9dans les localités étudiées. Ont, particulièrement, été exploités en plus desouvrages édités et des mémoires d’étudiants, les documents : du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, des associations et ONG (Centre Djoliba, APDF, CAFO, AJM, etc.) ; des Nations Unies et des différentes conférences mondiales sur les femmes (Nairobi, Mexico,Arusha, etc.).B) Les Outils de recherche :L'enquête a utilisé l’observation et l'entretien semi-directif sous-tendu par unguide d'entretien pour la collecte des données de terrain.Les histoires de vie ont aussi été utilisées pour comprendre lescheminements individuels, les obstacles spécifiques (sacrifices, concessions,compromis, etc.) qui se dressent devant certaines femmes pour accéder à despostes de haute responsabilité.La collecte des données quantitatives s’est surtout faite avec l’exploitationdes documents des institutions et structures étatiques et non étatiques.C) L’enquête de terraina) Les sites :Elle s’est effectuée dans le district de Bamako et les régions de Kayes,Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal auprès des institutions etstructures sociales étatiques et non étatiques et de personnes ressources.b) Le personnel pour mener l’étude :Le travail de terrain a été supervisé par deux consultants. Ils avaient à leurdisposition sept (7) enquêteurs ayant, chacun au moins, une maîtrise ensciences sociales et maîtrisant la langue de la localité de l’enquête.c) L'échantillon :La taille totale de l’échantillon est de 309 individus se répartissant dans unefourchette de 63 à 24 enquêtés par région. C’était un échantillonnage parquota basé sur les variables de diversité socioculturelle selon les régions etsocioprofessionnelle et de sexe à l’intérieur des sites. Pour ce qui concerne ladiversité socioprofessionnelle, l’enquête a pris en compte l’exercice despostes de responsabilité à partir des nominations et des élections, laparticipation à la vie publique dans le cadre des professions libérales, de lasociété civile, etc. Quant à la variable sexe, c’est 60% de l’échantillon, soit185 femmes et 40% de l’échantillon, soit 124 hommes auprès desquellesl’enquête s’est menée. Et les femmes se répartissent entre les catégories defemme élue, chef d’entreprise, responsable d’association ou d’ONG, simplecitoyenne, responsable administratif, etc. Le tableau ci dessous donne unaperçu de la répartition de l’échantillon selon les régions.
10Tableau I. Taille et caractéristiques de l’échantillon selon les régionsRégionKayes Sikas Ségou Mopti Tombo Gao KidalsouctoucatégoriesFemme élue (maire, 5 7 5 4 5 1 0 3 30adjointe, conseillère,député)Homme élu (maire, 4 6 6 3 3 2 4 3 31adjointe, conseillère,député)Femme Chefs 2 5 9 2 3 2 2 3 28d’entrepriseFemme Responsable 7 6 8 12 7 6 5 5 56d’associationSimple citoyenne 4 6 3 0 3 4 4 2 26Autorité traditionnelle 3 7 4 0 1 3 0 2 20Responsable de parti 5 7 6 0 3 3 3 5 32BamakoTotalResponsable5 5 3 3 9 3 4 4 36administratifResponsable5 7 7 0 3 2 2 5 31banque/caisse créditAssociation mixte 4 7 2 0 1 2 1 2 1944 63 53 24 38 28 25 34 309L’enquête s’est donc menée à l’intérieur des sites auprès :• des associations et ONG féminines luttant pour une plusgrande implication de la Femme à la vie publique ;• des institutions de la République : Assemblée nationale, hautconseil des collectivités, des ministères, de certainesadministrations, etc. ;• de l’autorité traditionnelle : chefs traditionnels, chefsreligieux ;• de responsables de partis politiques et de certains de leursmilitants ;• de femmes occupant ou ayant occupé de hautesresponsabilités au niveau des structures étatiques, del’assemblée nationale, de la société politique (les partispolitiques) de la société civile ou des professions libérales. Endehors des leaders, des femmes ayant pignon sur rue auniveau des professions libérales ont, aussi, été interrogées.Partout, la taille de l’échantillon a été fixée en fonction dunombre de femmes par secteur.Selon les sites :Dans les chefs-lieux de région retenus les données disponibles ont étécollectées sur toute la région et des cercles représentatifs sur le plansocioculturel ont été choisis pour cerner les spécificités locales.A Kayes, ont été retenus les cercles de Kita à dominance ethnique malinkéet de Nioro à dominances ethniques Soninké, peul et maure.
- Page 1 and 2: 0MINISTERE DE LA PROMOTIONREPUBLIQU
- Page 3 and 4: 24.3.4.1. La femme chef d’entrepr
- Page 5 and 6: 4Liste des sigles et abréviationsA
- Page 7 and 8: 6Avant proposSi la participation de
- Page 9: 8Malgré toutes ces réticences cer
- Page 13 and 14: 12I. Etre femme au Mali : les cause
- Page 15 and 16: 14De cette situation découlent un
- Page 17 and 18: 16politique ou « politiki kuma »
- Page 19 and 20: 18elles sont confrontées : magistr
- Page 21 and 22: 20²III. Bref rappel historique de
- Page 23 and 24: 22pour le planning familial, créé
- Page 25 and 26: 24IV. La Troisième République et
- Page 27 and 28: 26 L’élaboration et la mise en
- Page 29 and 30: 28• les textes sur les structures
- Page 31 and 32: 30Ce sont, en fait, les association
- Page 33 and 34: 324.3. Etat des lieux de l’implic
- Page 35 and 36: 34Directeurdecabinet/Secrétaire G
- Page 37 and 38: 36anti-coloniale, les organisations
- Page 39 and 40: 38- la publication d’un livre sur
- Page 41 and 42: 40maraîchers suite à la prolifér
- Page 43 and 44: 42certaines se plaignent des condit
- Page 45 and 46: 44politiques et des associations de
- Page 47 and 48: 46« L’avènement de la démocrat
- Page 49 and 50: 484.4. Les insuffisances de la Troi
- Page 51 and 52: 50pu intégrer le bureau de l’APE
- Page 53 and 54: 52personnel de la part de nos femme
- Page 55 and 56: 54édifiants : « c’est mon parti
- Page 57 and 58: 564.5.5. Les obstacles liés aux ca
- Page 59 and 60: 58forcement comme les conséquences
- Page 61 and 62:
605.1.2. Les stratégies économiqu
- Page 63 and 64:
62A ce niveau aussi, la sensibilisa
- Page 65 and 66:
64- Soutenir les femmes candidates
- Page 67 and 68:
665.2.5. Les stratégies face aux c
- Page 69 and 70:
685.3. RecommandationsCes recommand
- Page 71 and 72:
70des initiatives soient prises pou
- Page 73 and 74:
72Enfin, « une gestion et une admi
- Page 75 and 76:
74- Déclaration d’Abuja sur le d
- Page 77 and 78:
76- Yattara, Balkissa : Contributio
- Page 79 and 80:
78- Quelles stratégies pourraient-
- Page 81 and 82:
80Les bureaux d’études, les orga
- Page 83 and 84:
82postes de responsabilité occupé
- Page 85 and 86:
84- Yattara, Balkissa : Contributio
- Page 87 and 88:
86compromis, etc.) qui se dressent
- Page 89 and 90:
88Annexe IV : Les femmes à l’Ass