Connect N°03 09_2018

Entrevue Transport
BUSINESS MEDIA
09.2018
L’ÉLECTROMOBILITÉ,
UNE ÉVOLUTION QUI PROFITE À TOUS
Il y a 10 ans, le groupe Voyages Emile
Weber a commencé à électrifier progressivement
ses véhicules. L’évolution
constante de la technologie a conduit
les responsables du groupe à opter
pour des modèles hybrides, avant de se
tourner, aujourd’hui, vers des versions
100 % électriques développées en collaboration
avec les constructeurs. Pour
Cyrille Horper, responsable de la communication
au département mobilité des
Voyages Emile Weber, cette évolution
profite tant à l’entreprise qu’aux voyageurs
et aux riverains.
TEXTE : QUENTIN DEUXANT
Cyrille Horper
CELA FAIT UN MOMENT QUE
VOYAGES EMILE WEBER S’INTÉ-
RESSE AU DÉVELOPPEMENT D’UNE
FLOTTE ÉLECTRIQUE. QUELLES
ONT ÉTÉ LES PREMIÈRES TENTA-
TIVES ALLANT DANS CE SENS ?
Voyages Emile Weber s’est lancé dans l’électromobilité
en 2008, avec trois bus à double
articulation équipés d’un moteur hybride. Celui-ci
récupère l’énergie perdue au freinage et
s’en sert pour amorcer le mouvement du bus,
en première vitesse. Le moteur thermique
prend le relais en deuxième vitesse. L’achat
de bus hybrides fonctionnant selon le même
système s’est poursuivi l’année suivante, en
2009, avec l’acquisition de véhicules Volvo,
qui roulent encore actuellement. Cette première
étape nous a permis d’expérimenter,
de jauger les économies que nous pouvions
réaliser avec ces nouvelles technologies.
L’ÉVOLUTION DE LA TECHNOLOGIE
NE S’EST TOUTEFOIS
PAS ARRÊTÉE LÀ.
QUELLE A ÉTÉ L’ÉTAPE SUIVANTE
DE L’ÉLECTRIFICATION
DE VOS VÉHICULES ?
Nous avons enchaîné en 2015 avec le projet
UREVO, une contraction d’ « Urban Revolution ».
Ces bus étaient une commande de Voyages
Emile Weber à la société suisse Hess. C’était la
première fois, dans le monde entier, qu’étaient
produits des bus à double articulation avec la
technologie plug-in hybride. La particularité
de cette technologie est qu’on peut recharger
les batteries des bus de différentes manières :
en récupérant l’énergie de freinage, en utilisant
le moteur comme un générateur, ou simplement
par câble en branchant le bus au secteur.
Dans le projet UREVO, nous avions aussi
demandé à Hess de programmer les bus pour
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Le magazine de la confédération luxembourgeoise du commerce