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Alg`ebre combinatoire et effective : des graphes aux alg ... - Sage

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2. COMBINATOIRE POUR LA THÉORIE DES REPRÉSENTATIONS 15groupe de Cox<strong>et</strong>er fini. La théorie <strong>des</strong> représentations reste essentiellement inchangée : danstous les cas, elle est Morita-équivalente à celle de l’<strong>alg</strong>èbre du treillis booléen [HT08].Nous avons finalement résolu le problème 2.1 avec Anne Schilling.Théorème 2.2 (Hivert, Schilling, T. [HST08, HST09]). Pour tout groupe de Weyl fini, <strong>et</strong>sauf pour quelques racines de l’unité, l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke groupe est le quotient naturel de laq-<strong>alg</strong>èbre de Hecke affine via son action de niveau zéro.Ce quotient est de plus compatible avec la spécialisation centrale principale, <strong>et</strong> les modulessimples associés de l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke affine donnent, par restriction, les modules projectifs dela 0-<strong>alg</strong>èbre de Hecke.Il reste maintenant plusieurs pistes à explorer ou en cours d’exploration : le comportementdu quotient de l’<strong>alg</strong>èbre de Hecke affine par son action de niveau zéro lorsque q est une racinede l’unité, les liens avec les polynômes de Macdonald non symétriques, la généralisation à touttype du lien avec les fonctions de parking croissantes, <strong>et</strong>c. Surtout, il reste à répondre à laquestion : la richesse de la structure <strong>des</strong> <strong>alg</strong>èbres de Hecke groupes est-elle intrinsèque, ousimplement une ombre portée <strong>des</strong> <strong>alg</strong>èbres de Hecke affines?2.2. Opérateurs de promotion sur les <strong>graphes</strong> cristallins affines. En marge dusuj<strong>et</strong> que je viens de décrire, j’ai participé à trois proj<strong>et</strong>s de recherche. Le premier, présenté ensection 2, s’y rattache directement via les outils utilisés (groupes de Weyl affines, actions deniveau zéro, <strong>graphes</strong> <strong>combinatoire</strong>s). En eff<strong>et</strong>, ceux-ci jouent un rôle essentiel dans l’étude <strong>des</strong><strong>graphes</strong> cristallins provenant <strong>des</strong> représentations de dimension finie <strong>des</strong> groupes quantiques affines.Une problématique importante, faisant l’obj<strong>et</strong> d’une conjecture de Masaki Kashiwara, estla caractérisation de ces derniers comme produits tensoriels de <strong>graphes</strong> cristallins de Kirillov-Resh<strong>et</strong>ikin. Avec Anne Schilling <strong>et</strong> Jason Bandlow nous étudions le type A (1)n . La <strong>combinatoire</strong>sous-jacente est celle <strong>des</strong> table<strong>aux</strong>. Nous pensons que le cœur du problème est de montrer que,sur les produits tensoriels de k table<strong>aux</strong>, le seul opérateur de promotion est induit par celuidéfini sur les table<strong>aux</strong> par Schützenberger au moyen du jeu de taquin. La démonstration pourk = 2 fait l’obj<strong>et</strong> d’un article de 31 pages [BST08].2.3. Algèbres de Kac. L’étude de tours d’<strong>alg</strong>èbres <strong>et</strong> d’<strong>alg</strong>èbres de Hopf m’a naturellementamené au deuxième proj<strong>et</strong> de recherche (section 3), en collaboration avec Marie-ClaudeDavid, autour <strong>des</strong> <strong>alg</strong>èbres de Kac de dimension finie. C<strong>et</strong>te catégorie d’<strong>alg</strong>èbres de Hopfcontient simultanément les <strong>alg</strong>èbres de groupe <strong>et</strong> leurs duales, <strong>et</strong> le point de vue est prochede celui de la théorie <strong>des</strong> groupes <strong>et</strong> de la théorie de Galois. Les questions centrales sont,par exemple, la détermination du groupe d’automorphismes <strong>et</strong> surtout du treillis <strong>des</strong> sousstructures.Ce dernier point est principalement motivé par l’existence d’une correspondancede Galois entre ce treillis <strong>et</strong> celui <strong>des</strong> facteurs intermédiaires de certaines inclusions de facteursde type II 1 . L’étude de deux familles infinies d’exemples fait l’obj<strong>et</strong> d’une publication de 80pages [DT08].2.4. Polynômes harmoniques pour les opérateurs de Steenrod. Le dernier proj<strong>et</strong>de recherche que je présente dans ce mémoire (section 4) est à l’intersection de mes deux vol<strong>et</strong>sde recherche. Il concerne une conjecture de Reg Wood venant de topologie <strong>alg</strong>ébrique <strong>et</strong> faisantintervenir l’<strong>alg</strong>èbre de Steenrod. On peut la formuler comme suit :Conjecture 2.3 (Reg Wood [Woo97], Hivert, T. [HT04a]). Le sous-espace <strong>des</strong> polynômesp de Q[x 1 , . . ., x n ] satisfaisant pour tout k l’équation <strong>aux</strong> dérivées partielles linéaire :(( )∂ ∂k( )∂ ∂k )1 + x 1 + · · · + 1 + x n p = 0∂x 1 ∂x 1 ∂x n ∂x nest isomorphe à la représentation régulière graduée du groupe symétrique. En particulier, ilest de dimension n!.

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