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Hépatite C : Soins nutritionnels - SOS hépatites

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Chapitre 7 — Les groupes à risque nutritionnelElles font aussi face à des taux plus élevés d’autres maladies. Parmi les Premières Nations, laprévalence du diabète est au moins trois fois supérieure à la moyenne nationale. 39 À l’opposé del’épidémie globale du SIDA où le nombre annuel de nouveaux cas s’est stabilisé, le nombre de cas deSIDA chez les autochtones a crû constamment au cours de la dernière décennie. 40 Cette augmentationpeut être attribuée en partie au fait que les peuples autochtones sont surreprésentés dans les groupesà haut risque tels que les utilisateurs de drogues injectables et les détenus. À cause de la fortemobilité de nombreuses personnes autochtones, le risque de VIH prévalant au centre-ville peut êtretransféré même dans les communautés autochtones les plus éloignées. L’utilisation de droguesinjectables n’a pas été traditionnellement un sujet de discussion dans la plupart des communautésautochtones.Consommation d’alcool et de substancesChez une personne infectée par l’hépatite C, la consommation de substances peut avoir un effetnégatif important sur le résultat de la maladie. 31,32,41 Les substances consommées peuventcomprendre l’alcool, les drogues illicites, les substances inhalées, les médicaments prescrits et envente libre. Le choix prudent de la personne infectée au VHC consiste à s’abstenir de consommer del’alcool ou des drogues illicites. L’évitement dès le diagnostic est la meilleure décision, mais laréduction ou l’arrêt à n’importe quel moment doit être aussi encouragé. Seuls les médicamentsprescrits ou recommandés par un médecin devraient être employés.Les intervenants de la santé devraient déterminer la consommation de substances nocives lors destests de dépistage et d’évaluation et recommander les patients aux services et programmesappropriés. Les personnes subissant un traitement pour chimiodépendance peuvent obtenir del’information en matière de soins <strong>nutritionnels</strong>, incluant des suggestions diététiques qui se sontdémontrées utiles pour soigner les symptômes associés au sevrage. 42La consommation répétée de substances est fréquente chez certains sous-groupes de la population.Toute personne ayant une dépendance à l’alcool ou à d’autres substances peut avoir un mode de viechaotique compliqué par de nombreux facteurs de stress et ainsi, placer l’alimentation santé au bas dela liste de ses priorités quotidiennes. Une approche axée sur la prévention globale et la réduction desdommages s’attaquerait aux facteurs psychosociaux associés à l’utilisation de drogues injectables, àl’environnement du comportement et à la fourniture des nécessités de base de la vie.Pauvreté et son lien avec la nutritionLa pauvreté est reliée à la vulnérabilité nutritionnelle. Le nombre de personnes utilisant les banquesalimentaires a presque doublé au Canada depuis 1989. 43 Parmi les personnes dont le revenu estinférieur à 25 000 $, 20 % disent qu’elles ne peuvent pas se permettre un régime alimentaire sain. 44La pauvreté est fréquemment interreliée à d’autres facteurs. 45 Les personnes dont le revenu familialest plus bas ont tendance à estimer que leurs connaissances de la nutrition sont plus faibles que cellesdes personnes à revenu plus élevé. La connaissance perçue de la nutrition est corrélée à l’importanceglobale attribuée à la nutrition. 46 Les attitudes et les connaissances en matière de nutrition sontd’importants piliers soutenant l’action.Violence et son lien avec la nutritionLes recherches scientifiques qui lient directement les effets négatifs de la violence familiale auxrésultats de santé des personnes infectées par le VHC sont limitées. Toutefois, les personnes quivivent dans la crainte constante des abus physiques, psychologiques, verbaux, sexuels ou financierspeuvent accorder une faible priorité à la planification, à l’achat et à la préparation des repas. Ellesrisquent de manger irrégulièrement, de manière erratique et même simplement d’avoir de la difficultéà manger. Chez certaines personnes abusées, l’alcool, les drogues et les médicaments peuventremplacer une saine alimentation. Dans une enquête nationale, le quart des femmes qui signalaientavoir vécu dans une situation de violence, disaient s’être servies de ces substances pour faire face àleur situation. 47 L’utilisation de drogues ou de médicaments pour aider à dormir, à se calmer et/ou àsortir de la dépression était aussi fréquemment mentionnée dans un autre sondage national, lesfemmes étant deux fois plus susceptibles de signaler avoir agi ainsi. 48Pour plus de précisions, consultez…♦ L’essentiel de la pratique de ce chapitre♦ La bibliographie de ce chapitre♦ Les ressources de ce chapitre♦ L’Annexe AHépatite C : <strong>Soins</strong> <strong>nutritionnels</strong>Lignes directrices canadiennes pour les intervenants de la santé43

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