Plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés

2 / EVOLUTION DE LA SITUATION A MOYEN ET LONG TERMELa capacité des unités de traitement existantes dans le Calvados peut permettre aujourd’huide traiter les déchets ménagers et assimilés résiduels de toutes les communes du Calvados. Cettecapacité permet également de recevoir les DIB non valorisés des entreprises.Cette capacité est suffisante pour le court terme mais, pour le plus long terme, il estnécessaire d’appréhender la situation en fonction, d’une part, de l’évolution des quantités de déchets àéliminer et, d’autre part, de la capacité et de la durée de vie des sites. Plusieurs questions sont doncposées.En premier lieu, il y a aujourd’hui une incertitude en ce qui concerne l’évolution future de laproduction de déchets ménagers et de déchets industriels banals. Il sera donc nécessaire d’observercette évolution qui pourrait éventuellement conduire à un réajustement des chiffres énoncés dans leplan aux chapitres IV « La production de déchets et son évolution » et VI « Quantités valorisées etéliminées ».S’ajoute ensuite à cette incertitude, la potentialité des sites d’élimination dans le Calvadosmais aussi dans les départements voisins qui devrait évoluer dans les années à venir (cf tableaux pages137 et 138).Concernant la gestion interdépartementale des déchets, actuellement, les « échanges »présentent un « solde favorable » pour le département du Calvados : environ 20 000 tonnes sontéliminées à l’extérieur alors que 4 000 proviennent d’autres départements. Au vu des souhaits émis parles collectivités et des orientations actuelles des plans des départements voisins, la situation devrait apriori se maintenir à peu près au même niveau pour le court et moyen terme (50 communes duCalvados seront incluses dans le plan de l’Orne et plus de 60 communes prévoient d’éliminer leurdéchets dans des sites de la Manche et de l’Orne) . Mais, à plus long terme, il est probable que cettesituation évolue.133