Production Maintenance N° 66
Des solutions sur "mesure" pour la maintenance ?
Des solutions sur "mesure" pour la maintenance ?
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TECHNOLOGIES<br />
SPÉCIAL MEASUREMENT WORLD<br />
SOLUTIONS<br />
Les CND face à la diversité<br />
des moyens et des procédés<br />
À l’occasion du salon Measurement World et du Congrès international de métrologie fin septembre à Paris –<br />
Porte de Versailles, voici un retour sur les multiples – et nombreux – technologies et procédés de contrôle non<br />
destructif employés dans les métiers de la maintenance industrielle.<br />
destructif est le suivant : l’idée est de<br />
venir perturber une pièce ou la matière<br />
(grâce à une onde électromagnétique<br />
ou une vibration par exemple) pour en<br />
déterminer la présence de corps étrangers,<br />
la variation de la structure ou autre, pour<br />
enfin caractériser et qualifier le défaut.<br />
L’objectifs est donc de mettre en évidence<br />
des « indications » qui pourront être<br />
qualifiées en défaut suivant les critère<br />
d’acceptation (codes, normes…).<br />
© Intermeditech<br />
Les capteurs ont pris une place croissante sur les équipements de production<br />
«<br />
Le contrôle non destructif (CND),<br />
est un ensemble de méthodes qui<br />
permet de caractériser l’état d’intégrité<br />
de structures ou de matériaux, sans<br />
les dégrader, soit au cours de la production,<br />
soit en cours d’utilisation, soit dans<br />
le cadre de maintenances ». Telle est la<br />
définition de la Confédération française<br />
pour les essais non destructifs (Cofrend),<br />
le référent en la matière dans l’Hexagone.<br />
Il est d’ailleurs important de préciser que<br />
si une différence existe entre « END » et<br />
« CND » d’un point de vue étymologique<br />
– les essais faisant davantage référence<br />
aux opérations menées en laboratoire<br />
tandis que le contrôle répond à une vérification<br />
de conformité – dans les faits,<br />
ils utilisent les mêmes procédés et instruments,<br />
comme l’analyse vibratoire et<br />
acoustique, le contrôle dimensionnel, le<br />
ressuage, les ultrasons, l’analyse des huiles<br />
ou encore la thermographie infrarouge et<br />
la magnétoscopie, la radiographie, l’endoscopie,<br />
les courant de Foucault sans<br />
oublier l’étanchéité…<br />
Le fonctionnement du contrôle non<br />
Quels sont ces défauts ? De natures multiples<br />
et variées, ils peuvent porter sur la<br />
matière elle-même (retassures, soufflures,<br />
inclusions, ségrégations, structure en<br />
bande ou criques), le matériau (replis,<br />
criques, dédoublures, grossissement de<br />
grain, brûlure, dureté), l’assemblage et<br />
ses défauts géométrique, le manque de<br />
pénétration, la présence de Soufflures<br />
(…) et, enfin, le fonctionnement même<br />
du produit ou de l’ouvrage et sa maintenance<br />
: usure, corrosion, abrasion, fatigue,<br />
déformation, rupture, obstruction etc.<br />
Contrôle en continu chez Schaeffler<br />
© Schaeffler<br />
16ı PRODUCTION MAINTENANCE • <strong>N°</strong><strong>66</strong> • juillet-août-septembre 2019