ECOTOURISME, ECOVILLAGE EN AFRIQUE DE L'OUEST ... - TEC

Les thèmes actuels de la coopération
La coopération est faible, mais pas inexistante.
Elle s’organise autour de plusieurs thèmes
directeurs, jugés aptes à modifier les rapports
qu’entretiennent les acteurs du tourisme avec
les milieux.
Une des pistes majeures est d’insister sur
l’information et la sensibilisation des voyageurs
et des professionnels aux dégâts du tourisme.
On tente de les responsabiliser, par
l’intermédiaire de codes d’éthique et de chartes
de bonne conduite.
Parallèlement, des actions sont menées pour
aider à la création et à la commercialisation de
séjours d’accueil dans des villages.
Est-ce suffisant ?
L’écotourisme permet de valoriser les produits
touristiques, de les diversifier. Il peut être complémentaire
avec d’autres formes de tourisme
plus classiques (tourisme balnéaire).
Cependant, il ne peut pas posséder toutes les
vertus, et ce serait une erreur de vouloir lui demander
plus qu’il ne peut offrir. En dépit de ses
attraits, la majorité des touristes ne viennent pas
pour faire de l’écotourisme au sens strict. Ils
veulent d’abord se reposer, profiter du soleil, de
paysages agréables et de la mer. La découverte
de la nature et de la culture du pays visité ne
viennent qu’après dans les motivations.
Mais en tout état de cause, développer le tourisme
et l’écotourisme ne concerne pas que les
espaces protégés. Cela demande aussi des stratégies
nationales ou sous-régionales modelant
l’environnement du secteur touristique dans sa
globalité. La qualité et la fréquence des transports
(lignes aériennes, train, bus, location de
voiture), la nature de l’hébergement, la chaleur
de l’accueil, l’efficacité de la promotion, de
l’information (guides touristiques), et de la
commercialisation (Internet…) sont des éléments
incontournables pour capter puis fidéliser
une clientèle.
Il ne saurait y avoir d’îlot d’écotourisme dans un
vide touristique.
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