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Alg`ebre combinatoire et effective : des graphes aux alg ... - Sage

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Cdim 142 2. COMBINATOIRE POUR LA THÉORIE DES REPRÉSENTATIONSI 2 I 1 I 0 I 3 I 4dim 2L 3 L 1 L 5dim 3J 0 J 2 J 4 J 3 J 5 J 1 J 20dim 4K 42 K 41 K 1 K 21 K 22 K 23 K 24 K 25 K 26dim 6K 0 K 02 K 01dim 8K 4 K 3 K 2dim 12KD(6)dim 24Figure 10. Exemple de treillis de coidé<strong>aux</strong> : KD(6)p<strong>et</strong>it pour pouvoir vérifier sur machine. Même à la machine, les calculs sont difficiles. Ils nécessitenttout d’abord une réflexion <strong>alg</strong>orithmique. De fait, la construction <strong>des</strong> treillis de coïdé<strong>aux</strong>est encore loin d’être automatisée. Ils nécessitent aussi une infrastructure d’un haut niveaud’abstraction (voir les exemples en section 2.4). L’effort de développement que j’ai consentià c<strong>et</strong>te occasion a permis de compléter considérablement l’<strong>alg</strong>orithmique <strong>et</strong> l’infrastructurepour les <strong>alg</strong>èbres de Hopf <strong>et</strong> la théorie <strong>des</strong> représentations <strong>des</strong> <strong>alg</strong>èbres de dimension finie dans∗-Combinat; cela a déjà trouvé d’autres applications.3.4. Perspectives. L’étape suivante, que nous entreprenons avec Leonid Vainerman <strong>et</strong>son étudiante en thèse Camille Mével, est l’étude <strong>des</strong> exemples plus génér<strong>aux</strong> venant de groupoï<strong>des</strong>quantiques, qui correspondent à <strong>des</strong> inclusions non irréductibles. Cela perm<strong>et</strong>tra d’obtenir,pour de p<strong>et</strong>ites tailles, tous les treillis provenant d’inclusions d’indice fini <strong>et</strong> de profondeurfinie; celles-ci peuvent en eff<strong>et</strong> toujours être réalisées comme inclusions intermédiaires d’inclusionsde profondeur 2, en général non irréductibles.De manière générale, les domaines environnants sont pratiquement vierges d’exploration informatique.Cela ouvre la porte à une multitude de problèmes intrinsèquement simples, non résolusjusqu’ici faute de moyens techniques appropriés, <strong>et</strong> posant <strong>des</strong> problèmes d’<strong>alg</strong>orithmiqueou de modélisation intéressants. Une mine d’or potentielle, en particulier pour <strong>des</strong> étudiantsaimant à la fois les mathématiques <strong>et</strong> l’informatique. Par exemple : Leonid Vainerman m’ademandé comment déterminer le groupe d’automorphismes d’une certaine <strong>alg</strong>èbre obtenue parproduit croisé de deux <strong>alg</strong>èbres déformées du groupe symétrique S n . Pour n = 2, le résultatest trivial, les groupes étant commutatifs. Résoudre n = 3 (dimension 36) a de bonnes chancesde suggérer la solution pour tout n. Pour cela, il faudrait trouver un <strong>alg</strong>orithme de complexitéraisonnable pour calculer tous les isomorphismes entre deux <strong>alg</strong>èbres de Hopf (ou de Kac) dedimension finie. De même, il serait urgent de tester ce que les outils de géométrie <strong>alg</strong>ébrique

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