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Alg`ebre combinatoire et effective : des graphes aux alg ... - Sage

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2. COMBINATOIRE POUR LA THÉORIE DES REPRÉSENTATIONS 131.3. Algèbres d’âge. En parallèle, j’ai élargi mes recherches, de nouveau avec MauricePouz<strong>et</strong>, <strong>aux</strong> <strong>alg</strong>èbres d’âges <strong>des</strong> structures relationnelles. Ici, les obj<strong>et</strong>s <strong>combinatoire</strong>s, introduitspar Rolland Fraïssé, sont les restrictions finies d’une structure relationnelle infinie R (parexemple les sous-<strong>graphes</strong> finis d’un graphe infini), considérés à isomorphie près. La collectionde ces obj<strong>et</strong>s est appelée âge. La fonction qui les compte par taille est le profil φ R (n). En dépitde la simplicité <strong>et</strong> de la grande généralité du cadre, le comportement du profil semble trèscontraint.Conjecture 1.1 (Pouz<strong>et</strong>). Sous <strong>des</strong> hypothèses faibles, la série génératrice du profil ϕ R (n)est une fraction rationnelle dès lors que la croissance de ϕ R (n) est sous-exponentielle.L’encodage <strong>alg</strong>ébrique est donné par l’<strong>alg</strong>èbre d’âge de P<strong>et</strong>er Cameron. C<strong>et</strong> encodage perm<strong>et</strong>d’exploiter la richesse <strong>des</strong> âges comme modèles <strong>combinatoire</strong>s. Nous avons montré que l’onpeut réaliser, comme <strong>alg</strong>èbres d’âge, outre les invariants de groupes de permutations, de nombreuses<strong>alg</strong>èbres <strong>combinatoire</strong>s commutatives au cœur de trav<strong>aux</strong> récents : en premier plan lespolynômes quasi-symétriques <strong>et</strong> de nombreuses variantes.Notre objectif est d’obtenir <strong>des</strong> informations sur le profil en utilisant l’<strong>alg</strong>èbre d’âge (dontil donne la série de Hilbert). Ainsi, nous démontrons la conjecture 1.1 sous certaines conditionsincluant tous les exemples précités. Plus généralement, nous cherchons à établir un dictionnaireentre propriétés <strong>combinatoire</strong>s de l’âge <strong>et</strong> propriétés de l’<strong>alg</strong>èbre (engendrement fini, Cohen-Macaulay, <strong>et</strong>c.). Pour cela, nous tentons de généraliser les théorèmes <strong>et</strong> outils que j’avais utilisésen théorie <strong>des</strong> invariants. Les résultats ont été annoncés au fur <strong>et</strong> à mesure à FPSAC’05 [PT05],CGCS’07 1 , <strong>et</strong> font l’obj<strong>et</strong> de deux publications en fin de préparation [PT08a, PT08b].2. Combinatoire pour la théorie <strong>des</strong> représentationsCe premier vol<strong>et</strong> de ma recherche relève principalement de la <strong>combinatoire</strong> <strong>alg</strong>ébrique ausens strict : l’objectif est d’<strong>alg</strong>ébriser <strong>des</strong> obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> problèmes <strong>combinatoire</strong>s pour mieux lescomprendre. Dans le deuxième vol<strong>et</strong>, présenté au chapitre 1, la tendance s’inverse. Le leitmotivest la recherche de modèles <strong>combinatoire</strong>s simples (mais cependant riches!) pour décrire <strong>des</strong>structures <strong>alg</strong>ébriques <strong>et</strong> leur représentations. En ce sens, il s’agit plutôt d’<strong>alg</strong>èbre <strong>combinatoire</strong>.On fait le pari que beaucoup de problèmes d’<strong>alg</strong>èbre ne sont difficiles qu’en apparence; la clefest alors de trouver le bon point de vue, le bon modèle dans lequel la démonstration devientcourte <strong>et</strong> élémentaire. L’exploration informatique joue donc un rôle inestimable pour essayerrapidement de nombreux points de vue. En filigrane apparaissent les <strong>alg</strong>èbres de Hopf, lestours d’<strong>alg</strong>èbres non commutatives, les groupes quantiques, les <strong>graphes</strong> de représentations, lessystèmes de racines (affines) <strong>et</strong> les <strong>alg</strong>èbres de Hecke associées.2.1. Algèbres de Hecke groupes. Dans c<strong>et</strong>te thématique, mon suj<strong>et</strong> principal estl’étude d’un nouvel obj<strong>et</strong>, l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke groupe associée à un groupe de Cox<strong>et</strong>er (section1). Pour comprendre son intérêt, il faut d’abord en situer le contexte.Un thème récurrent du Phalanstère de <strong>combinatoire</strong> de Marne-la-Vallée est l’interprétation<strong>des</strong> <strong>alg</strong>èbres de Hopf <strong>combinatoire</strong>s comme groupes de Grothendieck <strong>des</strong> tours d’<strong>alg</strong>èbres dedimension finie [KT97, BHT04, HNT06]. L’exemple originel, dû à Frobenius, est l’<strong>alg</strong>èbrede Hopf <strong>des</strong> fonctions symétriques (cf. [Mac95, Zel81]), les fonctions de Schur étant lescaractères <strong>des</strong> représentations irréductibles du groupe symétrique.Dans le cas général de tours d’<strong>alg</strong>èbres non-semi-simples, il faut distinguer entre représentationssimples <strong>et</strong> projectives. Cela donne une paire d’<strong>alg</strong>èbres en dualité. Ainsi, le rôle centraljoué par la paire d’<strong>alg</strong>èbres duales Fonctions Symétriques Non Commutatives / FonctionsQuasi-symétriques vient en particulier du fait qu’elles encodent la théorie <strong>des</strong> représentations1. International Combinatorics, Geom<strong>et</strong>ry and Computer Science Conference

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