COMITE D’HYGIENE ET DE SECURITE CENTRALMonsieur THOMAS souligne que, à ce jour, <strong>la</strong> définition d’un ACMO est celle qui est donnée dansl’instruction. Il était important <strong>de</strong> <strong>la</strong> rappeler.Madame SIRVEN (CGT-Culture) <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que soit annexé à ma note d’instruction <strong>de</strong> décr<strong>et</strong> n°82-453 <strong>du</strong> 28 mai 1982 dans sa totalité <strong>et</strong> non pas <strong>de</strong>s extrait comme ce<strong>la</strong> est proposé dans <strong>la</strong>documentation jointe.Monsieur THOMAS y souscrit.Madame POT n’exclut pas <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à une révision <strong>de</strong> l’instruction. C<strong>et</strong>te éventualité seraétudiée après qu’un premier bi<strong>la</strong>n aura été mené à bien.Madame SIRVEN (CGT-Culture) s’enquiert <strong>du</strong> calendrier <strong>de</strong>s formations préparatoires <strong>de</strong>stinéesaux membres <strong>de</strong>s CHS Spéciaux.Madame TAPIE précise que les formations seront dispensées en avril 2006. Les premières <strong>réunion</strong>sseront ensuite organisées progressivement elle estime qu’en mai les ordres <strong>du</strong> jour <strong>de</strong>s instancesseront établis <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tront <strong>la</strong> tenue <strong>de</strong>s premières <strong>réunion</strong>s courant juin 2006.Madame POT signale qu’elle donnera <strong>de</strong>s instructions afin que les premiers CHS Spéciaux puissentse tenir avant le 14 juill<strong>et</strong> 2006.Monsieur DEMOULE propose <strong>de</strong> passer le proj<strong>et</strong> d’instruction re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s CHSSpéciaux au vote.L’instruction est approuvée à l’unanimité.VIII.Rapport d’évolution <strong>de</strong>s risque professionnels 2005 (pour information)1. PrésentationMonsieur MAUCEC explique que par rapport à 2004, le taux <strong>de</strong> fréquence chute <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 11,8 %.Au regard <strong>de</strong> l’activité, le nombre d’acci<strong>de</strong>nt n’augmente pas <strong>de</strong> façon significative. Cependant,proportionnellement, ils sont plus importants.Le taux <strong>de</strong> gravité augmente en revanche <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 8 %. La <strong>du</strong>rée moyenne <strong>de</strong>s arrêts est aussisensiblement plus longue.Au cours <strong>de</strong> l’exercice, aucune incapacité permanente supérieure à 10 % n’a été constatée ;d’ailleurs, <strong>de</strong>puis 2001, le nombre <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration est nul. De même, aucun acci<strong>de</strong>nt mortel n’a étédéploré.En 2005, 38 % <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> service ont affecté <strong>de</strong>s femmes. Pour mémoire, elles représententprès <strong>de</strong> 40 % <strong>de</strong> l’effectif total.Les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> catégorie 2 représentent encore 45 % <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> service déc<strong>la</strong>rés.La catégorie 2 est toujours <strong>la</strong> plus exposée. Si une stabilité est constatée au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie 3, <strong>la</strong>proportion tend au contraire à diminuer <strong>de</strong> façon très sensible chez les agents <strong>de</strong> catégorie 4.Toutefois, il convient <strong>de</strong> ne pas attacher trop d’importance à c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière variation.Paris, le 29 mars 2006- 46 -
COMITE D’HYGIENE ET DE SECURITE CENTRALLe dos est le siège <strong>de</strong> lésion le plus fréquent (32 %). Celles-ci sont d’ailleurs en forte augmentation.En 2004, les lésions dorsales ne représentaient que 17 % <strong>du</strong> total. Là encore, les agents <strong>de</strong>catégorie 2 <strong>et</strong> 4 ont été les plus affectés.Après le dos, les membres supérieurs (en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s mains) <strong>et</strong> les membres inférieurs (en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong>s pieds) sont les sièges <strong>de</strong> lésion les plus fréquents. Dans ces cas, les acci<strong>de</strong>nts sont souventconsécutifs à un mauvais maniement <strong>de</strong>s outils.Il convient <strong>de</strong> souligner ici que les entorses représentent encore 17 % <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts. En revanche, lenombre <strong>de</strong> piqûres apparaît lui en n<strong>et</strong>te baisse.Selon les décomptes effectués par <strong>la</strong> <strong>Sécurité</strong> sociale, le nombre d’acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> traj<strong>et</strong> est, parrapport à 2004, en augmentation. Il reste néanmoins en-<strong>de</strong>çà <strong>du</strong> nombre d’acci<strong>de</strong>nts constatés en2003. Globalement, une certaine stabilité est constatée.Les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> traj<strong>et</strong> continuent <strong>de</strong> concerner majoritairement les femmes. Le plus souvent, ils ontlieu en fin <strong>de</strong> semaine. Toutefois, le lundi <strong>et</strong> le jeudi apparaissent aussi comme <strong>de</strong>s jours à risques.Il faut avoir à l’esprit que les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> traj<strong>et</strong> ne renvoient pas seulement aux acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>circu<strong>la</strong>tion. Les chutes dans l’escalier sont, par exemple, aussi comptabilisées.En ce qui concerne les ma<strong>la</strong>dies professionnelles, seuls cinq dossiers <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration étaient entraitement en 2005. Cependant, pour l’avenir, <strong>de</strong> brutales augmentations ne peuvent être exclues.Au niveau national, celles-ci sont déjà constatées.Sur les questions administratives, il faut regr<strong>et</strong>ter l’absence d’harmonisation <strong>du</strong> traitement <strong>de</strong>sdéc<strong>la</strong>rations. Deux CRAM continuent <strong>de</strong> considérer que les activités <strong>de</strong> l’INRAP relèvent <strong>de</strong>sactivités extérieures <strong>de</strong>s administrations. Pour toutes les autres caisses, l’Institut est bien unétablissement <strong>de</strong> recherche scientifique <strong>et</strong> technique relevant <strong>du</strong> secteur public. Malheureusement,tant que l’Etablissement ne sera pas enregistré sous un même co<strong>de</strong> risque, les comparaisonsinternes resteront peu pertinentes. Ceci étant, pour <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s établissements, les taux <strong>de</strong>cotisation oscillent entre 1,6 % <strong>et</strong> 0,99 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> masse sa<strong>la</strong>riale.Il convient <strong>de</strong> signaler qu’il n’a été enregistré, en 2005, aucune adaptation <strong>de</strong> poste nécessitant uninvestissement en termes <strong>de</strong> matériel <strong>et</strong> une validation <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l’Administration <strong>de</strong>s ressourceshumaines.Parmi les formations proposées, le stage sur <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong>s chantiers archéologiques a été le plusdéveloppé : 297 agents, dont 117 en CDD, ont été formés. Dans le domaine <strong>du</strong> secourisme, <strong>la</strong>formation sur les troubles musculo-squel<strong>et</strong>tiques a aussi été très suivie : elle a été dispensée auprès<strong>de</strong> 165 agents, dont 53 en CDD. Dans le domaine <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sécurisation, le nombre d’agentssupplémentaires formés apparaît en augmentation <strong>de</strong> 35 %. Compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> faible disponibilité<strong>de</strong>s formateurs, ces résultats sont satisfaisants.2. Questions <strong>et</strong> consultationMadame SIRVEN (CGT-Culture) s’inquiète <strong>du</strong> constat <strong>du</strong> nombre d’acci<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> travail sur lescatégories 2 qui représentent 45 % <strong>du</strong> total <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’augmentation <strong>du</strong> taux <strong>de</strong> gravité. Elle estime quebeaucoup <strong>de</strong> ces acci<strong>de</strong>nts auraient pu être évités si une véritable poilitique <strong>de</strong> diversification <strong>de</strong>sParis, le 29 mars 2006- 47 -