11.07.2015 Views

Alg`ebre combinatoire et effective : des graphes aux alg ... - Sage

Alg`ebre combinatoire et effective : des graphes aux alg ... - Sage

Alg`ebre combinatoire et effective : des graphes aux alg ... - Sage

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

36 2. COMBINATOIRE POUR LA THÉORIE DES REPRÉSENTATIONS<strong>des</strong> objectifs, de comprendre <strong>et</strong> d’implanter les systèmes de racines, groupes de Cox<strong>et</strong>er <strong>et</strong> deWeyl. Des outils préexistaient pour les premiers, principalement dans le cas fini, par exempledans GAP ou Maple. L’<strong>alg</strong>orithmique en est fortement inspirée. La conception en revanche estcomplètement nouvelle. Elle perm<strong>et</strong> de manipuler simultanément <strong>et</strong> de manière naturelle lesdifférentes réalisations classiques du réseau <strong>des</strong> racines ou <strong>des</strong> poids. De plus, la majorité ducode est complètement générique; il ne dépend que <strong>des</strong> données de la matrice de Cartan. Dece fait, il s’applique aussi, lorsque cela fait sens, <strong>aux</strong> cas affine ou de Kac-Moody, <strong>et</strong> à termeau cas non cristallographique. Cela a fourni une base solide pour l’implantation <strong>des</strong> crist<strong>aux</strong>,chemins d’alcôves <strong>et</strong> <strong>alg</strong>èbres de Hecke affines.1.5. Perspectives. La structure riche de l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke groupe est maintenant biencomprise. L’existence de trois définitions équivalentes (par générateurs, comme <strong>alg</strong>èbre d’opérateurspréservant certaines (anti)symétries, par quotient de l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke affine) en faitun obj<strong>et</strong> naturel, qui éclaire les liens entres les représentations de la 0-<strong>alg</strong>èbre de Hecke <strong>et</strong> del’<strong>alg</strong>èbre de Hecke affine. En dehors de cela, est-elle utile? Nous pensons qu’elle est susceptiblede fournir un modèle <strong>combinatoire</strong> simple (via les classes de <strong>des</strong>centes de ˚W) pour mieux comprendrecertaines représentations de dimension | ˚W | de l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke affine (coinvariants,harmoniques pour l’<strong>alg</strong>èbre de Steenrod, <strong>et</strong>c.).Nous présentons ici plusieurs proj<strong>et</strong>s de recherche en cours qui dans c<strong>et</strong>te direction, outendent à généraliser la structure de l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke groupe à <strong>des</strong> <strong>alg</strong>èbres <strong>et</strong> monoï<strong>des</strong>proches.1.5.1. Algèbres de Hecke affines <strong>aux</strong> racines de l’unité. L’énoncé du théorème 1.5 soulèveimmédiatement le problème suivant.Problème 1.10. Déterminer l’ensemble <strong>des</strong> racines de l’unité q pour lesquelles le morphismecl : H(W)(q) ↦→ H˚W n’est pas surjectif.Au printemps dernier, j’ai donné l’exploration informatique de ce problème comme suj<strong>et</strong>de Master 2 à Nicolas Borie. Les calculs sont lourds; par exemple, traiter S n nécessite defaire de l’<strong>alg</strong>èbre linéaire sur <strong>des</strong> vecteurs qui sont <strong>des</strong> matrices n! × n!, le tout sur uneextension <strong>alg</strong>ébrique <strong>des</strong> rationnels. L’essentiel de son travail a été d’élaborer <strong>des</strong> stratégiesmathématiques pour exploiter au mieux les résultats partiels.À l’instant, il semble que la borne du théorème 1.5 soit assez précise : la plupart <strong>des</strong> p<strong>et</strong>itesracines de l’unité, mais pas toutes, semblent donner lieu à un morphisme non surjectif. C’esten particulier toujours le cas pour q = −1. Parallèlement au suj<strong>et</strong> principal de thèse que jelui ai confié, Nicolas Borie va continuer à étudier ce problème. La résolution de difficultéstechniques dans <strong>Sage</strong> devrait perm<strong>et</strong>tre de mener les calculs suffisamment loin pour établirune conjecture exacte. D’un autre côté, le cas q = −1 doit pouvoir être démontré, <strong>et</strong> celadevrait donner une idée plus fine de la difficulté du cas général.1.5.2. Monoïde <strong>des</strong> fonctions décroissantes de type C. Lorsque nous avions étudié la théorie<strong>des</strong> représentations de HS n , nous disposions depuis peu d’un outil, mis au point par FlorentHivert, calculant automatiquement la théorie <strong>des</strong> représentations <strong>des</strong> premiers étages d’un<strong>et</strong>our d’<strong>alg</strong>èbres. Pour expérimenter, nous avions alors considéré quelques tours d’<strong>alg</strong>èbres jou<strong>et</strong>scomme l’<strong>alg</strong>èbre C[NDF n ] (resp. C[NDPF n ]) du monoïde <strong>des</strong> fonctions (resp. fonctions deparking) croissantes. À notre grande surprise, celles-ci se sont naturellement intégrées dans undiagramme. Cela nous a permis de définir <strong>des</strong> représentations de (HS n ) n <strong>et</strong> (H n (q)) n sur lespuissances extérieures de la représentation naturelle, <strong>et</strong> de r<strong>et</strong>rouver comme cas particulier latour d’<strong>alg</strong>èbres de Temperley-Lieb (TL n ) n :

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!