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Hépatite C : Soins nutritionnels - SOS hépatites

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Chapitre 4 — L’évaluation de l’état nutritionnelFacteurs à considérer dans l’évaluation nutritionnelle clinique 1–4,11,12Estimation desbesoins enénergie,protéines etliquidesFacteurspsychosociauxet économiquesÉvaluationglobalesubjective(ÉGS)Besoins en énergieLa calorimétrie indirecte est « l’étalon-or » de l’estimation des dépenses énergétiquespuisqu’elle est plus précise que les équations prédictives, surtout dans un cadre de soinscritiques dans lesquels la suralimentation peut devenir un enjeu. Elle pourrait être aussi lamesure la plus rentable. 1Si la calorimétrie indirecte n’est pas disponible, les mesures suivantes fournissentdeux estimations raisonnables des besoins en énergie de patients subissant un stressphysiologique, tels que les patients qui ont une infection :♦ 25 à 40 kcal/kg, fondé sur le poids à sec ou le poids idéal ajusté 2,3,19,20 ou♦ l’ajout de 20 à 40 % à la dépense d’énergie basale (DÉB), calculée selon la formule deHarris–Benedict. 21–25♦ Chez les patients mal nourris, les besoins énergétiques sont de 1,5 à 1,75 X DÉB ou 35 à40 kcal/kg. 25Estimation de l’énergie dans les cas d’obésité♦ L’utilisation d’équations prédictives dans l’obésité pour estimer les dépenses énergétiquesest un sujet de vifs débats, alors que peu de recherches confortent les pratiquesactuelles. Pour la formule Harris–Benedict, les lignes directrices incluent l’utilisation dupoids actuel lorsque l’IMC est >40 et le poids idéal pour l’IMC est >40; ainsi quel’utilisation de la moyenne des poids actuel et idéal.Besoins en protéines — Un apport de 1 à 1,5 g/kg est recommandé, en fonction de lasituation du patient. Voir le chapitre 3.Besoins en liquides — Voir le chapitre 3.Déterminer la disponibilité adéquate des ressources permettant d’appuyer la nutrition ainsique toute autre considération requise pour l’intervention.♦ statut socio-économique♦ contexte culturel et religieux♦ niveau de compétence linguistique et d’alphabétisation♦ conditions de logement; soutien d’un dispensateur de soins♦ dynamique familiale/amitiés qui appuient ou perturbent le maintien de l’état nutritionnel♦ accès aux services et produits médicaux, aux aliments et aux autres ressources♦ croyances en matière d’alimentation♦ ressources alimentaires – salubrité des aliments, habileté à cuisiner, dispositions pour lemagasinage♦ utilisation d’approches complémentaires et parallèles en santéMesure mise sur pied afin de servir de moyen de rechange pour l’évaluation de l’étatnutritionnel sans se servir de mesures objectives. 1,12♦ Fondée sur les antécédents médicaux et l’examen physique du client, l’ÉGS a été validéeen comparaison avec les mesures objectives. Les résultats finaux de l’ÉGS se sont avérésforts concordants interévaluateurs.♦ On ne devrait pas s’appuyer sur l’ÉGS en tant qu’unique outil d’évaluation nutritionnelle,tenant compte des limites inhérentes à tous les outils d’évaluation nutritionnelle.♦ Un exemple de protocole de mesure par ÉGS est disponible. 1,12Lignes directrices en matière de conseils et recommandationsLes stratégies de soins <strong>nutritionnels</strong> devraient s’attaquer spécifiquement aux facteurs de risque et auxautres problèmes (p. ex., l’accès inadéquat aux aliments, l’apport diminué de nutriments et lechangement de la composition corporelle). 26 Les résultats souhaités reliés à la nutrition peuventcomprendre la préservation des tissus maigres, la normalisation des valeurs de laboratoire,l’amélioration de la qualité de vie et l’appui à l’efficacité et à la tolérance des médicaments et desautres thérapies (Faire face aux symptômes et aux effets secondaires des traitements, voir lechapitre 5).L’intervenant de la santé devrait aider le patient et les personnes qui le secondent à adopter des butsréalistes et individualisés pour atteindre les besoins <strong>nutritionnels</strong> définis. Les buts <strong>nutritionnels</strong>devraient s’accorder aux buts poursuivis dans le plan global de soins de santé et tenir compte :♦ de la faisabilité de la réplétion nutritionnelle♦ du pronostic et du désir de bien-être du patient♦ du plan de soins médicaux♦ du cadre de soins de santé dans lequel les soins <strong>nutritionnels</strong> seront fournis (p. ex., service deconsultations externes, établissement de soins de longue durée ou de soins actifs, foyer, domicile)♦ des circonstances à domicile qui peuvent influer sur la mise en œuvre des recommandations.Hépatite C : <strong>Soins</strong> <strong>nutritionnels</strong>Lignes directrices canadiennes pour les intervenants de la santé33

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