Diversification sectorielleLa discipline en matière de gestion des risques sectoriels setraduit par l’absence de concentration particulière. Aucunsecteur ne ressort à plus de 5 % des engagements, àl’exception du secteur “souverain, collectivités publiques etfinances” et du “commerce de gros”, qui correspond pourune part significative aux activités de financement dunégoce des matières premières.Répartition sectorielle des engagements commerciaux (1) :Souverain, coll. publiqueset finances 16 %Services collectifs 1 %Transport 3 %Télécommunications 2 %Agro-alimentaire 3 %Assurance 3 %Automobile 2 %Autres < 1 % : 5 %BTP 2 %Chimie 3 %Commerce de gros 7 %Diversification géographiqueL’exposition de la banque est très largement centrée surl’Europe de l’Ouest, l’Amérique du Nord :1. En Europe, la majorité des engagements (61 %) estrépartie sur l’Europe de l’Ouest, dont une part trèsimportante en France (43 % du total des engagements).2. Le poids de l’Amérique du Nord s’est affaibli avec l’USD.3. Le Japon ne représente que 1 % des engagements, avecune excellente qualité de crédit.L’exposition de la banque sur les autres zones fait l’objetd’une politique rigoureuse privilégiant soit les engagementsen monnaie locale sur des emprunteurs sélectionnés, soit lesengagements liés à des opérations de commerceinternational garantis par des agences de crédit export depays développés ou adossées à des exportations de matièrespremières.Servicesaux entreprises 5 %Particulierset professionnels 28 %Mines 2 %Matériel d'équipement 2 %Distribution 2 %Énergie 3 %Équipement des ménages 1 %Technologie 2 %Immobilier 4 %Loisirs et culture 1 %Industries manufacturières 1 %Matériaux 2 %Répartition géographique des engagements commerciaux (1) :Amérique latine 3 %Japon 1 %Asie – Océanie 5 %Afrique etMoyen-Orient 3 %Autres pays européens 5 %France 43 %En dehors de l’énergie, aucune nouvelle dégradationsectorielle n’a été enregistrée en 2003.La crise de l’énergie, principalement constatée en Amériquedu Nord et au Royaume-Uni, a surtout touché certainesformes de financement de projets pour lesquels lesdébouchés n’étaient pas assurés par des contrats de longterme. Compte tenu de la faiblesse des engagements de labanque sur ce domaine particulier, le coût du risque n’en apas été affecté. Il faut également noter que larestructuration de la dette de ces entreprises aux États-Unisa amélioré la liquidité du secteur pour les deux à troisprochaines années.Les fondamentaux du secteur des télécommunications sonten amélioration ; les grands opérateurs se sont fortementdésendettés, ce qui est allé de pair avec une baissesignificative de l’exposition de la banque sur le secteurdepuis 2 ans (baisse de plus d’un quart depuis le pic mesuréen décembre 2001).Enfin, les financements aéronautiques ont démontré unebonne capacité de résistance malgré l’épidémie de SRAS dupremier semestre et les effets persistants des attentats du11 septembre 2001. La qualité et les caractéristiques desappareils financés ont permis de replacer auprès denouvelles compagnies une part appréciable des actifs dupetit nombre de sociétés qui ont fait défaut.(1) Engagements commerciaux bruts bilan et hors bilan ; données issuesdes systèmes de gestion des risques.BancWest 7 %Amérique du Nord(hors BancWest) 15 %Europe de l'Ouest 18 %Qualité du portefeuilleGrâce au dispositif de notation, pleinement opérationneldans les pôles BFI et BDDF, le portefeuille des engagementscommerciaux sur les emprunteurs de type Corporate(entreprises, administrations, banques et institutionnels) deces pôles, qui représentent les 3/4 des risques de cettenature, peut être qualifié de bonne qualité. La nette majoritéde risques sur les emprunteurs des catégories supérieures estle reflet de la forte présence de la banque chez les grandesentreprises multinationales et les institutions financières.Une part importante des engagements sur des emprunteursdes catégories inférieures est associée à des structures definancements permettant une récupération élevée en cas dedéfaut de la contrepartie (financements exports bénéficiantde garanties de la part des agences internationalesd’assurance-crédit, financements de projets, structurés outransactionnels).170<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> - Rapport <strong>annuel</strong> 2003
Répartition des engagements sains des pôles BFI et BDDF(hors particuliers) par note de contrepartie* :Ventilation des créances douteusespar zone géographique20 %Risques excellents, bons et moyensRisques soussurveillanceRépartition Répartitiondes créances des provisionsdouteuses% des engagements sains15 %10 %5 %0 %1 2 3 4 5Note6 7 8 9 10* BFI au 31/12/03 et BDDF au 30/09/03, hors douteux (notés 11 et 12),hors portefeuille titres.Amérique du Nord 10,2 % 11,6 %Autres pays européens 6,3 % 7,0 %Espace économique européen 9,2 % 9,3 %France 57,3 % 57,6 %Japon 0,4 % 0,0 %Afrique et Moyen-Orient 6,9 % 7,7 %Amérique latine 4,7 % 3,2 %Asie (hors Japon) - Océanie 4,9 % 3,4 %Non ventilé 0,1 % 0,2 %Total 100,0 % 100,0 %• Engagements douteuxLes engagements douteux du groupe <strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong>, présentésdans le tableau ci-dessous, comprennent les engagementsde bilan et de hors-bilan pour tout type de contrepartie(opérations avec la clientèle, opérations interbancaires, titreset valeurs immobilisées). Les provisions prises en comptepour le calcul du taux de couverture sont les provisionsspécifiques se rapportant à ces engagements, hors provisionspour risques pays et fonds pour risques bancaires générauxrespectivement de 1,8 et 0,8 milliard d’euros au31 décembre 2003.En milliards d’euros 31/12/2003 31/12/2002Engagements douteux 14,05 15,25Provisions spécifiques 9,40 10,05Taux de couverture spécifiquedes douteux 67 % 66 %Ventilation par zone géographique et par secteuréconomiqueLes actifs douteux au bilan, hors titres et valeursimmobilisées, représentent 13,3 milliards d’euros au 31décembre 2003. Ces actifs font l’objet de provisionsspécifiques déduites de l’actif pour 8,5 milliards d’euros.Les 10 premières créances douteuses représentent 0,4 %du portefeuille; les 100 premières créances douteusesreprésentent 1,5 %.Ventilation sectorielle des créances douteusesRépartition Répartitiondes créances des provisionsdouteusesAgro-alimentaire 4,1 % 3,5 %Assurance 1,5 % 1,2 %Automobiles 1,8 % 2,2 %Autres 9,3 % 9,9 %BTP 2,0 % 2,3 %Chimie 0,7 % 0,5 %Commerce de gros 8,5 % 8,7 %Distribution 2,1 % 2,2 %Énergie 4,4 % 3,0 %Équipement des ménages 1,0 % 1,1 %Finance, souverain & coll. publ. 4,4 % 2,8 %Immobilier 5,3 % 4,8 %Industries manufacturières 1,9 % 1,9 %Loisirs & culture 1,2 % 0,7 %Matériaux 2,6 % 2,5 %Matériel d'équipement 1,3 % 1,2 %Mines 0,7 % 0,8 %Particuliers et professionnels 28,0 % 27,0 %Services aux entreprises 2,9 % 2,5 %Services collectifs 0,5 % 0,4 %Technologie 1,5 % 1,1 %Télécommunications 4,2 % 3,6 %Transport 6,2 % 3,3 %Non ventilé 3,9 % 12,8 %Total 100,0 % 100,0 %171<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> - Rapport <strong>annuel</strong> 2003
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