syndicom magazine No 5 - Tous ont droit à se former

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24 La technologie permet aujourd’hui aux enfants d’accéder au savoir, partout et tout le temps. De nombreux entrepreneurs planchent sur les méthodes pédagogiques de demain. E-learning, MOOCS et serious games Petite revue des perspectives pédagogiques numériques. On connaît bien l’expression « e-learning », qui désigne simplement la possibilité d’effectuer une formation en ligne, sur internet, en se connectant à une plateforme accessible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Elle est l’arbre qui cache la forêt. Le type d’e-learning le plus connus ce sont les MOOCS (massive open online course), des formations à distance capable d’accueillir un grand nombre de participants. Elles sont souvent mises en place par des universités ou autres écoles supérieures. Les MOOCS, très standardisées, ont ouvert la voie à l’« adaptive learning », c’est-à-dire la personnalisation de l’apprentissage, selon le rythme d’apprentissage, les difficultés et les préférences de l’élève. Dans les formations pour les élèves ou individus qui préfèrent, ou doivent, apprendre de façon autonome et continue, on trouve les serious games (activité pédagogique, informative, communicationnelle, marketing sous forme de jeux) , des projets comme le soutien scolaire par chat (ex : Profenpoche) ; un conseiller d’orientation à disposition pour des conseils sur les apprentissages pertinents (ex : Hello Charly) ; des livres d’actualité condensés en 20 minutes (ex : Koober) ; un Uber de l’enseignement, qui envoie un professeur à domicile en quelque minutes (ex : SmartPap) ; l’éducation par le jeu (Pistache) et des tutoriels sur-mesure et anonymes (Studypool). On le voit, les élèves ne sont pas sous la contrainte d’horaires fixes, et les profs sont transformés en coach ou en présences accessibles en ligne. Créative, connectée, participative, l’école de demain se passera donc de pupitres et de tableaux noirs pour adapter l’apprentissage à l’élève – et non l’inverse. (Marc Rezzonico) .42.fr/ Annonce Une foule d’activités vous attend sur loisirs.ch ! Plus de 15’000 activités de loisirs pour s’éclater, des idées week-end et toutes les nouveautés de votre région en ligne. Des promos à télécharger toute l’année Un magazine semestriel (été et hiver) Un guide thématique annuel Une newsletter mensuelle EN KIOSQUE EN MAI
Droit au but ! 25 Questions au service juridique de syndicom Je travaille dans la même fonction depuis de nombreuses années pour mon employeur. Après l’achèvement de ma formation initiale, je n’ai plus accompli aucune formation. Je crains aujourd’hui qu’elle ne soit plus suffisante par rapport à celle de mes collègues plus jeunes et qu’on me licencie pour cette raison. Je souhaiterais donc me perfectionner. Mon employeur doit-il m’accorder un tel perfectionnement ? J’ai trouvé une formation adaptée à mon développement professionnel que j’aimerais pouvoir suivre. Je n’ai toutefois pas les moyens de la financer moi-même ni de l’accomplir exclusivement en-dehors de mes heures de travail. Mon employeur est disposé à participer aux coûts. Quelles sont les règles à cet égard ? Certains modules de formation ont lieu en semaine pendant la journée et la formation exige d’investir beaucoup de temps d’étude personnelle. Mon employeur est-il tenu de me donner congé pour suivre les cours ou de m’accorder du temps de travail pour étudier ? En fin de compte, il profite aussi des connaissances acquises à travers la formation. Réponses Le développement professionnel doit être reconnu comme un devoir de diligence de l’employeur et être protégé. Le droit au perfectionnement dépend du contrat ou de l’application d’une convention collective de travail, car la jurisprudence ne reconnaît pas un droit général au perfectionnement. De même, la loi fédérale sur la formation continue est axée sur la responsabilité individuelle et renonce à ancrer un tel droit dans la législation. Elle précise toutefois que les employeurs doivent « favoriser la formation continue de leurs collaborateurs ». Seules les formations ordonnées par l’entreprise doivent être prises en charge par l’employeur. En pratique, les employeurs contribuent souvent aux frais de formation, mais prévoient certaines contraintes. Un accord doit fixer le montant et le délai durant lequel l’employé-e est tenu de rembourser la formation en cas de résiliation. Je te recommande de fixer par écrit toutes les conditions de l’accord, y compris celles qui s’appliquent en cas de résiliation des rapports de travail par l’employeur. Non, ici encore, seules les formations ordonnées par l’employeur doivent être comptées comme temps de travail rémunéré. Si ton employeur est disposé à t’accorder du temps de travail pour suivre les cours ou étudier, cela doit être aussi stipulé par écrit dans l’accord. A noter que l’octroi de temps de travail rétribué peut également être lié à l’obligation de remboursement en cas de résiliation. Dès que tu disposeras de l’accord de formation, contacte-nous. Nous te conseillerons volontiers si tu as encore des questions. syndicom.ch/fr/service-des-membres/ magazine/
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