<br />

création de la noblesse d’Empire, l’arrivée des Alliés à Paris en 1814, la rapidité de certains personnages à changer de fidélité... ».<br />

Fierro, 567. Bertier, 429.<br />

849- FOY (Général). Histoire de la guerre de la péninsule sous Napoléon. Précédée d’un tableau politique et militaire des puissances belligérantes.<br />

Paris, Baudouin, 1827, 4 vol. in-8 et un atlas gr. in-8, 1 tabl. dépl., 8 fac-similés, 6 cartes repliées, broché demi-basane brune pour l’atlas<br />

Rousseurs. (389). {151343} 600 €<br />

L’ouvrage du général Foy est à mettre en parallèle avec celui de Chambray sur la campagne de Russie. Tout comme ce dernier, il a participé à l’histoire qu’il raconte<br />

-il a servi en Espagne de 1807 à 1814- et, même si le ton n’est pas personnel, il a compulsé de nombreux documents tout en tenant compte des événements qu’il<br />

avait vécu.<br />

Exemplaire bien complet de son atlas, ce qui est rare.<br />

850- [FRANÇAIS au SERVICE de la PRUSSE] - Décret impérial qui rappelle tous les français au service militaire de la Prusse. Au quartier<br />

impérial de Bamberg, le 7 octobre 1806. Paris, Rondonneau, s.d., in-4, 2 pp. (c). {665102} 40 €<br />

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