13.07.2015 Views

Hépatite C : Soins nutritionnels - SOS hépatites

Hépatite C : Soins nutritionnels - SOS hépatites

Hépatite C : Soins nutritionnels - SOS hépatites

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

L’essentiel de la pratiqueAscite♦ Lorsque l’ascite est contrôlée, les patients peuvent être quelque peu soulagés de la satiétéprécoce.♦ Les soins de l’ascite peuvent comprendre la restriction du sodium alimentaire, les diurétiques et,parfois, la restriction des liquides ou autres moyens d’évacuation des liquides.Restriction du sodium♦ En général, il ne faudrait pas ingérer plus de 2000 mg/jour (87 mmole) de sodium pour minimiserla rétention d’eau et faciliter le contrôle de la tension artérielle. Dans les cas graves d’ascite, unerestriction plus sévère peut être requise (44–87 mmole). N’oubliez pas que la restriction dusodium peut compromettre l’apport oral.♦ Évaluez les antécédents au chapitre des habitudes alimentaires avant de donner des directivesdiététiques. Les patients dont l’apport alimentaire est fortement affaibli pourraient ne pas requérirun régime alimentaire moins palatable restreint en sodium pour que leur apport de sodiumdemeure acceptable.♦ La restriction de l’apport en sodium peut comprendre l’évitement des aliments salés, du sel utilisépour cuisiner et du sel utilisé à la table. La plupart des aliments frais ont souvent une teneur ensodium moins élevée, tandis que l’inverse est vrai pour les aliments préparés. Proposez deremplacer le sel par du jus de citron et des mélanges d’herbes et d’épices. Consultez l’Annexe E.♦♦♦♦Les étiquettes des aliments sont une importante source d’information sur le contenu en sodium;apprenez à vos patients comment analyser l’étiquette et identifier les aliments à haute et à faibleteneur en sodium (voir le chapitre 8 pour plus de précisions sur l’étiquetage nutritionnel).Offrez des conseils aux patients qui mangeront des repas ailleurs que chez eux; les repas aurestaurant, particulièrement les restaurants-minute, et les aliments de commodité ont tendance àêtre à haute teneur en sodium.Déterminez si le patient utilise aussi régulièrement des substances autres que des aliments quicontiennent du sodium, tels que les antiacides, et incluez-les dans l’allocation quotidienne desodium, si c’est nécessaire.Envisagez le remplacement du potassium lorsque sont utilisés des diurétiques qui augmententl’excrétion du potassium. Si l’apport de potassium à partir d’aliments est insuffisant pourcompenser les pertes, des suppléments peuvent être requis.Malabsorption♦ Évaluez les patients infectés par le VHC que l’on croit victimes de malabsorption afin de dépisterles signes de carences de nutriments et de les soigner individuellement au besoin.Stéatorrhée♦ Envisagez une supplémentation aux triglycérides à chaîne moyenne (TCM) si la stéatorrhée estdiagnostiquée puisqu’ils n’ont pas besoin de sels biliaires pour être absorbés. Il faut noter que lesTCM ne contiennent pas d’acides gras essentiels et peuvent être employés tout comme les autreshuiles dans la cuisson, la pâtisserie et les vinaigrettes.♦ Si la stéatorrhée est >10 g/j, des suppléments de vitamines liposolubles (A, D, E, K) peuvent êtrenécessaires. Les formes hydrosolubles de ces vitamines sont disponibles sur ordonnance.Hépatite C : <strong>Soins</strong> <strong>nutritionnels</strong>Lignes directrices canadiennes pour les intervenants de la santéviii

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!