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temps de l’atelier soit consacré au débatsur la manière dont radicalement transformerl’institution scolaire. Cependant,je crois que la société entière va droit dansle mur à courte échéance si les gens lesplus conscients de ce qui s’y passe si malse désintéressent et se retirent et ne fontplus rien pour bouleverser cette institution.Si tous les écolos boycottent l’école,les 96 % de la population restante subirontl’école et nous en subirons tous lesconséquences planétaires, avec nos enfantsen première ligne.Une offre pauvre en spiritualité ?Souvent on cherche des pratiques, desrites, des méthodes, des formules pourDRCe n’est pas la danse de la pluie, mais du soleil...des prochaines rencontres, sur la déscolarisationet le changement de l’école, surune offre considérée un peu en deçà desattentes en termes de spiritualité.… Et ma visiondes chosesDans le détail, pour les inscriptions,80% ont été faites après la date limite, cequi impose une surcharge de travail pourles organisateurs qui hésitaient à refusertant de monde. Cependant, dans unmonde où on veut que chacun soit responsable,il ne me semble pas déplacé deposer des limites et de dire aux retardataires,“eh bien tant pis pour vous” et dedonner les coordonnés exactes du lieuseulement aux inscrits. Car ne pas savoirdire “non”, ouvre la porte à tous les abus.J’ai discuté avec des clandestins qui sontvenus, sans s’inscrire, sans payer et quiont mangé aux frais des autres : choisir delaisser venir certains qui ont demandé del’aide ouvertement c’est peut-être unefaçon d’aider des personnes sans moyens,mais à ne pas poser de limites, la gestionrisque de devenir impossible et de découragerles volontaires.Concernant les minorités sous-représentéesdans ces rencontres, elles le sontaussi probablement dans les abonnés deSilence qui ne traite pas beaucoup leurspréoccupations majeures et qui emploiesouvent un langage assez universitaire quiaccroche peu les classes sociales populairesen général. A voir si cela peut évoluer.Concernant l’action non-violente,animer un atelier sur ce thème demandeun niveau de confiance et d’expérienceélevé que peu osent prétendre posséder ;un cercle de discussion sur ces thèmesserait peut-être plus facile à organiser.DRSur le naturisme, il me semble que lesAmi(e)s de Silence auraient intérêt à yréfléchir sérieusement. Même s’il y a toujoursle risque des exhibitionnistes et desvoyeurs, il n’en est pas moins vrai que letabou autour du corps empêche l’émancipation,sépare le corps de l’esprit, interditle plaisir, et livre les gens aux manipulationsmédiatiques et commerciales quiexploitent l’obsession qui en résulte.A propos de la déscolarisation, plusieurspersonnes ont exprimé leur malaisesur les propos virulents et catégoriquesentendus lors de cet atelier, particulièrementdifficiles à supporter pour ceux quise donnent à fond pour faire évoluer lesystème. Je comprends la frustration ressentiepar ceux et celles qui voudraientsavoir plus sur la façon dont déscolariserleurs enfants, face à la souffrance et lamanipulation dont les enfants peuventêtre victimes dans les établissements scolaires,et j’ai bien vue qu’ils/qu’elles n’ontpas aimé qu’une partie importante duMusique dans le vent.Laurence DuvalRéfection d’un four à pain..avancer sur ce chemin, mais je me méfiede tout ce qui est métaphysique et nonaccessiblesauf aux “initiés”, car j’ai souventconstaté que cela relève uniquementde l’imaginaire et de l’autosuggestion.Comme le philosophe indien Krishnamurtiet des moines zen, parmi d’autres,l’ont observé, le savoir et le langage sontdes pièges qui ont tendance à nous fairechercher les complications pour une spiritualité“ailleurs” alors que c’est seulementici et maintenant à l’intérieur denous, à chaque instant, par nos relationset notre conscience que nous pouvonsvivre une spiritualité. J’ai trouvé lescontacts humains de ces rencontresexceptionnellement riches en termes spirituels.A l’année prochaineVoici pour ma petite vision étriquéede la chose. C’était court cette semaine siriche en partage (mais certains, libresavant, ont pu partager la semaine de miseen place aussi...) et le tissage de relationsparmi 200 personnes est resté plus lâcheque dans une tribu moins nombreuse,mais je recommencerais bien.Gregg West ■SILENCE N°34025Novembre 2006