11A Sikasso, l’enquête s’est menée dans les cercles de Bougouni à dominanceethnique bambara, de Sikasso et Kadiolo à dominances ethniques Sénoufo etde Yorosso à dominances ethniques Minianka et Bwa.A Ségou, ce sont les cercles de Ségou et San à dominance ethnique bambaraet de Tominian à dominance ethnique Bwa qui ont été retenus.A Mopti, ont été retenus les cercles de Bandiagara à dominance ethniqueDogon, de Mopti et Ténenkou à dominance ethnique Peulhe.A Tombouctou, l’enquête s’est menée dans les cercles de Tombouctou àdominance ethnique Sonrhaye, arabe, Touarègue et maure, de Diré et deGourma-Rharous à dominance ethnique SonrhayeA Gao, elle a eu lieu dans le cercle de Gao à dominance ethnique SonrhayeA Kidal, ont été retenus le cercle de Kidal, les communes de Kidal et deEssouk et le cercle de Tessalit où dominent les Touarègue.A Bamako : l’enquête s’est menée dans les 6 communes du District surtoutau niveau des mairies, institutions de la République, des services publics,des états-majors des partis politiques et de ceux des associations et ONG,etc.D L’analyse des données :Après la collecte des données, il y a eu d’abord une compilation des donnéesselon les régions et ensuite une comparaison des données des différentesrégions pour dégager les constantes et les différences. Ensuite un rapportprovisoire a été déposé. Celui-ci a été critiqué et corrigé par le comité de suividu Recofem et c’est sur la base de ces critiques et corrections que le présentrapport définitif a été élaboré.E Chronogramme et durée de l'étudeL'étude a duré quarante cinq (45 jours) dont quinze jours (15) d'enquête deterrain, soit du 17 novembre au 31 décembre 2005.
12I. Etre femme au Mali : les causes de la discriminationLe Mali est caractérisé par une diversité tant sur le plan géo-climatique quesocioculturel. Il s’en suit que face à toute situation on se retrouve avec unfond commun et des spécificités selon les aires socioculturelles.Le rôle et l’image de la femme peuvent ainsi, différer selon qu’elle sera enmilieu sédentaire ou nomade, soit qu’elle appartienne à l’aire culturellemandingue, sonrhaye, touarègue, Sénoufo, etc.Mais quel que soit le cas de figure, les causes essentielles de ladiscrimination sont en relation avec les cultures et traditions des différentescommunautés et peuvent s’analyser en termes de causes sociales,culturelles, économiques et psychologiques.1.1. Les causes socialesUne des causes de la discrimination dans la participation à la vie publiquedont est victime la femme est la forme de l’organisation sociale traditionnelleet le mécanisme de fonctionnement des institutions sociales traditionnelles.Ainsi, le processus du mariage et le type de résidence, (la résidencepatrilocale) contribuent à affaiblir la femme. Celle-ci quitte seule son groupede naissance pour se retrouver dans celui de son époux. La mobilité, dontelle est victime, fait qu’elle se retrouve chaque fois dans un nouveau milieudéjà organisé pour la gestion de la société par les hommes.Il y a, ainsi, une ségrégation dans l’accès à la direction de la famille et à celledes autres structures de la communauté. Et, « quel que soit son âge, sondegré d’instruction, ses qualifications professionnelles ou toutes autrescapacités, elle ne peut jamais pénétrer le cercle du pouvoir traditionnel : chefde famille, de quartier, de village, de canton, de terre, des eaux, du culte, etc.Même les familles monoparentales dirigées par des femmes en milieu urbainsont perçues comme des anomalies passagères, des situations transitoires.La femme est sensée assurer un intérim en attendant que son filsgrandisse. 5 » C’est ce qui faisait dire au 3 ème adjoint du maire de Tessalit que« nous acceptons tout pour ce qui concerne les femmes sauf leur donner lefauteuil (la chefferie) ».Donc, poids social, réticence des hommes et particulièrement du mari,surcharge du calendrier de travail, tâches ménagères découlant de ladivision sociale du travail, les préjugés, les stéréotypes, tels sont lesprincipaux obstacles qui découlent des causes sociales de la discriminationdes femmes.5 Béridogo Bréhima, Mme Zouboye Fatimata Dicko, Mme Djourté Fatoumata Dembélé, Fatoumata Siré Diakité: Les violences faites aux femmes et aux filles avec identification des axes prioritaires d'intervention à court,moyen et long terme de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, Ministère de la promotion de laFemme, de l’Enfant et de la Famille, rapport définitif Février 2002, p 47
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