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Comparaisons multidimensionnelles de bien-être et de pauvreté ...

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Chapitre 2. Mesures <strong>de</strong> la pauvr<strong>et</strong>é multidimensionnelle <strong>et</strong> inférences statistiques 28<strong>de</strong> Monte Carlo pour comparer les performances. Aura (2000) réalise <strong>de</strong>s tests d’unionintersectionpour tester aussi plusieurs formulations. En considérant une grille <strong>de</strong> points, typiquement<strong>de</strong>s points <strong>de</strong> décile, il propose <strong>de</strong> tester simultanément l’hypothèse nulle H 0,i :µ 0,i = 0 ∀ i contre trois alternatives à savoir :1. A domine B si µ 0,i ≥ 0 ∀ i <strong>et</strong> µ 0,i > 0 pour au moins un i ;2. B domine A dans le cas inverse ;3. non comparabilité si µ 0,i > 0 pour au moins un i <strong>et</strong> µ 0,j < 0 pour au moins un j.En s’appuyant sur <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> pauvr<strong>et</strong>é P (Z) où Z est le seuil <strong>de</strong> pauvr<strong>et</strong>é, Davidson<strong>et</strong> Duclos (2000) dérivent la distribution asymptotique <strong>et</strong> la matrice <strong>de</strong> covariances asymptotiquespour une distribution jointe lorsque les distributions sont <strong>de</strong> même taille, issues <strong>de</strong> lamême population <strong>et</strong> donc dépendantes. Ils suggèrent d’intégrer c<strong>et</strong>te structure <strong>de</strong> covariancesaux anciens tests en vue d’améliorer leur puissance. Ils dérivent également la distribution <strong>et</strong>la structure <strong>de</strong> covariances asymptotiques pour la distribution jointe tronquée lorsque Z leseuil <strong>de</strong> pauvr<strong>et</strong>é est estimé à partir <strong>de</strong>s informations <strong>de</strong> l’échantillon <strong>et</strong> donc aléatoire. Ceciperm<strong>et</strong> d’examiner les questions <strong>de</strong> dominance en pauvr<strong>et</strong>é. Peu <strong>de</strong> travaux ont été menésen vue <strong>de</strong> comparer les performances statistiques <strong>de</strong>s différents tests proposés. On peut citercependant Tse <strong>et</strong> Zhang (2004) qui, à partir <strong>de</strong> simulations <strong>de</strong> monte Carlo <strong>de</strong> distributionsindépendantes, comparent les tests d’An<strong>de</strong>rson (1996), <strong>de</strong> Davidson <strong>et</strong> Duclos (2000) <strong>et</strong> <strong>de</strong>Kaur, Rao <strong>et</strong> Singh (1994). Ils trouvent entre autres que l’utilisation <strong>de</strong> la structure <strong>de</strong> covariancessuggérée par Davidson <strong>et</strong> Duclos, à travers les tests d’union-intersection, donne lesmeilleurs résultats.Ce troisième type <strong>de</strong> formulation qui est la plus usitée semble aussi non satisfaisante. Eneff<strong>et</strong>, le non rej<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’hypothèse nulle <strong>de</strong> dominance ne perm<strong>et</strong> pas d’accepter la dominancequi est généralement l’intérêt <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s. D’un point <strong>de</strong> vue logique, il peut alors <strong>être</strong> préférable<strong>de</strong> spécifier l’hypothèse nulle <strong>de</strong> non dominance <strong>de</strong> façon à conclure forcément à ladominance lorsque les tests rej<strong>et</strong>tent c<strong>et</strong>te hypothèse (Davidson <strong>et</strong> Duclos, 2006). Les limites<strong>de</strong> la première <strong>et</strong> <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> formulations (H 0 : µ 0 = 0 vs H 1 ou H 2 ) étant établies, c<strong>et</strong>te

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